Derniers Avis : Cake - Page 7

Film intéressant ne serait ce que pour découvrir Jennifer Aniston en névrosée suicidaire de Los Angeles (Attention sujet sensible).....Je dois avouer qu'elle impressionne par un mélange d'autodérision et de noirceur, ses traits sont tirés , expressifs et fatigués (belle composition) et le scénario plutôt plaisant entre les relations avec ses deux amis, dont sa femme de ménage, son groupe de réflexion et ses voyages au Mexique très intéressés.....Il faut dire que tout tourne autour du passé de Jennifer Aniston, et qu'elle effectue un travail su elle même, rendu avec précision par ses cauchemars......Le film a un ton à mi chemin de l'art et essai et du film grand public (je pense qu'il cible les deux) et la photo est belle en général, recherches de cadre, de lumière .....Les dialogues sont très évocateurs d'une dépressive et sonnent juste et culpabilisant.....Bref dur de rester indifférent au film, à son sujet comme à sa mise en scène, et au fond il peut faire du bien ce film , car il aborde un sujet sensible (le suicide) sans en faire une issue fatale....J'ai apprécié.....

Le nouveau film de Daniel Barnz est typiquement le genre de film qui ne vaut le coup d'oeil que pour la star en tête d'affiche. Plus qu'un film, une véritable performance d'acteur, de préférence à contre-emploi qui attise la curiosité et attire les foules. Des films du genre ont en a eux pleins et parfois certains était plus réussi que d'autres mêmes si ce genre d'exercice se révèle souvent décevant car mis à part la prestation de la star rien ne ressort vraiment du film. Mais ici les choses seront un peu différentes. Pour ce qui est du scénario celui-ci se montre plus intéressant que prévu, explorant des pistes audacieuses s'en tomber dans le pathos ou le tire-larmes traitant son sujet avec pudeur et un certain détachement n'explicitant jamais vraiment les troubles du personnage, ou s'attaquant de manière frontale à l'accident, tout est laissé dans le flou et à la supposition du spectateur. Néanmoins il ne sera pas difficile de comprendre l'histoire du personnage et de deviner ce qui s'est passé faute principalement à la mise en scène, ou du moins l'absence de celle-ci, mais cette manière détourné de parler des choses et plutôt appréciable. Mais ce qui intéresse surtout le réalisateur c'est la performance de son actrice et en raison de cela il va faire les mauvais choix. Tout semble au final trop forcé et trop moralisateur, le cynisme du personnage de prime abord assez drôle révèle par la suite le cynisme du film et plus que ça son opportunisme. C'est le film à oscars académique par excellence où tout semble faux, trop de bons sentiments qui font plonger l'ensemble dans le misérabilisme alors que le film aurait du miser sur l'épuration et la sobriété. Toutes les bonnes idées perçus au début du film s'évapore donc petit à petit pour nous mener à un final facile dans sa symbolique, paresseux dans sa métaphore et incroyablement prévisible. Le film ne se brode que sur les clichés à l'image de la totalité des personnages qui deviennent assez vite agaçant avec une mention spéciale pour la femme à tout faire mexicaine au grand cœur qui se montre assez vite insupportable, le personnage étant trop cliché et trop empli de bons sentiments larmoyant. On ne s'attache donc pas au personnages, ce qui fait que l'on ne sera pas ému par cette histoire en raison de son traitement qui occulte ses meilleures aspects. La fascination pour le suicide, le côté malsain de la relation entre Claire et Roy, etc, tout les aspects les plus noires et paradoxalement les plus intéressants du récit sont oubliés au profit d'hallucinations bancales et sans intérêts qui au final ne mènent à rien et n'exploite même pas le sentiment de culpabilité du personnage. Au niveau de la psychologie on est donc proche du zéro et c'est dommage car la première partie du récit était vraiment réussi et promettait bien mieux. Pour ce qui est du casting tout tiens sur les épaules de Jennifer Aniston qui, même si elle livre une prestation honorable, n'est pas à la hauteur de la tâche. Ce qui au final se révèle être le gros défaut du film car pour un film qui mise tout sur la prestation à contre-emploi de son actrice, il rate le coche et l'aspect primordial du film, la seule chose qui vaut son intérêt. Ici Aniston n'est pas mauvaise loin de là mais sa prestation est à l'image du film, forcé. Elle ne tente pas le travail de composition et reste sur une prestation de surface, ce qui fait qu'elle ne crée pas l'émotion nécessaire et que son interprétation reste assez statique. Sinon pour ce qui est des acteurs secondaires ceux-ci s'en sortent admirablement, surtout Sam Worthington tout en retenue et en justesse, même si certains sont totalement sous-exploités et ne font que cachetonner comme William H. Macy, Felicity Huffman et Anna Kendrick. Pour ce qui est de la réalisation c'est assez générique, la photographie se montre assez fade, le montage classique et linéaire ainsi que maîtrisé et la musique est quasiment inexistante. Par contre gros point noir pour la mise en scène de Daniel Barnz qui est quasiment inexistante, aucunes idées ne s'en dégage et l'ensemble relève de la paresse tellement les mouvements de caméras sont limités. Il ne s'intéresse par particulièrement à filmer les personnages, à capter leurs regards pour saisir leurs démons et leurs doutes ni même à s'intéresser aux environnements. Parfois on se demande juste ce qu'il cherche à filmer car l'ensemble se révèle impersonnel et froid comme si au final il se désintéressait un peu de l'histoire qu'il tente de filmer, son travail étant purement fonctionnel. En conclusion Cake est un film pas terrible mais en terme de mélodrame il y a eu pire, car celui-ci dispose de relative bonnes idées et évite le pathos et les lourdeurs du tire-larmes ce qui fait que le visionnage n'est pas des plus désagréables, on ne s'ennuie pas et l'ensemble se suit avec fluidité et intérêt mais tout ce que le film ambitionne et tente d'accomplir est un ratage. La prestation de l'actrice n'est pas transcendante, le film tombe dans le misérabilisme et à un traitement très forcé tandis que la mise en scène à l'air de se foutre de tout. Ce qui fait que finalement on ne retiendra que très peu de choses du film, voire même rien du tout, pour autant celui-ci ne se montre pas agaçant et sait se faire apprécier durant le temps de projection et il trouvera surement son public car il n'est pas honteux ou totalement lamentable. C'est juste une entreprise ratée qui n'a pas su saisir ses innombrables qualités faute à une réalisateur relativement médiocre qui à pris de biens mauvaises décisions.

