Quatrième film du réalisateur Daniel Barnz après les inédits Phoebe In Wonderland et Learning To Fly, mais surtout l’imbuvable et très mauvais Sortilège qui revisitait La Belle Et La Bête avec des clichés à la pelle. Cake lui n’est pas tant clichés que ça, mais est rempli de bon sentiment alors qu’il aborde le sujet de la mort, de la dépression sous un aspect dramatique, difficile donc de croire en quoique ce soit. Les sujets du film sont faciles à dire car évident, savoir de quoi veut parler le film est une énigme dans tout dans Cake est floue car Barnz emmène son film sur plein de piste différente pour aller nulle part et repart directement sur autre chose. Cake est d’autant plus frustrant que dans son exploration du deuil et de la mort il s’avérait intéressant. -La suite de cette critique dans le lien ci-dessous- *FreshBuzzCinéma*
J'aurais dû lire les critiques presses - qui étaient mauvaises - au lieu de m'embarquer dans cette galère. On tourne en rond ! Au bout d'une heure l'action s'est limitée à une coucherie avec le jardinier et une expédition dans une pharmacie mexicaine pour acheter des anti-douleur. Film d'un ennui absolu.
Le parcours d'une riche americaine depressive apres la perte d'un enfant , pas vraiment joyeux et pas vraiment credible.Certes un role different pour l'actrice pas mal reussi mais l'histoire et la mise en scene sont souvent ennuyeux.
Un film qui ne fera vibrer que les fans de l'actrice principale et encore puisqu'elle est dans un rôle sombre. Le film est lent et peine à garder le spectateur éveillé.
Le film repose en grande partie sur l'interprétation toute en douleur de Jennifer Aniston, méconnaissable sans maquillage (sauf les cicatrices), mal fagotée et avec quelques kilos en trop. On peut regretter quelques scènes too much dans ce "rôle à Oscar" mais la mise en scène discrète mais habile s'efface pour ne pas sombrer dans le pathos. Jamais le film ne plonge dans la mièvrerie ou l'émotion facile, et Daniel Barnz manie même beaucoup d'humour avec brio. (...) Grâce à une interprétation solide, Cake tient parfaitement la route, faisant oublier ses maladresses, et offre le portrait d'une femme qui se redresse, jusque dans le dernier plan.
Comment survit-on à la mort d'un être cher ? Comment tente-t-on d'accepter le suicide d'une personne aimée ? Voici les thématiques abordées dans Cake, film qui permet à Jennifer Aniston d’emprunter une voie dramatique plus sombre que ses rôles habituels. Si cette dernière intrigue durant les premières minutes du film, son interprétation de Claire - femme brisée dans tous les sens du terme – finit par lasser en se montrant beaucoup trop répétitive. Même écorchée et sans maquillage, l'ex-héroïne de Friends tombe progressivement dans la caricature de la dépressive shootée aux médocs... Une prestation sans doute due à une mise en scène qui exagère constamment l'aspect tragique de cette histoire. Si le sujet de Cake pouvait donner lieu à de belles séquences sur le deuil, Daniel Barnz ne fait qu'effleurer l'essence de son sujet en se concentrant essentiellement sur le mal-être intérieur de ses personnages. Quand au propos final, il se dilue presque immédiatement dans un scénario trop creux et parsemé d’incohérences. Dommage, car certains plans particulièrement réussis laissaient entrevoir un indéniable potentiel. On retiendra surtout Cake pour la relation bienveillante entre Claire et sa domestique Silvana, un peu facile certes, mais où la douleur finit par s'atténuer grâce à l'écoute et l'attention. À noter aussi la prestation toute en retenue d'Anna Kendrick qui donne la légèreté nécessaire à son personnage. Quelques regrets donc, car si Cake n'est clairement pas un grand film, son inégalité constante l'empêche même d'être le sympathique film sans prétention qu'il aurait pu être.
A la lecture du sujet qui balaye des thèmes aussi lourds que le suicide, la dépression, le deuil ou la perte d’un enfant on peut avoir peur de tomber dans un film lourd et rempli de pathos. Et c’est une bonne surprise qu’à aucun moment le film ne tombe dans ce travers. Que ce soit au niveau de la musique discrète, du climat général plutôt neutre et du refus de tout dolorisme caché, on y sombre jamais. C’est une jolie chronique juste et téméraire au vu des sujets traités qui se suit avec beaucoup de plaisir. Le récit d’une femme qui doit réapprendre à vivre après un grave accident incluant la mort de son fils et le départ de son mari. Il est clair qu’avec un rôle de cette trempe Jennifer Aniston cherchait la nomination à l’Oscar. Elle ne l’a pas eue et a dû se contenter d’une nomination aux Golden Globes. Mais il ne faut pas oublier que la Rachel de « Friends » n’en est pas à sa première incursion dans le drame (peu se souviennent de l’oubliable « The Good Girl »). Il faut néanmoins avouer qu’ici elle est parfaite jusque dans ces moindres petites expressions. Elle sait être infecte sans le surjouer, elle sait nous émouvoir sans verser des tonnes de larmes tout comme on arrive à croire qu’elle sort d’un grave accident par sa gestuelle. Rien à dire, miss Aniston est en tous points impeccable et elle est l’attraction principale de « Cake ». Cependant, le film ne se limite pas à une performance à récompenses. La relation que cette femme blessée entretient avec sa femme de ménage, la toute aussi géniale Adriana Barraza, est touchante tout autant que celle qu’elle noue avec un homme aussi blessé par la vie qu’elle et incarné par Sam Worthington. La psychologie qui lie les personnages du film est probante et tout sonne juste. On reprochera peut-être le personnage du fantôme vu par Jennifer Aniston et joué par Anna Kendrick, quelque peu inutile, et des longueurs sur la fin. Mais quand on sait que le réalisateur est celui du navet « Sortilège » et le producteur celui de la série Z « Donjons et dragons », on se dit que « Cake » sort du four sous la bonne étoile.
