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Jorik V
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3,5
Publiée le 12 avril 2015
A la lecture du sujet qui balaye des thèmes aussi lourds que le suicide, la dépression, le deuil ou la perte d’un enfant on peut avoir peur de tomber dans un film lourd et rempli de pathos. Et c’est une bonne surprise qu’à aucun moment le film ne tombe dans ce travers. Que ce soit au niveau de la musique discrète, du climat général plutôt neutre et du refus de tout dolorisme caché, on y sombre jamais. C’est une jolie chronique juste et téméraire au vu des sujets traités qui se suit avec beaucoup de plaisir. Le récit d’une femme qui doit réapprendre à vivre après un grave accident incluant la mort de son fils et le départ de son mari. Il est clair qu’avec un rôle de cette trempe Jennifer Aniston cherchait la nomination à l’Oscar. Elle ne l’a pas eue et a dû se contenter d’une nomination aux Golden Globes. Mais il ne faut pas oublier que la Rachel de « Friends » n’en est pas à sa première incursion dans le drame (peu se souviennent de l’oubliable « The Good Girl »). Il faut néanmoins avouer qu’ici elle est parfaite jusque dans ces moindres petites expressions. Elle sait être infecte sans le surjouer, elle sait nous émouvoir sans verser des tonnes de larmes tout comme on arrive à croire qu’elle sort d’un grave accident par sa gestuelle. Rien à dire, miss Aniston est en tous points impeccable et elle est l’attraction principale de « Cake ». Cependant, le film ne se limite pas à une performance à récompenses. La relation que cette femme blessée entretient avec sa femme de ménage, la toute aussi géniale Adriana Barraza, est touchante tout autant que celle qu’elle noue avec un homme aussi blessé par la vie qu’elle et incarné par Sam Worthington. La psychologie qui lie les personnages du film est probante et tout sonne juste. On reprochera peut-être le personnage du fantôme vu par Jennifer Aniston et joué par Anna Kendrick, quelque peu inutile, et des longueurs sur la fin. Mais quand on sait que le réalisateur est celui du navet « Sortilège » et le producteur celui de la série Z « Donjons et dragons », on se dit que « Cake » sort du four sous la bonne étoile.
Un mélange vibrant entre émotion et humour sarcastique. Jennifer Aniston abandonne son marque exaspérant de bonne copine pour livrer ine performance authentique et juste accompagnée d'acteurs du même niveau. Une bulle poétique
Larmoyant et contemplatif, Cake s’étire un drame sobre autour d’une femme marquée par une histoire tragique. Si Jennifer Aniston livre une performance étonnante, quoiqu’un peu poussive, le film de Daniel Barnz reste sur la réserve et mise trop sur le potentiel émotionnel de son sujet pour attirer la sympathie du public. Du coup, les plus sensibles seront probablement touchés par cette mère-courage malgré son tempérament détestable, tandis que les autres (nous, les cœurs de pierre) attendront un peu plus de profondeur et de sincérité… en vain. >>> Critique complète sur mon blog
Rien de bien nouveau sous le soleil du drame familial. Le scénario est assez insipide, convenu, attendu, sans aucune surprise. Cheminement classique du personnage vers la rédemption et le retour à la vie. On est loin de Rabbit Hole ou de The disappearance of Eleanor Rigby. Il faut dire aussi que la mise en scène a les mêmes défauts que le scénario. Il manque surtout une émotion qui ne surviendra que dans les toutes dernières minutes, trop tard donc. Au moins, le pathos est évité, c'est déjà ça. Le film était surtout attendu pour l'interprétation de Jennifer Aniston qui nous fait ici son Tchao Pantin. Sans maquillage, au naturel et même enlaidie, loin de Friends et de ses mauvaises comédies habituelles, elle s'en sort plutôt très bien. Parfois à la limite d'en faire trop mais ça passe (mais pas pour la nomination aux Oscar, ce ne fut que pour les Golden Globes et les SAG). Le problème est qu'on ne s'attache pas vraiment au personnage. Si elle casse tout de même son image, pas sûr que cela sera suivi d'effet. Elle est joliment entourée par Sam Worthington (pour une fois pas très bovin et très sexy), Adriana Barraza (inoubliable héroïne de Babel), le couple Felicity Huffman/William H.Macy et les beaux et talentueux Anna Kendrick et Chris Messina. Au final, cela se laisse regarder mais ne restera pas inoubliable. On peut s'en passer...
On ne la connaissait pas dans ce rôle dramatique, Jennifer Aniston a su montrer qu elle pouvait jouer cette tragédie à la perfection. Le sujet n'est pas anodin, et nous touche car peut nous arriver à tous. La souffrance, le manque, la dépendance... on le vit intensément ds ce film.
