Un très bon film avec Tom Cruise se passant dans les années 80. Un très bon biopic. Domhall Gleeson joue très bien un agent de la CIA. Doug Liman est un très bon réalisateur.
Je ne comprends pas la critique de la presse. Ce film vaut largement le détour presque aussi bon qu’un affranchi ou un Heat, Tom Cruise est excellent et tous les seconds rôles aussi avec une mention spéciale pour son épouse et son beau frère. Filmé en 35 mm le grain est présent et donne un côté vintage à cette histoire vraie passionnante des années 80.
Mené à un rythme tambour battant, le film raconte la vie rocambolesque de Bary Seal dans une mise en scène ultra musclée. Un bon petit film d'action qui se regarde avec un certains plaisir, pour voir comment va se terminer l’épopée de ce pilote d’avion doué, mais magouiller, manipulateur, mauvais père, mauvais mari, capable de rouler à la fois pour la CIA, les guérilleros nicaraguayens et le cartel de Medellin.
Enfin une facette originale autour de l'histoire de Pablo Escobar ! Ce dernier n'est certes pas le personnage principal ici, mais c'est l'un des rares films qui montre combien la réalité de ce caïd est complexe. On y découvre les manœuvres politiques, aussi bien côté Colombiens qu'US... Après, c'est Tom Cruise, donc faut qu'ça claque ! La réalisation est donc impeccable. Cette histoire de pilote, qui finit par monter dans un avion bien trop gros pour lui (et pour quiconque), est captivante. Dommage que la fin soit un peu vite expédiée...
Un biopic romancé et décontracté… Peut-être trop décontracté parce que les années Reagan aux Etats-Unis ce n'était pas vraiment la joie. Mais on passe un bon moment avec un Tom Cruise confondant souvent jeu d'acteur et kéké-attitude. On ne peut décemment pas détester un tel personnage, d'autant que dans cette histoire, il n'est que le dindon de la farce au milieu de personnages bien plus pourris que lui
Le sujet est passionnant, on peut regretter le manque de sens critique envers les agissements scandaleux des Etats-Unis et un zeste de désinvolture dans le traitement de ce sujet très grave mais le réalisateur prend la direction du pur divertissement, et c'est particulièrement réussi. On retrouve (enfin) avec plaisir un Tom Cruise dans un rôle plus sérieux où il ne doit pas sauver le monde.
American Made, dans sa version originale, se veut être un bopic du personnage de Barry Seal, pilote d'avion et trafiquant de drogues et d'armes, contrebandier, agent-double pour le compte de la CIA, du cartel de Medellín et de la maison blanche notamment. Forcément un peu romancée pour être adaptée sous forme de scénario. Un Biopic a portrait politique d'une époque qui est surtout et d'abord divertissant sur la vie rocambolesque du contrebandier Barry Seal incarné par un Tom Cruise. Il est certes dans un rôle dramatique mais très fun et souvent dans une interprétation au second degré. Plutôt que de faire de Seal un homme fascinant mais haïssable, le comédien transforme ainsi cet anti-héros en une personne sympathique et attachante, ressemblant finalement à la majorité de ses rôles au cinéma. Bref Le film est vraiment bon, prenant et divertissant pendant ses deux heures , la mise en scène de Doug Liman est superbe .
Le film repose à 70% du Tom Cruise et en vérité, si le scénario semble être respectée concernant ce personnage de Barry, la réalisation, certes prise sur un ton familier voire humoristique reste très décevante - on sent que c'est pas forcément bien préparé. Sinon, le film prend plutôt bien, le début est vite captivant.
Tom Cruise continue sa carrière un peu à la marge de ce qui se fait aujourd'hui à Hollywood, choisissant et menant des projets dont il est la star avant tout. Des prises de risques mesurées et souvent gagnantes pour un personnage qui dénote au milieu des films Marvel où les acteurs n'existent qu'à peine ou des projets pour le streaming. Tom Cruise mène sa barque à l'ancienne, et c'est tant mieux. "Barry Seal" c'est le film sur une époque qu'il a connue et où il est devenu une star. Un pur produit reaganien où l'argent sans éthique dirigeait le monde. Il faut avouer que cette mise en abyme est réjouissante, et que Tom Cruise renoue avec une verve qu'il avait mise de côté pour faire (plutôt bien) ses films d'action spectaculaires. Un jeu sous coke, c'est le cas de le dire. Le film n'existe réellement que par et pour lui. Car Doug Liman brocarde cette époque avec un certain académisme des années 2010: une fascination/répulsion d'une réussite illégale et osée que l'on dénonce tout en en faisant un vrai divertissement. On s'amuse à voir cet escroc abuser en toute impunité mais l'histoire est clairement balisée et raconte la même chose que bon nombre de biopics d'anti-héros récents. Un bon film, qui ne vaut que pour sa star.