Quand la « girl next door » préférée des américains décide de faire du cinéma dramatique.

Règle d’or: pas de maquillage et garder les traits tirés, s’enlaidir est essentiel pour jouer les actrices. Ensuite, si possible trouver le scénario qui va faire pleurer dans les chaumières mais attention en toute subtilité, du drame mais pas de pathos.

La pauvre Jennifer Aniston s’est appliqué et elle a fait un travail correct, être naturel c’est du boulot. La petite aimerait bien un peu de reconnaissance et se donne sans compter.

Claire souffre et mime la souffrance, Claire n’a pas de problème d’argent et c’est déjà ça, Claire est en colère et on l’a comprend. Claire finit par nous gonfler et on est désolé, enfin Claire va mieux et on est content pour elle.

Malheureusement le film est mortellement ennuyeux et souligné d’une BO discrète mais qui finit par taper sur les nerfs.

Le scénario est, un peu comme l’affiche, dilué dans les bons sentiments. Quelques jolies bulles de tendresse avec la bonne espagnole mais rien de transcendant, à croire que certains films sont uniquement fait pour récolter d’éventuels prix.

Daniel Barnz est un gentil réalisateur mais un grain de folie lui ferait le plus grand bien.

Cake a créé l’évènement avec les nombreuses nominations de Jennifer Aniston pour sa performance d’actrice et même une nomination aux Golden Globes 2014. En tentant de casser son image de Rachel de Friends, Jennifer Aniston avait multiplié les comédies plus ou moins maussades et c’est enfin avec Cake de Daniel Barnz qu’un vrai rôle s’offre à elle.

