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Votre avis sur Une Famille à Louer ?
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Une bien belle comédie romantique où deux personnages que rien ne peut lier se retrouvent dans une famille recomposée. C’est touchant grâce au naturel de ses membres et quelques moments d’analyse sociale qui sonnent justes. Le talent de l’imprévisible Benoît Poelvoorde et de la talentueuse Virginie Efira emporte le tout dans un ton cocasse et dynamique.
Comme disent les Beatles : money can't buy me love. Tout l'argent du monde, ne peut pas acheter l'amour. Pourtant, quand deux êtres étaient faits pour se rencontrer, même dans des circonstances où l'un fortuné se paie les charmes non sexuels de l'autre infortunée, l'amour se révèle. Virginie Efira est pétillante. Benoit Poelvoorde est coincé et maniaque comme jamais. Les ados sont très bons dans leurs rôles de gens pénibles qui se mêlent de ce qui ne les regardent pas ou vivent pour eux avant tout. Il manque peut-être un brin d'humour ou de tristesse pour faire basculer le film sur le plan émotionnel.
Assez caricatural: le noir fait du foot, l'ado se rebelle, la mère ne peut s’empêcher de forniquer, et voler, au lieu de faire le ménage, parce qu'elle est pauvre, et le riche déprime... mais le tout est sauvé par un casting en or, et reste drôle, malgré quelques scènes dérangeantes: j'ai tiqué quand il décide que tout le monde devrait faire ce qu'il ordonne, qu'elle sourit, et qu'il décide de se contenter d'un sourire niais au lieu d’expliciter son avis.
À l'image d'un Benoît Poelvoorde étonnamment calme, "Une Famille à Louer" est empreint d'une certaine sobriété dans le traitement de son pitch amusant
spoiler:
(collision entre 2 mondes (Paul-André a tout sous la main, Violette doit voler au supermarché pour nourrir sa famille), la déprime (pilules, musique triste et livre sur le trou noir) opposée à la vie bruyante, Violette étonnée de ne pas avoir à coucher avec Paul-André
), ce qui a l'avantage d'éviter l'abondance de clichés spoiler: (il y en a quand même quelques-uns ici et là, comme le fait que Paul-André soit jamais allé au supermarché, que Violette ne connaisse pas les amuse-bouches, que les riches vont voir leur mère le week-end alors que les pauvres font des pique-niques tous les dimanches, et bien sûr la fin téléphonée)
et de dépeindre des protagonistes non caricaturaux spoiler: (les enfants par exemple sont très bons, entre le jeune plein de vie et l'aînée qui questionne tout)
mais aussi l'inconvénient d'offrir un résultat au rythme trop léger (la mise en scène de Jean-Pierre Améris manque parfois de panache) et à l'humour insuffisant spoiler: (Violette bourrée, le "J'ai vu sa nuque", la porte de frigo, le vouvoiement, le ballon dans la tête de la mère de Paul-André, Violette qui met KO un vigile, Paul-André qui prend les choses en main (les règles, les courses, le ménage))
. Si on pourrait reprocher au film d'éviter de tomber dans un registre trop sérieux sur des thématiques graves spoiler: (la solitude et la pauvreté sont dépeintes de façon peu tragique)
afin de rester dans le carcan du film familial, le scénario dévoile quand même quelques bonnes touches d'émotions spoiler: (Paul-André ému que Auguste lui fasse la bise, Lucie qui pète un plomb quand elle apprend le contrat entre sa mère et Paul-André, Paul-André rabroué quand il défend les ambitions de Violette pour être assistante de direction, la mauvaise relation entre Paul-André et sa mère, Violette qui pleure quand Paul-André n'est pas là)
et des situations familiales véridiques spoiler: (le resto pirate, les disputes mère-fille, raconter des histoires avant d'aller dormir (sur la charpie!!!), faire les maths avec le fils, chanter tous ensemble dans la voiture dans un beau moment de complicité, tout le monde à table au dîner mais chacun fait son truc dans son coin)
, tout en mettant chacun face aux manques de sa vie spoiler: (Violette a beau se satisfaire de sa vie, il lui manque un homme, de l'argent et de l'épanouissement professionnel (elle ouvre sa boîte à la fin); Paul-André a besoin de gens autour de lui)
. Côté casting, Virgine Efira est toujours aussi lumineuse, Benoït Poelvoorde séduit en plus nuancé que d'habitude et Caliste Broisin-Doutaz et Pauline Serieys campent des enfants adorables. Bref, "Une Famille à Louer" aurait pu faire plus dans le rythme, l'humour et surtout le drame mais le film suffisamment d'atouts pour passer un bon moment.
