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L'impression d'ensemble fait plus téléfilm que film... L'histoire aurait pu servir de base pour une bonne comédie, mais là, ça ne fait pas crédible, trop caricaturale, un peu Surjouée... Et malheureusement, ça ne fait pas rire, tout juste sourire...
Histoire originale et personnages attachants, c'était plutôt une bonne comédie ! j'ai bien aimé, 3/5
La Belgique exerce sur moi un charme particulier et plus spécialement la région de Namur où j'ai vaqué jadis à plusieurs reprises pour des raisons à la fois "familiales" et touristiques. On y est dépaysé et les gens y sont naturellement sympathiques; certaines expressions désuètes employées par ceux-ci rajoutent de la saveur au charme des séjours que l'on peut y passer. Or, il se trouve que Benoit Poelvoorde est originaire de ce coin du plat pays. Il usa sûrement bon nombre de pantalons sur les fauteuils du cinéma Eldorado, pour peut-être dessiner le projet fou de devenir un jour comédien. Non content d'être un pays sympa, le Royaume de Belgique nous offre aussi les talents de bons comédiens; en l'occurrence, le mystérieux Poelvoorde et l'énergique Efira. Ces deux-là orchestrent cette assez touchante comédie, qui raconte le rapprochement négocié d'un vieux garçon confronté à une pesante solitude et d'une jeune mère de famille aux manières très populaires. Paul-André est aisé financièrement à n'en plus savoir quoi faire, son immense villa est le théâtre de son ennui, sa statutaire Maybach lui sert de passnavigo et son majordome ( Francois Morel ) veille sur lui comme s'il était son chérubin. Paul-André regardant les actualités Gaumont, vieux garçon qu'il est, s'intéresse au cas d'une jeune mère de famille, Violette, dont les agissements alimentent les chroniques judiciaires. Il s'émeut de la détresse de la jeune femme, que l'expulsion menace et lui propose, pour tromper sa monacale solitude, contre grasse rémunération, de jouer les beaux-pères pendant trois mois pour mettre un peu de couleur dans sa morne existence de millionnaire. Tous deux jouent fort bien la comédie de l'amour, autour de laquelle sautillent deux jeunes ados, surpris par cette étrange alliance. Philippe Rebbot, génial dans "Mariage à Mendoza" met lui aussi son grain de sel dans cette love story sous contrat, dans le rôle du frère de Violette.
L'observateur aiguisé que je suis remarque que la majestueuse Villa Paul Poiret, qui sert de demeure sans âme à Paul-André, fut aussi le lieu du tournage qui opposait, dans un autre registre Gérard Lanvin et Niels Arestrup, faisant la gueule tous deux avec talent dans "96 heures".
Une comédie légère, teintée de bons sentiments, qui met sur un piédestal l'un des pires fléaux de l'existence, la solitude.
L'observateur aiguisé que je suis remarque que la majestueuse Villa Paul Poiret, qui sert de demeure sans âme à Paul-André, fut aussi le lieu du tournage qui opposait, dans un autre registre Gérard Lanvin et Niels Arestrup, faisant la gueule tous deux avec talent dans "96 heures".
Une comédie légère, teintée de bons sentiments, qui met sur un piédestal l'un des pires fléaux de l'existence, la solitude.
Ciné2909
Après Les émotifs anonymes, Benoit Poelvoorde et le réalisateur Jean-Pierre Améris se retrouvent pour une nouvelle comédie. Il est important de le préciser parce qu’on se met à douter devant le film et on se demande même où cet humour a bien pu se planquer, peut-être dans le frigo ? Le seul élément un tant soit peu intéressant qu’on peut trouver à Une famille à louer c’est cette relation amour / haine qu’entretiennent les personnages de Paul-André et sa mère. Pour le reste, ce n'est pas fameux et on déplorera aussi qu'entre l’acteur belge et Virginie Efira, on ne décèle aucune alchimie plombant un peu plus ce film où tout sonne faux.
Une comédie romantique et sentimentale assez réussie. Rien de très transcendant mais le scénario change un peu de l'ordinaire avec ce riche homme solitaire qui veut louer une famille pour savoir comment cela se passe.
Une comédie dramatique hautement recommandable , ça à le mérite d’être bien écrit et bien interprété
alors ne vous en privé pas .
alors ne vous en privé pas .
4/5 C'est une comédie tendre, forcément invraisemblable comme un joli conte, mais si bien joué par les protagonistes que tout passe et que j'aurais bien voulu en avoir encore un peu plus.