Film dépressif à souhait, Cake est le récit de la difficulté de s’en sortir après un terrible accident. Le personnage de Claire, interprété par Jennifer Aniston est fort et poignant. Et, grande surprise, Jennifer Aniston qui avait perdu toute crédibilité dramatique depuis ses dernières années, nous surprend dans son rôle de femme complétement détruite et suicidaire. Elle est hantée par le fantôme de Nina, qui elle, a réussi à passer à l’acte. Avec le rôle de Claire, Jennifer Aniston signe très certainement le plus rôle de sa carrière.

Mais voilà, la personnalité de Claire est tout à fait repoussante tant elle est exécrable avec les aides qui l’entourent. Elle a une réelle volonté de ne pas s’en sortir mais d’en finir et à la longue on finit par en avoir ras-le bol et devenir comme Silvana, son aide-soignante. Claire est tellement détestable qu’au final, le spectateur ne développe pas de sentiment d’empathie pour elle.

Au final, Cake est doté d’un scénario basique mais qui est porté avec brio par une Jennifer Aniston surprenante.

Un sujet intéressant et une Jennyfer Aniston dans un registre peu ordinaire qui lui va plutôt bien! Les acteurs sont bons et les images très belles mais malheureusement ce film a quelques longueurs qu'on aurait aimé éviter. Quoiqu'il en soit un bon petit film qui nous prouve que Jennyfer Aniston ne sait pas faire que de la comédie!

Vendu comme étant l'unique excursion de Jennifer Aniston hors de la comédie, "Cake" est une petite curiosité. L'actrice de "Friends" sort de son domaine de prédilection sans trop de difficultés, et donne au film une dimension humaine, qui serait complètement absente sans sa présence. On sent une vraie implication de sa part, une envie d'aller jusqu'au bout, et franchement tant mieux ! Les trois premiers quarts d'heure, relativement contemplatifs, méditatifs même, sont lents mais captivants. Le reste du long-métrage est plus commun, plus plat. L'histoire de cette femme spoiler: recouverte d'une seule et même cicatrice tapissant son corps du genou à la joue, qui par son odieuse attitude fait fuir tous ses proches et - c'est un comble - se fait virer de son groupe de soutien,
paraissait encline à tous les pathos... Mais le scénariste et le metteur en scène ont eu la bonne idée de spoiler: ne presque rien dévoiler sur le probable accident qui a - supposons-le - détruit la vie de Claire. Ils en font planer l'ombre, tel un MacGuffin, avant de l'abandonner au profit de la sociologie.
Les seconds rôles (Adriana Barraza, Sam Worthington, Anna Kendrick) font le job, donnent juste ce qu'il faut pour obtenir le cachet quoi... "Cake" est au final un film intéressant mais assez mal agencé qui décrit avec douceur les relations humaines, non sans humour noir et moments crus. Le dernier plan est une belle métaphore spoiler: de la femme qui décide enfin d'aller de l'avant, de faire face à la vie...

Ce film est d'une grande beauté ! Bien que le scénario ne soit pas très original, Jennifer Aniston va jusqu'au bout de son rôle avec brio, démontrant à la perfection qu'une actrice habituée aux films comiques a la capacité de montrer autre chose.

Jennifer Aniston est remarquable dans le rôle de cette mère en souffrance. Une véritable performance, teinté d'humour et de sensibilité, qui s'apprécie, plus que le scénario, malgré tout très convenu.

superbe Jennifer Aniston, que l'on prend plaisir à découvrir dans un rôle bien plus dramatique que ceux auxquels elle nous a habitué. Néanmoins, sa performance ne suffit pas à nous faire apprécier ce film. Tourne en rond, la fin est vraiment tirée par les cheveux, et bien trop pleine de bons sentiments au vu de la longueur dramatique du film.

Un film beau et émouvant, pleins d'espoir concernant les personnes souffrantes de douleurs chroniques. Très bien joué par des acteurs prenants et investis dans leur rôle, Jennifer Aniston s'y distingue avec brio et montre qu'elle est adaptée à tout genre de film et pas que ses comédies habituelles! Je le conseille vivement!!