Une grande partie du mérite de ce film poignant repose sur la performance de Jennifer Aniston, dans un registre dramatique que l'on ne connaissait pas. Sans effets superflus, sans gros sabots, le réalisateur nous expose les effets d'une profonde dépression sur une jeune mère de famille qui vient de connaître la douleur de perdre son jeune fils. Pas de pathos, pas de mouchoir, mais le mal de vivre de chaque instant parmi ses fantômes. Il ne se passe pas grand chose dans ce film, mais la progression de la narration par petites touches, par des rencontres successives, nous emmène peu à peu dans le tréfonds de l'âme de cette Américaine vivant dans un monde privilégié et qui a tout perdu. Du grand art.
Ça y est, Jenny tu as réussi ! Comme on dit en France, tu l’as fait ton “Tchao pantin” ! Après son rôle de ravissante idiote dans “Friends”, celui de jolies rigolotes dans de multiples comédies romantiques et plus récemment de nanas franchement barrées dans des comédies tout cours, l’actrice américaine s’offre son premier rôle sérieux. Comme Charlize Theron en son temps dans “Monster”, elle apparaît non maquillée et légèrement défigurée dans ce rôle de femme brisée physiquement (et accro aux antidouleurs) et brisée émotionnellement qui à force d’agressivité a fait fuir mari et amis pour ne laisser près d’elle que sa femme de ménage, seule à encore se préoccuper d’elle. Le suicide d’une des femmes de son groupe de soutien va provoquer chez elle un intérêt étrange et le rapprochement avec le mari de cette dernière. La performance de l’actrice est assez impressionnante, d’autant plus qu’elle porte sur ses épaules la presque totalité du film. Elle a réussi à se débarrasser de ses mimiques de comédie pour offrir un jeu épuré pour portraiturer cette femme en grande souffrance qui ne se raccroche à la vie qu’à coup de pilules. Le film n’est pas pour autant déprimant et les mésaventures de la protagoniste principale trouvent quand même parfois une certaine légèreté. Bon, on ne va pas se mentir, la trame du scénario est tout de même un peu prévisible et elle ne nous épargne pas l’incontournable romance, même si celle-ci reste au niveau du flirt amical et qu’elle n’est pas le cœur de l’histoire, ni le déclic qui amène la résolution des problèmes de Claire. L’ensemble demeure cependant une histoire assez subtile sur le travail de deuil portée par une actrice qui fait montre d’un talent que l’on soupçonnait, mais que l’on désespérait de voir un jour à l’écran. Un drame très réussi, injustement boudé dans les salles (à peine 2 millions de dollars de recettes) et qu’il faut pourtant vraiment voir.
Dans Cake, on découvre qu'Aniston peut être une vraie actrice.. En dehors de cette information relativement nouvelle‚ on découvre un drame peut être un peu trop fin qu'il faut réellement suivre pour comprendre. L'explication vient petit à petit de façon aléatoire parfois alambiquée. L'humour‚ noir‚ est néanmoins présent à certain moment. Dans l'ensemble ça se laisse regarder.
Film est bien sans plus au final. Jennifer Aniston a un rôle plutôt intéressant, ce qui change de ses rôles habitué le dans des comédies. Le défaut majeur de ce film est dans la lenteur de sa narration. Cela rend le film assez mou et c'est dommage car même si le film n'a rien de révolutionnaire, il aurait pu être beaucoup plus intéressant si sa mise en scène avait été de meilleure qualité.
Ce film n'est pas époustouflant. Le sujet ne m'a pas emporté sûrement, néanmoins, on suit ce personnage très bien joué par Jennifer Anniston, on pourrait presque ressentir la douleur physique ou psychique. Elle assure. Nos expériences personnelles orienteront peut-être les appréciations sur ce film. Je reste neutre pour ma part.
Un bon drame avec une bonne maitrise du sujet, beaucoup de non-dits, d'attitudes explicatives et souvent des dialogues piquants. Quelques conventions dans le traitement trop mesurées laisse quelques scènes sans grand intérêts. Aniston alaise dans ce rôle sombre, blessé et interrogatif. Au rendez-vous. Film à voir ! 3.5/5 !!!