"La Course au jouet 2", comédie de noël américaine réalisée par Alex Zamm sorti en 2014. Entre suite et remake de "La Course au jouet" de 1996 avec Arnold Schwarzenegger. Un petit divertissement sympathique, parfois aux allures de téléfilm, avec Larry the Cable Guy. Un petit film, bien réalisé, pas mal.
Les suites des films d'Arnold Schwarzenegger, mais sans sa présence au casting, ont décidément beaucoup de mal à tenir la route. "La Course au jouet 2" est le second volet, qui pourrait aussi bien être un remake vu son scénario, et donc suite d'un petit film plutôt sympathique des années 90. Le premier opus était un long-métrage très niais dans son ensemble, mais il garde un charme assez important pour une grande partie du public. Cependant, ce film-ci ne réussit clairement pas à être aussi intéressant que son prédécesseur, et sur tous les points. Il est une suite bâclée, qui n'aura même pas le droit à une sortie en salles sur notre territoire. Celui-ci n'est simplement qu'une petite production voulant surfer sur le nom d'une licence connue. Le film souffre d'ailleurs principalement de son statut, et on le ressent rapidement. Comme je l'ai expliqué tout à l'heure, le scénario de ce film n'a rien à voir avec le précèdent, mis à part le concept global de l'histoire. Du coup, on se retrouve à suivre une réappropriation assez superficielle, d'une idée originale qui était déjà très limitée. Le rendu est donc vraiment kitsch, le budget du film étant visiblement moins important que le film de base. On s'ennuie pendant une longue partie du long-métrage et on en ressort avec une impression d'avoir perdu notre temps. Le projet se contente juste d'être un petit film bien tranquille pour la famille qui regarde les films de l'après-midi sur TF1. Avec des personnages aussi clichés, ceux-ci ayant des dilemmes et des personnalités bien basiques, rien de nouveau n'est à apporter par rapport à l'original. Si le premier film a ses défauts, il reste tout de même un long-métrage correct, qui respire et sent les années 90 à plein nez. Par conséquent, le premier reste encore très agréable à regarder aujourd'hui. A l'inverse, celui-ci est une suite sans intérêt et qui ne mérite pas son appellation. Pour conclure, une suite qui n'aurait pas dû exister.
Ce n'est pas une suite, mais plutôt une version "famille recomposée", tout aussi amusante. Cet illustre acteur inconnu nous fait même oublier totalement Arnold Schwarzenegger. Il y a une petite intrigue et plein de bonnes intentions, ce film est bien sûr à voir en famille en décembre.
septiemeartetdemi.com - Comment, un 2 ? Un reboot, plutôt. Après le premier opus qui castait Schwarzenegger, celui-ci reprend le titre pour assumer de reprendre aussi la même trame. Car oui, l'histoire est la même, modernisée et avec un autre comédien américain emblématique, quoique dans une autre catégorie : Larry the Cable Guy. L'individu en question joue un personnage qui joue un personnage, un peu comme Charlie Chaplin pouvait faire jouer des rôles à Charlot.
Alors oui, le contexte et le nom de scène de cet acteur jouent largement en défaveur du film. Mais une fois qu'il est admis que le titre est un simple avertissement honnête sur la nature de l'œuvre, qui nous est lancé pour nous éviter de crier au plagiat, elle se révèle un bon divertissement, drôle et pas potache.
Ne cherchez pas la grandeur pour autant : les acteurs sont médians, l'atmosphère sans créativité. Mais il n'y a qu'un regret qui soit vraiment résilient à la qualité du "fun" : le duo de Larry et Kennedi Clements (dans le rôle de sa fille) est magique et aurait mérité plus de développement. On sacrifie la candeur de la jeune actrice à ses sourires (son énergie est telle qu'on croit parfois voir les autres acteurs sortir de leur rôle sous le coup de l'étonnement) et à une comédie simpliste qui passe à côté de plein de choses. Pourtant on s'y prend de tendresse.