Doug Liman et Tom Cruise associé pour nous narrer une histoire d'espionnage vraie, le résultat est sans surprise excellent. L'histoire de ce pilote un peu contrebandier débauché par la CIA pour infiltrer les narco trafiquants est dingue et hallucinante. La photo des images font penser à un reportage des années 70 et nous permettent de rentrer dans l'ambiance. Tom Cruise est comme à son habitude excellent. Un bon moment de film d'espionnage et d'infiltration, fun et jouissif
Cette histoire vraie est tout simplement hallucinante : Barry Seal, un ancien pilote de ligne, devient pour le compte de la CIA un espion de haute-voltige qui consiste à rendre compte des installations soviétiques secrètes sur le continent sud-américain. Mais, très rapidement, Barry Seal est repéré par le non-moins très célèbre Jorge Ochoa, un chef cartel proche de Pablo Escobar. Une histoire comme Hollywood adore mais qui se révèle à l'écran qu'en 2017. A la tête du navire, on retrouve Doug Liman - célèbre pour Edge of Tomorrow - Tom Cruise - qu'on ne présente plus et le sympathique Domhnall Gleeson. Pour ce dernier, j'ai eu beaucoup de sympathie car il réussit à tenir tête à Cruise qui est systématiquement présent dans chaque scène du film. A force, on pourrait croire qu'il est devenu mégalo envers sa personne (ce qui n'étonnerait pas grand monde). J'apprécie Tom Cruise mais je dois ici le reconnaître, l'acteur abuse de son charisme pour nous jouer un Barry Seal peu conforme à la réalité des faits : si le destin de nos 2 protagonistes paraît similaire, on a parfois l'impression que le monstre Cruise avale son personnage pour nous faire simplement du Cruise. Bref, je me comprends. Là où cela fonctionne dans Mission : Impossible notamment grâce à la durée (il s'est appropriée l'oeuvre sur 2 décennies), c'est plus difficile dans le cas présent. En revanche, la mise en scène est une réussite : l'oeil de Liman pour nous proposer un univers différent à chacun de ses films a le mérite d'être signaler. Sa caméra nerveuse et ses plans parfois grossiers renforcent le sentiment d'un monde en pleine accélération et où le personnage semble perdre pied avec la réalité. C'est assez innovant et rafraichissant surtout pour ce genre biopic souvent soporifique. Enfin, je souhaitais terminer par une révélation féminine : certes, Jayma Mays n'a que 2-3 scènes en procureure Dana Sibota mais elle exécute tellement bien son rôle qu'il en devient marquant. Barry Seal: American traffic est un Cruise-movie un peu terne. Si l'action et l'humour sont au rendez-vous, il est regrettable que la direction des acteurs soit centralisée autour de Tom Cruise. La durée de l'oeuvre conduit inexorablement à des longueurs qui poussent à l'ennui. Dommage !
A bien y regarder, c’est la démesure de ses actes et non leur nature intrinsèque, qui fait le héros (ou le anti-héros, la différence est parfois infime) américain. Chris Kyle, le “American sniper� ou Barry Seal, le pilote employé simultanément par la CIA et les Cartels colombiens, même combat. Motivé par l’appât du gain et par une sorte d’ennui existentiel, Seal abandonnera une carrière tranquille de pilote de ligne pour seconder la CIA dans ses coups tordus en Amérique centrale...et jouer dans le même temps la mule volante pour les trafiquants de Medellin. Au bout d’un moment, à force de voir des films consacrés à ceux qui ont abordé le rêve américain au premier degré, on en connaît les procédés par coeur : avec la déferlante d’argent facile qui dépasse les ambitions les plus folles vient la perte du sens des réalités et de toute prudence, qui finit par enrayer la mécanique bien huilée et entraîne la chute. Dans le cas de Barry Seal, elle sera tragique. Pourtant, à l’exception de quelques images fugaces, ‘American traffic’, lui, ne l’est pas. Au contraire, à travers le mélange de culot, d’exploitation cynique des failles du système et de souci de mettre sa famille à l’abri du besoin qui caractérise cette tête brûlée, le parcours à peine croyable de Barry Seal, entre 1975 et 1985, est traité avec un solide humour indirect, le filtre vintage concourant efficacement à la reconstitution d’une époque où l’Amérique ne s’était relevé des déconfitures de la décennie précédente que pour perdre le sens commun et plonger dans une frénésie de succès à remporter à n’importe quel prix. Paradoxalement citoyen modèle et père attentionné, le sujet est un joueur qui carbure à l’adrénaline plus qu’à l’argent, dont il ne sait finalement que faire et qui traîne un peu partout dans sa propriété, sommairement enterré dans le jardin ou planqué dans des valises et des sacs de sport. Tom Cruise, qui a enfin compris qu’il n’avait plus l’âge de jouer les jeunes premiers, s’efface derrière cet archétype du casse-cou convaincu que la chance sera toujours de son côté. Evidemment, on a déjà suivi cette histoire d’hubris américain et d’orgie délirante de billets verts, dans ‘Le loup de Wall street’ ou dans le moins connu ‘American bluff’ (qui gagne pourtant à être connu)...mais ‘American traffic’ ne la raconte pas plus mal qu’un autre.
Un bon film malgré une bande son qui dessert le film. le parti pris léger n'est pas parfois du meilleur gout mais Tom Cruise tient à bout de bras cette réalisation. On remarquera la terrible duplicité du gouvernement américain, une fois encore...