Le fameux rôle sérieux de Jennifer Aniston, la très connue Rachel de la série encore plus connue Friends, film quasiment vendu sur cette idée de voir Aniston dans son vrai premier rôle non comique, c'est donc pour ça que ce film m'a donné envie malgré que je ne l'attendais pas plus que ça sinon.

Il faut bien l'avouer, même si ça ne mérite pas un oscar, Jennifer donne tout ce qu'elle a et arrive à se démarquer de son imagine de Rachel, je l'ai trouvé très bonne dans ce drame, de là à dire qu'elle ne fera plus que ce genre de rôle j'en doute fort mais elle aura au moins eu le mérite de vouloir changer de style.
En tout cas elle joue ici une femme brisée et ce dans tous les sens du terme qui n'a plus vraiment gout à rien jusqu'au moment où elle s'intéresse à l'histoire de Nina, une suicidée qui faisait parti de son groupe de soutien.

Nous ne sommes pas face à un grand film, on ne peut le cacher mais ça n'est pas aussi faible et mauvais que ça, j'ai su rester devant cette histoire sans pour autant m'ennuyer, c'est plutôt simple et loin d'être aussi fort que ça le voudrait mais ce n'est pas non plus un gros cake raté, d'ailleurs "cake", c'est quoi ce titre sans dec ?!
'Fin bref, y'a pas foule de chose à dire sur ce drame, à part que Aniston, Worthington, Kendrick, Huffman et H. Macy font de l'assez bon boulot, le film est facilement oubliable, malgré le faite, je le répète qu'il n'est pas mauvais, juste qu'il n'a rien d'extraordinaire à proposer.

J'avoue ne pas être un grand fan d'Aniston, et que d'ordinaire, je ne suis pas un fervent défenseur de sa filmographie, cela dit, j'ai toujours respecté son parcours, et je pense que son statut de «grande star» est mérité. Il est clair, que j'ai été agréablement surpris en apprenant que Jennifer Aniston allait jouer dans un drame indépendant, j'étais même très curieux de voir le résultat.

L'ovation qu'a suscité la performance de l'actrice est bel et bien justifiée, car en effet, Jennifer Aniston est excellente dans ce rôle à contre-emploi et inattendu. Cake raconte la reconstruction chaotique d'une femme, accablée par la noirceur qu'a pris la tournure de son existence, handicapée et traumatisée par un mystérieux accident, et hantée par le suicide d'une connaissance de son groupe de soutien. Honnêtement, j'ai beaucoup aimé le film, et l'ai trouvé très touchant. J'ai trouvé la réalisation audacieuse, car en effet, beaucoup de détails nous échappent, et pourtant, le film arrive tout de même à garder un bon rythme. L'intrigue est plutôt simple, dans le sens où elle nous fait suivre le quotidien de sa protagoniste sans en faire des tonnes, ce qui n'en est pas moins intéressant.

La narration est captivante, dans la mesure où elle nous laisse découvrir le personnage de Claire (Jennifer Aniston), au fur et à mesure que l'histoire se met en place. Beaucoup de questions ne trouvent pas leurs réponses dans ce métrage, en effet, Claire a de lourdes séquelles, aussi bien physiques que psychologiques d'un accident dont on ne connaît pas les circonstances ; on apprend juste qu'elle y a tragiquement perdu son fils. Idem, pour son rapport à la mort de Nina, de son groupe de soutien (Anna Kendrick). On compte en fait, plusieurs scènes du long-métrage où une convaincante Anna Kendrick apparaît à Aniston, comme un fantôme.

Kendrick, qui joue Nina, semble en vouloir considérablement à Aniston, (du moins dans l'image que Claire, son personnage s'en fait, puisque c'est elle seule qui voit apparaître sa défunte connaissance). On peut alors supposer que les dires de Nina traduisent ce que Claire pourrait se reprocher vis-à-vis de sa mort, et qu'elle serait donc une sorte de personnification de la possible culpabilité du personnage de Jennifer Aniston. Dans tous les cas, ces questions ne trouveront pas de réponses, ce qui laisse une libre interprétation au spectateur.

