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FaRem
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2,0
Publiée le 26 décembre 2015
L'idée de départ est bonne, mais par manque d'idées, le réalisateur n'arrive pas à aller au bout des choses ni à être tranchant ce qui fait que ça devient malheureusement très répétitif en plus d'être prévisible, car il se contente de montrer uniquement la différence entre les milieux de ses deux personnages. Le film tient avant tout sur la performance de Virigine Effira et surtout Benoit Poolvoorde qui est à la fois drôle par ses maladresses et touchant, car pour en arriver là, il faut vraiment être au bout et se sentir seul. Un film qui est donc trop classique, ça manque d'humour et de folie, ça peut se laisser regarder, mais sans plus surtout quand on sait que ça aurait pu être bien meilleur.
J'ai aimé cette comédie bien sympathique, qui se révèle être simple, on sent légèrement la fin venir, mais parfois on a pas besoin de plus. Jean Pierre Améris à décidément un certain talent, qui change des réalisations française de d'habitude. Le fait de faire un film sur un homme seul et riche louant une famille est une bonne idée. Virginie Efira est le contraste qu'il fallait à Benoît Poelvoorde sur le plan relationnel et émotif. Le film est esthétique, et beau visuellement. Il ne tire pas les larmes, fais sourir mais pas rire. Poelvoorde paraît cependant trop rouillé et frigide face à une violette très belle et chaleureuse. Les seconds rôles sont correctes. Il ne dure pas assez longtemps pour moi, car il m'a plu, mais pourra paraître ennuyeux à ceux qui ont des attentes.
J'ai ri de bon coeur avec cette gentille comédie qui a le mérite de tenir la promesse de la bande annonce. Le Casting est simplement parfait. Malheureusement, la réalisation qui se veut subtile rate le coche par moment, et il y a un manque d'écriture flagrant de certaines scènes. On a parfois l'impression que des minutes sont manquantes. L'idée de départ est très bonne, les personnages originaux mais manquant d'un peu de profondeur. Il ne faut dénigrer ce film pour ses défauts, ses qualités sont suffisantes pour l'apprécier. Il a créé chez moi des regrets pour n'avoir pas mieux exploité certaines idées, séquences et ses acteurs bien trouvés. On souhaite d'ailleurs une belle carrière à Pauline Serieys qui montre son talent dans un film qui malheureusement ne s'annonce pas comme un tremplin.
Après Les émotifs anonymes, Benoit Poelvoorde et le réalisateur Jean-Pierre Améris se retrouvent pour une nouvelle comédie. Il est important de le préciser parce qu’on se met à douter devant le film et on se demande même où cet humour a bien pu se planquer, peut-être dans le frigo ? Le seul élément un tant soit peu intéressant qu’on peut trouver à Une famille à louer c’est cette relation amour / haine qu’entretiennent les personnages de Paul-André et sa mère. Pour le reste, ce n'est pas fameux et on déplorera aussi qu'entre l’acteur belge et Virginie Efira, on ne décèle aucune alchimie plombant un peu plus ce film où tout sonne faux.
Avec une affiche comme celle là, je m'attendais comme beaucoup à une simple comédie au scénario déjà traité 15 fois à la fin prévisible avant même d'avoir commencé le film mais finalement ce n'est pas si anodin que cela.... Améris nous fait le portrait de cet homme solitaire qui pense pouvoir entretenir une relation grâce à l'argent. A partir de là, le metteur en scène filme habilement cet homme essayer tant bien que mal de devenir plus humain et d'apprendre à lâcher prise et qui de mieux pour interpréter cela que Poelvoorde qui une fois encore est bluffant de sincérité, il est vraiment unique pour ce genre de rôle où le comique se mêle au dramatique et vis versa... Avec lui, Virginie Effira est également très convaincante dans son rôle de mère de famille un peu dépassée par les événements mais reste courageuse et tente comme elle peut, de faire vivre sa famille. Sa situation précaire et son dynamisme seront peut être le moteur d'un début de changement de point de vue de ce triste et matérialiste "riche". Souvent drôle et émouvant, Améris nous donne un bon moment de cinéma, certes pas inoubliable mais suffisamment intelligent et marrant pour valoir le coup d'oeil
Décidément, Poelvoorde m'impressionne en ce moment, moi qui m'ennuie au cinéma, il sort de sacrés perles! Entre le tout nouveau Testament et une famille à louer, je ne sais pas lequel je préfère. Un film, simple, mais bien joué. Sauf Efira que je n'aime pas trop. Je vous le conseille vivement.
Cinq ans après « Les émotifs anonymes » , Jean-Pierre Améris redemande à Benoît Poelvoorde de jouer l'hypersensible amoureux, pour notre plus grand bonheur. En effet, l'acteur belge fait ici une nouvelle fois montre de ses meilleurs talents.
Sans en faire trop, il parvient habilement à incarner son personnage de Paul-André, un rentier casanier et misanthrope, totalement terrifié par le monde extérieur et son chaos ambiant. Aidé par son majordome Léon, interprété par un François Morel discret mais précieux, il va tenter de sortir de sa dépression en "essayant une famille".
Pour cela, il va faire la rencontre de la sémillante mère célibataire Violette, sous les traits d'une touchante Virginie Efira, et lui proposer d'éponger ses dettes pour pouvoir vivre avec sa famille pendant 3 mois. Loin d'être une simple succession de gags, le film oscille entre comédie et drame. Parfois drôle, parfois émouvant, parfois réaliste, parfois proche du conte social, il se révèle assez atypique.
C'est surtout une très jolie histoire, subtilement filmée, qui raconte l'évolution d'un homme pour qui "la famille c'est se gueuler dessus" à un chef de famille pour qui "la famille est un havre de paix". A déguster ... en famille.