), ce qui a l'avantage d'éviter l'abondance de clichés spoiler: (il y en a quand même quelques-uns ici et là, comme le fait que Paul-André soit jamais allé au supermarché, que Violette ne connaisse pas les amuse-bouches, que les riches vont voir leur mère le week-end alors que les pauvres font des pique-niques tous les dimanches, et bien sûr la fin téléphonée)
et de dépeindre des protagonistes non caricaturaux spoiler: (les enfants par exemple sont très bons, entre le jeune plein de vie et l'aînée qui questionne tout)
mais aussi l'inconvénient d'offrir un résultat au rythme trop léger (la mise en scène de Jean-Pierre Améris manque parfois de panache) et à l'humour insuffisant spoiler: (Violette bourrée, le "J'ai vu sa nuque", la porte de frigo, le vouvoiement, le ballon dans la tête de la mère de Paul-André, Violette qui met KO un vigile, Paul-André qui prend les choses en main (les règles, les courses, le ménage))
. Si on pourrait reprocher au film d'éviter de tomber dans un registre trop sérieux sur des thématiques graves spoiler: (la solitude et la pauvreté sont dépeintes de façon peu tragique)
afin de rester dans le carcan du film familial, le scénario dévoile quand même quelques bonnes touches d'émotions spoiler: (Paul-André ému que Auguste lui fasse la bise, Lucie qui pète un plomb quand elle apprend le contrat entre sa mère et Paul-André, Paul-André rabroué quand il défend les ambitions de Violette pour être assistante de direction, la mauvaise relation entre Paul-André et sa mère, Violette qui pleure quand Paul-André n'est pas là)
et des situations familiales véridiques spoiler: (le resto pirate, les disputes mère-fille, raconter des histoires avant d'aller dormir (sur la charpie!!!), faire les maths avec le fils, chanter tous ensemble dans la voiture dans un beau moment de complicité, tout le monde à table au dîner mais chacun fait son truc dans son coin)
, tout en mettant chacun face aux manques de sa vie spoiler: (Violette a beau se satisfaire de sa vie, il lui manque un homme, de l'argent et de l'épanouissement professionnel (elle ouvre sa boîte à la fin); Paul-André a besoin de gens autour de lui)
. Côté casting, Virgine Efira est toujours aussi lumineuse, Benoït Poelvoorde séduit en plus nuancé que d'habitude et Caliste Broisin-Doutaz et Pauline Serieys campent des enfants adorables. Bref, "Une Famille à Louer" aurait pu faire plus dans le rythme, l'humour et surtout le drame mais le film suffisamment d'atouts pour passer un bon moment.
L'idée de départ est sympa mais le scénario se perd dans les bons sentiments et le manque d'humour. Au final, difficile de croire à cette histoire qui n'est pas exploitée dans le registre de la comédie (donc étrange !)
2,6/5
2,6/5
FaRem
L'idée de départ est bonne, mais par manque d'idées, le réalisateur n'arrive pas à aller au bout des choses ni à être tranchant ce qui fait que ça devient malheureusement très répétitif en plus d'être prévisible, car il se contente de montrer uniquement la différence entre les milieux de ses deux personnages. Le film tient avant tout sur la performance de Virigine Effira et surtout Benoit Poolvoorde qui est à la fois drôle par ses maladresses et touchant, car pour en arriver là, il faut vraiment être au bout et se sentir seul. Un film qui est donc trop classique, ça manque d'humour et de folie, ça peut se laisser regarder, mais sans plus surtout quand on sait que ça aurait pu être bien meilleur.
