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inspecteur morvandieu
45 abonnés
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0,5
Publiée le 14 janvier 2025
Je n'ai pas lu le roman éponyme de Maurice Dekobra, qui passe pour fameux dans son genre. Pour autant, je suis certain que l'adaptation d'Henri Diamant-Berger ne lui rend pas justice tant le film est médiocre sur le fond comme sur le forme. Il est question de mines d'uranium en Amérique du Sud que détient la riche veuve Lady Wyndham (la Madone des sleepings, qui ne voyage qu'en train-couchette) et que veulent s'approprier quelques factions rivales. Le sujet est introduit de façon brouillonne et se poursuit...dans la confusion. Il s'agit d'une intrigue de type espionnage dont la mise en scène est franchement imprécise et qui est remplie d'une multitude de personnages très mal identifiés, comme si Diamant-Berger s'imaginait que tout le monde a lu le roman. En réalité, les protagonistes -et la Madone elle-même- n'ont aucune épaisseur, pas plus dans la comédie que dans l'action; le spectateur ne dispose d'aucun indice qui les caractérise ou qui évoque une provenance, un passé. Ils sont tous des personnages bruts et, par conséquent, quelconques. L'histoire n'a strictement aucun intérêt. Même lorsque, dans une dernière partie inattendue, le réalisateur fait une incursion, grotesque, dans le genre "aventures"spoiler: avec un épisode sud-américain complètement lunaire: parachutage, franchissement d'un ravin, bagarre de saloon... le tout sur le mode de l'amateurisme et de la franchouillardise dont il est difficile de savoir s'il est assumé ou pas.
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12 578 critiques
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2,5
Publiée le 12 septembre 2018
D'après le cèlèbre roman de Maurice Dekobra, "La Madone des sleepings" de Henri Diamant-Berger a tout du film rare! Patrick Brion a eu la bonne idèe de le sèlectionner dans son Cinèma de minuit même si ce film de 1955 n'est pas le meilleur de son rèalisateur! La sèlection du père Brion n'en est pas moins belle pour autant! Quand Dekobra publie son roman, il ne se doute pas qu'il tient un succès mondial avec pas moins de quinze millions d'exemplaires vendus dans le monde! Plaisir d'amour pour une capiteuse Giselle Pascal en Lady Diana Wyndham (un nom qui ne manquera pas de vous rappeler quelqu'un) fortunèe et gâtèe par la vie! Philippe Mareuil, Jean Gaven et un Erich von Stroheim (son dernier rôle) sur le dèclin complètent la distribution! L'intrigue un peu confuse ne tèmoigne pas vraiment l'implication du spectateur qui se laisse curieusement entraînè dans cette histoire d'agents secrets, de complots et de corruptions en tous genres! A souligner la superbe terrasse de l'appartement de Lady Diana Wyndham qui vaut la peine d'être admirèe...
"La madone des sleepings" (1955) France 3 le 24.09.2017
Ce film de 1955 est tout à fait représentatif des couleuvres que l'on pouvait avaler au cinéma à l'époque. Passe encore pour le noir et blanc, mais question scénario, même en étant bon public et avoir considéré la patine du temps, ce scénario est pitoyable. C'est du reste un des derniers tout comme la réalisation de Henri Diamant Berger après une carrière bien remplie. Mais voilà, le cinéma entamait sa mue avec une nouvelle génération ! Même chose pour les acteurs : qui se souvient aujourd'hui de Gisèle Pascal, une star qui joue très bien, qui eut une vie bien remplie et qui faillit devenir la femme du prince Rainier . On revoit avec plaisir Jacques Jouanneau, à la voix reconnaissable entre mille, décédé en 2015, après une vie théâtrale, cinématographique, et radiophonique bien remplie ! Autres temps, autres moeurs : même les sleepings (wagons-lits) ont pour la plupart disparu... en tout cas des trains réguliers français !
Ce film nous raconte une histoire quasi incompréhensible dans laquelle des gens se croisent, s'espionnent, se trahissent, se courent après et se tirent dessus. Giselle Pascal avec son accent de titi parisien est aussi crédible en "Grande Dame" que Sheila en soprano colorature. Se regarde d'un œil distrait sans doute en raison de quelques seconds rôles pas trop tartes mais il faut se rendre à l'évidence, Diamant-Berger n'est pas un bon cinéaste.