Pour moi ce film est d'une nullité incommensurable. J'espérais passer un bon moment et rien, aucune scène ne m'a fait sourire. Tout est caricaturé, on n'y croit pas un instant. Seul le petit garçon parvient à être attachant. Tous les grands acteurs ont tourné des films alimentaires, mais là le talent habituel de Benoît Poelvoorde est totalement inexistant. A mon avis, ce film est à éviter absolument
Benoit Poelvoorde est un homme très bankable en ce moment, déjà avec le Tout nouveau Testament et maintenant dans ce film de Jean-Pierre Améris. Je le reconnais, je ne maîtrise pas la filmographie du réalisateur, c'est donc une découverte pour moi.
L'idée de base m'as déjà beaucoup plu, mettre ensemble Benoit Poelvoorde et Virgeinie Efira en couple est déjà quelque chose d'incroyable. Cette femme ne peut pas avoir quasiment 40 ans, elle a fait un pacte avec le diable, comme Jared Leto, ce n'est pas possible autrement.
Bref.
J'ai pas beaucoup ri. Et je pense qu'il peut y avoir plusieurs raisons à cela. Malheureusement le résultat est tout de même là.
Le long-métrage a des bonnes idées de mise en scène et tente d'installer un comique de répétition plutôt bienvenu. Ajoutons à cela une réalisation plutôt propre et on avait de quoi faire quelque chose de bien.
Je dirais que ce qui est le plus réussi dans ce long-métrage est la relation que développe Benoît Poelvoorde avec le fils de Virginie Efira, seule chose inattendue que l'on voit dans Une famille à louer, et qui permet d'apporter un peu, mais trop peu, de sang neuf a un style de films déjà usé et écumé par beaucoup de réalisateurs et scénaristes.
Le premier souci que l'on peut identifier est peut-être que les blagues ne sont pas drôles, mais ce constat est subjectif et je pense être plutôt bon public niveau comédie.
Non, le véritable problème de ce long-métrage vient, je pense, du syndrôme de "déjà vu". J'ai déjà vu ces personnages, déjà vu ces ressorts, déjà vu ce dénouement et c'est triste.
François Morel interprète le Alfred de Benoït Poelvoorde, Virginie Efira est un peu Wonder Woman, et vient se greffer à cela un richissime milliardaire asocial (choisissez vous même l'exemple). Mettez les ensemble, devinez les différends qui peuvent survenir, la manière dont ça peut être résolu et grâce à qui (et n'oubliez pas le personnage secondaire source de tous les maux de l'asocial).
Bref, une oeuvre qui ne fait de mal à personne, mais qui est tellement victime de sa génération qu'elle ne permet pas de faire découvrir grand chose.
Petite comédie française sans prétention, je m'attendais à mieux mais bon il existe tellement pire qu'on ne va pas trop se plaindre non plus. Le réalisateur n'a pas assez utilisé le potentiel du duo principal ce qui est plutôt dommage, d'autant plus que le sujet du film aurait pu s'y prêter. Une Virginie Efira toujours aussi craquante et un Benoît Poelvoorde plutôt dans la retenue, un binôme belge gagnant malgré tout.
C'est léger, c'est sympas et on sait en lisant le titre ce qui va ce passer. Sa n'en reste pas moins sympathique, et moi qui suit une réfractaire à Benoît Poelvoorde je l'ai apprécier dans ce rôle. Une histoire à la Pretty Woman mais à la belge, on rit on s'émeut et on passe un bon moment. Il n'y a rien d'exceptionnel à dire, pas d'originalité ni dans la réalisation, ni dans le scénario. On devine aisément ce qui va se passer. Les acteurs remplissent leur contrat, mais on ira pas jusqu'à crier à la réussite de leur carrière. C'est un bon divertissement et sa en reste là.
Paul-André est très riche, et très seul. Violette est très pauvre et a deux enfants. Dépressif, l'homme veut s'essayer à une vie de famille. Il demande alors de louer celle de la jeune femme en échange de lui payer ses dettes. Mais il ne s'attendait pas forcément à un tel quotidien. Nous non plus.
Améris a voulu multiplier les genres en mélangeant romance, drame et comédie. Malheureusement, la nuance des couleurs n'est jamais bien accomplie. L'histoire d'amour est téléphonée, sans véritable saveur, et peu crédible. Les scènes « sérieuses » et se voulant plus profondes auraient pu être mieux approfondies, en réussissant par exemple certaines séquences clés (pique nique familial, révélation chez la mère de Paul-André). Quant à l'aspect humoristique, peu de blagues font mouche alors qu'un léger potentiel se dégageait du film. Le fait que Poelvoorde vienne d'un milieu bien plus aisé qu'Efira aurait pu être une belle carte comique à jouer, que le réalisateur a totalement omise. Idem pour François Morel, formidable puissance absurde qui avait la capacité de donner une plus-value à ce divertissement balisé, trop effrayé d'être original à l'idée de ne pas plaire.
Subsiste alors le charme inconditionnel de Poelvoorde, désarmant de maladresse et d'empathie. Efira, toujours impeccable, reste sur le même genre depuis quelques temps. Dommage que le cinéaste utilise trop sa plastique pour attirer le spectateur, au lieu de lui proposer d'autres palettes de jeu (comme pour Mouret avec l'excellent Caprice, ou Ridremont pour le singulier Dead Man Talking). A force de multiplier les pistes, Améris ne développe rien et passe son temps à esquisser des sujets qu'il ne maîtrise pas (solitude, crise économique, relation familiale). Nouvelle grosse déception après celle de 2012, L'homme qui rit.