Audrey L
Un riche homme souhaite louer une famille afin de savoir s'il est prêt à s'engager sur du long terme avec une femme et ses enfants, plus tard, sauf qu'il tombe sur une femme sans emploi, avec des problèmes de justice, qui aime bien "sortir" avec des hommes régulièrement... On est bien souvent à deux doigts d'un Pretty Woman à la française (Benoît Poelvoorde en Richard Geere et Virginie Efira en Julia Roberts : pourquoi pas), tant sur le scénario que sur les ressorts amoureux de ce genre de comédie sentimentale, éculés au possible mais qui font toujours leur petit effet. On ne cherchera pas la crédibilité ni même la vraisemblance, on se contentera de sourire aux quelques gags sympathiques comme le riche qui s'étonne d'aller faire les courses comme si on proposait à un enfant de faire un tour à la fête foraine... Mais le rythme a souvent du mal à suivre, et de très grandes similarités avec Les Émotifs Anonymes donnent des airs de déjà-vu désagréables : Benoît Poelvoorde joue quasiment à l'identique par moments, et l'on sent dans le point de vue copier-coller du réalisateur qu'il s'agit d'un même homme (Jean-Pierre Améris)... Si l'on avait adoré son précédent film sur la tendresse portée aux gens timides, ici on ne s'attache clairement pas autant aux personnages (sauf le petit garçon, peut-être), et le final est complètement raté : on lance la musique beaucoup trop tôt et à un volume trop fort (on assiste à une longue scène de dialogues où l'on ne comprend pas un mot), et l'on coupe net sans savoir ce qu'il advient ensuite, ce qui nous intéressait quand même... Le casting est sympathique, quelques situations sont bien trouvées, mais difficile de ne pas voir un mix entre Pretty Woman et Les Émotifs Anonymes.
Avec en tête d'affiche deux acteurs belges, cette comédie française se meut dans les courants bien connus de la romance. On a donc le couple que rien ne destinait à se rencontrer qui bon an mal an vont nouer une relation qui va déboucher sur la fameuse romance. Le point de départ est pourtant intéressant : un riche homme dépressif pense qu'avoir une famille va lui apporter le bonheur et ce en voyant une mère de famille en situation de précarité à la télé. Il va lui proposer, contre épongement de ses dettes, de faire un essai dans sa famille. On le voit bien entre ce bourgeois rigide et cette famille de prolos pleine de vie le contraste est total. Malheureusement si le film à quelques moments de grâces, les personnages et les situations sont trop grossièrement écrits pour nous faire, ne serait-ce qu’un peu croire à la situation. On ne croit décidément jamais vraiment à cette histoire d'amour qui est censée naître devant nos yeux. Si les performances de Benoît Poelvoord et Virginie Elfira séparément sont plutôt convaincantes, la sauce ne prend jamais et reste comme une mauvaise vinaigrette en deux phases qui ne se mélangent pas. C'est distrayant, mais finalement, outre l'absence d'originalité, cela reste vraiment ras les plaquettes niveau histoire, voire cherchant du pétrole pour l'humour. À voir à la rigueur pour meubler une soirée de désœuvrement.
J'aime bien les deux acteurs principaux, mais j'ai beaucoup moins aimé que Les émotifs anonymes, du même réalisateur. Comme dit un critique, une sorte de sous Pretty Woman. Se laisse néanmoins regarder, mais on n'y croit pas une seconde, et cette pointe de misérabilisme ne devrait pas être. La moyenne, principalement pour les deux acteurs.
Un film pas terrible très décevant longue on sait comment ça va finir malgré des têtes d affiche qui essaye de mettre de la valeur
Un film globalement fade, mais pas mauvais. Benoît Poelvoorde livre une performance basique. Une histoire parfois touchante mais trop rare à mon gout.Le personnage de Virginie Efira est intéressant malgré tout.
Sympathique petite comédie Française familiale que l'on oubliera cependant assez vite. Le film passe vite et nous divertit. Benoit est en pleine forme. Parfaite pour un mois d'août. 3 étoiles. ----Août 2016----
Roub E.
On ne va pas se leurrer, pas besoin d'être extra lucide pour comprendre dès le début comment le film va se finir et il faut bien reconnaître que la dernière partie du film est franchement pénible. Et c'est bien dommage car dans la première partie le film réussi à être amusant. Poelvoorde est toujours parfait dans les rôles de dépressif et d'inadapté et Virginie Efira lui donne bien le change en mère de famille pleine d'énergie mais au bord de l'explosion et les deux enfants sont eux aussi très convaincants. Ce début de film a un ton enlevé, enjoué et décalé qui le rend sympathique, mais tout cela avant qu'il ne devienne trop conventionnel et commun.