Les personnages sont très touchants, on s'y attache, en particulier le duo Jennifer Aniston/Adriana Barraza qui dégage une forte et belle alchimie. Adriana Barraza, qui campe Silvana, qui est chargée de s'occuper de Claire dans le film, est très convaincante dans son rôle, et s'avère être un des personnages les plus attachants du long-métrage. On retient la performance de Sam Worthington, qui joue le mari de la défunte Nina, et qui livre une prestation touchante, campant lui aussi un personnage très amical, et attachant. Relevons également les apparitions discrètes mais notables de Lucy Punch, Felicity Huffman, Misty Upham et William H. Macy.

Porté par une musique et une ambiance très intimiste, des couleurs apaisantes et un casting de haut vol, Cake est un drame particulièrement touchant, un film d'une beauté qui marque, et fort émouvant. Mémorable.

Vu de l’extérieur, Cake ressemble fortement à un film fait uniquement pour prouver que son actrice principale peut supporter un rôle à contre-emploi. Jennifer Aniston, l’actrice de comédie romantique par excellence, l’héroïne de Friends et, il faut bien l’avouer aussi, celle qui doit recevoir autant de scénario mauvais que pouvait recevoir un certain Matthew McConaughey il n’y a pas cinq ans. Forcément, ce Cake serait donc intriguant ! Allait-elle être à la hauteur de ses ambitions ? (car disons-le honnêtement, ce n’est pas pour Daniel Barnz que le public allait se déplacer)… Et surtout, l’ancienne actrice de soap à l’Américaine pourra t’elle amorcer avec ce film (qui lui a valu une nomination aux golden Globes) un tournant de carrière ?

La réponse est plus ardue que prévu initialement puisqu’elle ne pourrait tenir dans un mot de trois lettres. Certes, interpréter un premier rôle de suicidaire sans maquillage est un rêve que bien des actrices doivent attendre…mais il convient d’y être à la hauteur en obtenant un scénario aux personnages bien écrits….et force est de constater que Cake est imparfait !

Le petit problème n’est pas qu’Aniston ne révèle pas le défi. C’est plutôt que son personnage est finalement trop linéaire (et sa progression, son évolution peu exploitée) et que, même si sa mauvaise humeur révèle une drôlerie bienvenue, c’est encore dans ses petites mimiques muettes qu’elle se révèle excellente (et parfois à deux doigts de la comédie).

Cake va réussir à rassasier son auditoire à la fois par son casting (Sam Worthington et Anna Kendrick plus charmants que jamais) et par l’exploitation de son scénario par quelques jolies scènes. Seul bémol son côté assez prévisible et bien intentionné qui culmine avec une fin très convenue.

On retiendra surtout la performance d’Adriana Barraza, excellente en femme de ménage soumise et qui ravira à elle-seule au moins trois scènes de ce mélo sympathique.

Une belle surprise

Attention sortez les mouchoirs çà va pleurer dans les chaumières........ Certes c'est un film bourré d'émotions qui peut du coup paraître facile mais le scénario évite quelques écueils trop larmoyants pour se concentrer sur cette femme en proie à de grandes douleurs physiques dont on peut regretter que rien ne soit dévoilé avant les trois quarts du film....... Jennifer Aniston est étonnante et juste, ce qui la change.... tout comme est étonnante cette dénonciation d'un travers américain sur la gestion de la colère et les groupes de soutien qui ne soutiennent rien.......... Cake est un film sur la plus grande des douleurs et cette douleur est intime et solitaire........

Le synopsis est à l'image du film un peu flou et brouillon. Jennifer Aniston incarne avec réussite une femme qui est hantée par le fantôme d'une de ses "amies", elle est aussi en proie à de grande douleur physique et morale suite à un événement tragique qu'on ne connaîtra que vers la fin ce qui fait que pendant une grande partie du film, l'histoire tourne en rond au point de rendre le personnage de Claire énervant à force de se plaindre et de ne pas montrer ses émotions. Le sujet du film est fort et c'est avec une grande pudeur que Daniel Barnz arrive à le traiter, il ne tombe jamais dans la facilité ni dans le pathos, mais pour le coup, et même si je ne suis pas fan du larmoyant un peu plus d'émotion n'aurait pas été de refus.