Une comédie pas très inspirée, par contre Virginie Efira confirme qu'elle est une comédienne épatante.
Poelvoorde est à l'aise comme un poisson dans l'eau en névrosé qui déteste la poussière et le désordre. En écoutant les doléances de Virginie Efira qui clame son amour pour ses enfants et se plaint de l'injustice qui la frappe, lui si seul et si riche a envie de fonder, lui aussi, une famille. Pourquoi ne pas louer celle d'Efira ? C'est un film d'acteurs. Ils sont superbes et enlèvent le film. Ca rigolait dans la salle
Alors qu’Améris avait réalisé en tant que dernière oeuvre un « Marie Heurtin » touchant et tendre, il s’attaque à ce qu’on pourrait appeler un « remake du pauvre » d’une comédie américaine datant déjà de plus de dix ans. Benoît Poelvoorde, démarche hésitante et voix en demi-teinte, se débrouille assez bien dans un film aux qualités et défauts mal dosés, qui oscille entre drame et comédie sans jamais savoir quoi choisir ni où se placer. Cela commence avec un véritable charme, une réalisation amenante, des personnages attachants, des moments drôles et justes, mais le flot d’idées s’essouffle alors qu’arrive bien trop rapidement un milieu qui échappe malheureusement à la comédie (avec ses calembredaines réussies et le comique d’exagération futé) pour se suspendre dans une espèce d’humanisme usant qui aurait presque comme symbolique un canard avec une patte en moins et à la gueule décharnée, avec en plein milieu un grog pif camard. On passe d’un extrême à l’autre, de l’aspect brodequin risible des parallèles de la vie active (entre richesse et pauvreté, être servi et devoir tout faire soi-même, entre ordre et désordre) à une sorte de misérabilisme conspuant et raté, avec une Efira qui fait tâche à côté de Poelvoorde, qui, lui, est réellement un bon acteur et qui n’a pas besoin de sur-jouer pour se laisser savourer. En fait même à côté de l’actrice qui interprète sa fille (Pauline Serieys), elle ne parvient à rien : on a même l’impression parfois que Efira jouerait mieux la fille que la mère, ce qui donnerait un aspect plutôt amusant à l’histoire, mais peu importe. « Une famille à louer » n’est qu’à moitié abouti et à moitié gâché, sinon cela reste un bon moment à passer, sauf qu’on garde en bouche comme un goût désagréable de loupé. Même si ça paie moins, Améris ferait mieux de revenir à des oeuvres plus intimistes que des comédies grand-public bâclées et rabâchées.
Comédie un peu pathétique et prévisible. On rit de temps en temps. Un bon moment mais sans plus.
Une comédie dépressive menée par le royal Poelvoorde, l'aguichante Virginie Efira et l'hilarant François Morel dans un second rôle. Un peu téléphoné mais charmant. Inférieur cependant au joyau qu'est "Les Émotifs Anonymes".
Cinéphiles 44
Pourquoi lorsque l’on a une famille on trouve ça pénible et lorsque l’on en a pas, on trouve ça triste ? Après ses derniers drames, Jean-Pierre Améris a souhaité répondre à cette question à travers la fraicheur d’une comédie. Cette comédie très légère à l’ambition modeste n’a que pour seul objectif de faire sourire. Le duo belge Benoît Poelvoorde et Virginie Efira se retrouve dans la peau d’un homme et d’une femme qui font le pari du bonheur. Mais les deux acteurs sont constants, ne surprennent pas et ne nous réserve aucune surprise. Une Famille à louer est une comédie du terroir et franchouillarde qui se regarde en fin de dimanche à la télévision avec une baguette de pain et un bon bout de fromage. Attendez donc quelques mois qu’il passe sur TF1 plutôt que de faire le déplacement au cinéma.
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très bon petit film très bien joué par tous les acteurs, bonne histoire, bonne mise en scène, rien à redire du cinéma authentique qui fait du bien à l'ére des blockbuster aseptisés, merci le cinéma francais pour ses petits moment de tendresse
Gros charme, tendresse, drôle mais pas seulement! Nous (on était trois) on a vraiment aimé ce conte familial bien interprété, pas si attendu (la "cendrillon" a quand même deux enfants de deux pères différents, et le prince charmant est sous antidépresseur) et le ton décalé de Jean-Pierre Améris, qui à son habitude s'intéresse à des anti-héros. A voir!
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