Stephenballade
Malgré un pitch de départ à l’éthique contestable, "Une famille à louer" se révèle être une bonne petite surprise. Pourtant, les premières images ne sont guère encourageantes ! Autant suivre comme son ombre le majordome d’un homme richissime est original, autant reproduire cet exercice de style sur Violette tourne à l’agacement. Et que dire de l’entrée en scène de Benoît Poelvoorde, lui qui a pour habitude de présenter son personnage sous les traits les plus abrupts qui soient ? Limite on pense alors avoir affaire à une comédie pauvre et sans saveur. Mais c’est sans compter sur la fraîcheur, la beauté et la spontanéité de Virginie Efira. Alors que la plupart des spectateurs l’ont connue d’abord comme animatrice de télévision, elle continue à nous surprendre pour notre plus grand plaisir, grâce donc à son naturel, même si elle semble se spécialiser dans la comédie romantique. Dans cette nouvelle comédie de Jean-Pierre Améris, elle constitue pour ainsi dire le moteur de l’histoire, et cela en dépit du fait que son personnage Violette n’a rien demandé à personne. Pleine de vie, pleine d’envies, pleine de rêves, pleine de volonté, elle ne cesse jamais d’y croire et entre en total contraste de Paul-André, dont la psychologie est diamétralement opposée à celle de Violette. Aussi je considère que faire évoluer le jeu de Poelvoorde doucement mais sûrement au gré du caractère de son interlocutrice a été non seulement bien vu mais aussi particulièrement réussi. En effet, timide, introverti, dépressif, il a du mal à exprimer ce qu’il ressent, ce qui amène quelques petites maladresses certes parfois navrantes mais résolument touchantes. On a tout de même droit à quelques situations cocasses, quelques répliques amusantes, surtout quand elles viennent de la bouche des enfants (la vérité sort-elle vraiment d’eux ?) à propos du prénom Paul-André. Alors voilà, aussi incroyable que cela puisse paraître malgré un scénario à la fois invraisemblable et prévisible, le charme opère peu à peu tout simplement parce que ce sont la sensibilité, la fragilité et la délicatesse de chacun qui vont prendre le dessus et toucher le spectateur, n'étant les enfants (Pauline Serieys et Calixte Broisin-Doutaz) n'étant pas en reste non plus. A côté de ça, certains personnages secondaires sont un peu clichés comme le frère de Violette (Philippe Rebbot), le boulet pour qui on doit toujours être à sa disposition, ou comme et surtout Madame Delalande (Edith Scob) qu’on aimera détester avec ses grandes manières et ses points de vue d’un autre temps. Certes, on ne rira pas franchement à gorge déployée au cours de cette comédie romantique, mais Jean-Pierre Améris a su garder une espèce d’authenticité en signant une réalisation assez classique, certes assez proche du conte mais jamais très loin de la vraie vie. Le fait est qu’on ressort de ce film avec le sourire, avec le sentiment que ce long métrage nous a fait du bien. D’autant que le spectateur aura le sentiment que certaines choses sont remises à leur place par la morale pouvant être dégagée de "Une famille à louer" (le plus fort étant que ça ne parait jamais moralisateur !), ce qui donne à ce film un avantage indéniable : ce film peut être vu par tous de 7 à 77 ans, sans craindre la moindre vulgarité ou la moindre extravagance déplacée alors que « l’argent fait-il vraiment le bonheur ? » est une question clairement posée. Quoiqu’il en soit, ce n’est pas la comédie du siècle non plus, mais au moins cette comédie gentillette se suit agréablement tout au long de ses 97 minutes sans véritable ennui.
Une comédie pas terrible avec un duo d'acteurs belges. l'idée de départ n'était pas mauvaise si on va par là, mais quelle déception. Poelvoorde cachetonne tout simplement je l'ai trouvé un peu décevant. Pourtant je suis fan de cet acteur et EFIRA toujours dans les mêmes rôles.
Le seul qui s'en sort c'est PHILIPPE REBOT toujours aussi juste et le jeune acteur dans le personnage d'auguste.
Un comédie insipide
Le seul qui s'en sort c'est PHILIPPE REBOT toujours aussi juste et le jeune acteur dans le personnage d'auguste.
Un comédie insipide
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