Ce film a un problème : celui de vouloir nous persuader à tout pris que Jennifer Aniston est une grande actrice. Alors oui pas de problème elle joue bien, mais est-ce qu'on était obligé de la voir pleurer et se tordre de douleur pour en être convaincu? Venant en au contenu : pas de grandes révolutions sur le plan scénaristique, trop de longueurs aussi, les hallucinations avec Anna Kendrick sont assez surfaites. La dépression de Claire est vécue comme une souffrance "physique" permanente, elle vit avec ses blessures et nous le ressentons. Elle est désagréable et acariâtre, mais c'est finalement ce qui la rend attachante. Personnellement même si ce côté la ne m'a pas déplu je trouve que ce type de personnage n'a rien d'exceptionnel. Le film bénéficie tout de même de quelques temps forts, et les dialogues ne manquent pas de crédibilité. Cake est le tournant dans la carrière de Jennifer Aniston, c'est sûrement la raison pour laquelle nous nous en souviendrons.
Obsédée par le suicide d'une membre de son groupe de soutien, Claire, une femme marquée par une terrible tragédie et souffrant tous les jours, décide de se lancer dans une sorte de quête pour comprendre ce qui a pu pousser sa camarade au suicide, l'occasion de remettre un peu d'ordre dans sa vie et de passer à autre chose. Si l'idée de départ est intéressante, "Cake" est malheureusement un drame qui s'avère tirer des ficelles un peu grosses, loin de la subtilité (malgré quelques belles idées) et n'évitant pas quelques longueurs. Là où le film s'avère réussi, c'est grâce à la performance de Jennifer Aniston dans un rôle auquel elle n'est pas habituée, l'actrice se montrant ici tout à fait touchante et bouleversante. Grâce à elle, le film se maintient à flot et maintient notre intérêt même s'il se fera rapidement oublier.
Après la soupe au "Sortilège" (2011) avec Vanessa Hudgens et Alex Pettyfer le réalisateur revient mais cette fois en délaissant le scénario en choisissant un de la liste A des scénario les plus convoités de Hollywood. Porté par la star Jennifer Aniston le film a pu faire parler de lui grâce à la performance de son actrice. Des personnages attachants et surtout un scénario qui évité l'écueil du pathos avec un côté doux-amer qui ne manque ni de cynisme ni de légèreté. Malheureusement le film dure 1h40 et en parait 2h.
Un film sans grand intérêt si ce n'est pour Jennifer Aniston, une révélation dans le rôle d'une mère badass endeuillée et sacrément amochée. Son premier vrai "grand" rôle. La chance du débutant peut-être...va falloir en faire d'autre maintenant.
J'avais hâte de voir ce film et j'en ressors un peu déçue. C'est l'histoire d'une femme qui a perdu son fils dans un accident de voiture, a été gravement blessée, elle est séparée de son mari et une connaissance a elle s'est suicidée. Tous les jours elle va mal et elle ne peut compter que sur l'aide de sa domestique très gentille et serviable. J'ai plutôt bien aimé mais j'ai trouvé ce film assez moyen car quand même on s'ennuie et c'est vraiment triste.
C'est l'histoire d'une femme qui ne va pas bien tant physiquement (cicatrices, problèmes moteurs lourds...) que moralement. Elle est sur le fil du rasoir : force de se battre ou bien suicide ? Le film dévoile par petites touches, façon puzzle, ce qui a bien pu se passer dans sa vie pour en arriver là... Jennifer Aniston est surprenante dans ce rôle dramatique mais vraiment crédible. On souffre avec elle. Le scénario possède quelques longueurs de-ci de-là mais l'histoire reste accrocheuse malgré tout car on veut vraiment comprendre ce qu'elle a subi et savoir si elle va se battre ou sombrer définitivement. On comprend dans les dernières minutes du film pourquoi un tel titre... Ce n'est pas le drame émouvant de l'année mais c'est simple et assez efficace.
jenifer aniston est quasiment irréprochable dans ce film qui lui a valut presque une nomination au oscar hélas le scénario est peu fouilit et j'ai eu du mal à m'émouvoir devant le sort de claire benett (jennifer aniston) ce qui du lui couter sa place au oscar.
Le film repose en grande partie sur l'interprétation toute en douleur de Jennifer Aniston, méconnaissable sans maquillage (sauf les cicatrices), mal fagotée et avec quelques kilos en trop. On peut regretter quelques scènes too much dans ce "rôle à Oscar" mais la mise en scène discrète mais habile s'efface pour ne pas sombrer dans le pathos. Jamais le film ne plonge dans la mièvrerie ou l'émotion facile, et Daniel Barnz manie même beaucoup d'humour avec brio. (...) Grâce à une interprétation solide, Cake tient parfaitement la route, faisant oublier ses maladresses, et offre le portrait d'une femme qui se redresse, jusque dans le dernier plan.
C'est vraiment très sympa, ce portrait de la dépression est plein de justesse et va bien au delà de ce que l'on voit d'habitude. Sans pour autant être exceptionnel, ce drame plein de bonté et de personnages complexes a de solides arguments pour convaincre les plus accroché à un cinéma qui explose de partout. Un petit peu de changement de temps en temps, ça fait plaisir. Fast and Furious 7 puis Cake, et voilà un bon petit apres midi.