Derniers Avis : Barry Seal : American Traffic - Page 5

Un bon divertissement qui enchaîne les scènes et les intrigues a un rythme très élevé ce qui permet de ne jamais s'ennuyer, Tom Cruise est plutôt bien dans ce Biopic sur cet homme a la vie hors du commun. Ce personnage acquière tous de suite un fort capital sympathie de par son caractère tête brûler et très..."fun". On suit avec plaisir toutes ses aventures servie par une chouette bande son et un montage rapide et efficace. Après tous ça c'est quand même du déjà vue, que ce soit l'histoire de traffic de drogue ou celle du citoyen lambda qui devient un agent double du trafic de drogue/arme. La mise en scène, le montage... tous ça est bien fait dynamique et réussi mais encore une fois on a l'impression de ce retrouver devant du réchauffer . Rien ne vient vraiment ce démarquer et donc ce "Barry seal" ne marque pas particulièrement, surement qu'il viendra ce ranger et ce confondre avec les nombreux autre films du genre. En reste un moment sympa de cinéma avec de l'action et de l'humour. Un divertissement honorable.

un bon petit film d'action, sur le traffic de drogue ! Tom cruise est génial encore une fois il le montre dans ce film. Un bon scenario, bien haletant, et bien réalisé et bien ficelé.

J'étais passé un peu à côté de ce "Barry Seal" à sa sortie et ce fut une bien agréable surprise. Certes, on n'en attendait pas moins d'un film avec Tom Cruise qui est un grand professionnel en la matière. On a le droit à une oeuvre rythmée, groovy (chouette bande originale), avec une photographie splendide, non sans humour et avec un scénario dingue (et en plus véridique). Certes, la même histoire aurait pu être traitée de manière plus "sérieuse" et être tout aussi passionnante. Elle aurait sans doute gagner la faveur de plus de critiques. Mais l'aborder de manière comédie d'aventures par Doug Liman n'était pas si idiot. Cela fonctionne en tout cas très bien et n'oublie pas d'égratigner pour autant le gouvernement américain de l'époque. Mais avec ironie.

Une adaptation de faits réels et dramatiques, divertissante et rythmée, portée par le charisme de Tom Cruise heureusement tempérée par l’approche plus légère imaginée par Doug Liman dans le monde très sérieux des biopics.

Les dessous d'une politique Américaine des années 70/80, à travers les yeux de BARRY SEAL, un pilote de l'air hors-la loi, ayant existé. Un aventurier talentueux aux multiples figures. C.I.A, D.E.A, F.B.I, CARTEL DE MEDELLIN, voici les fréquentations de cet homme, toujours en danger, toujours prêt à repousser ses limites. C'est avec un grand plaisir que nous retrouvons TOM CRUISE pour incarner ce bon père de famille, un arnaqueur hors du commun jouant sur tous les tableaux. Une réalisation agitée, sans temps morts, à l'image de l'existence complexe de ce coursier des airs. Un bon divertissement.

Manquant de ce petit grain de folie, Barry Seal en a quand même sous le capot pour nous porter vers l'avant sans regarder dans le rétro.

Barry Seal, une histoire bizarre, un homme qui devient la coqueluche de l'administration américaine au moyen de son petit avion de touristes. On a peine à croire. Peut-être était-il un mytho qui a tout écrit de toutes pièces. Car il a écrit son histoire posthume. Une belle histoire peut-être inventer de toute pièce car l'homme est lui seul le seul témoin de cette histoire rocambolesque.

Dynamique et enlevée, la mise en scène ne permet guère l'ennui tandis que l'intrigue s'approfondit pour mettre au jour un double scandale, à la fois celui de l'arnaque d'un protagoniste décidé à profiter du système, mais surtout celui de la trahison étatique une fois ses objectifs atteints ou dévoilés. Tom Cruise suit ce cheminement en intensifiant son interprétation, d'un insouciant profiteur à un ennemi traqué conscient de sa fin imminente. Plus polémique et réfléchi qu'a priori.

Barry Seal raconte l'hisoire vrai de cet individu , qui bossait pour Escobar et pour le gouvernement américaine. Un bon divertissement. Tom Cruise est très à l'aise dans le rôle. On ne s'attend pas à voir un film à la scarface, la façon de filmer et les couleurs utilisées font qu'on a l'impression d'être à cette époque. Un bon film de gangster.

J'ai véritablement un problème avec ce genre de film au montage frénétique, rythmé qui ne décélère quasiment jamais. Ces films où l'on ne s'ennuie pas une seconde, où on a passé malgré tout un bon moment, mais où on aurait aimé avoir un peu plus de temps pour apprécier, digérer, analyser, profiter quoi!
- Hey, reste poli me lance ma femme. Y'a les enfants ! T'as une famille maintenant.
- Mais ma chérie.
- Y'a pas de ma chérie qui tienne et c'est pas un sac de billets qui changera la donne !
...
- Quoique ?

Alors oui, Barry Seal est comme un repas agréable où le serveur passerait son temps à regarder si vous avez fini pour vous amener la suite. Vos verres d'Apérol sont encore à moitié plein. Pas de problèmes, voici l'entrée. Le bougre, il ne vous laisserait même pas le temps de saucer ce délicieux beurre blanc avant de vous proposer la carte des desserts. Tout va trop vite.
Deux heures, on se dit pourtant qu'on va avoir le temps de décortiquer cette histoire de trafic de drogue abracadabrantesque "basée sur des faits réels" entre C.I.A, pouvoirs et narcotrafiquants. Mais non, tout s'enchaîne très vite et Doug Liman s'attache énormément à son personnage, certes sympathique mais embarqué dans une histoire aux ramifications et aux impacts si importants qu'on aurait aimé parfois s'en éloigner pour prendre le temps de s'insinuer dans toute la dimension politique d'un tel double-jeu. Mais non, le propos n'est pas là.

Ainsi, d'allers-retours entre Etats-Unis et Amérique centrale, ça escalade, ça empile les situations factuelles, ça décrit les risques, les enjeux personnels, les retournements de situations et on n'a aucunement le temps de se poser pour développer un quelconque attachement à un personnage comme Tom Cruise semble déjà en avoir joué des dizaines (avec panache néanmoins). On ne s'ennuie pas, c'est une certitude tant l'information s'enchaîne comme un journal de BFM-TV. Mais au final, à force d'être poussé comme ça, vers la sortie, on finit par l'attendre avec une pointe d'impatience.

"J'ai vu ce film plus par curiosité qu'autre chose. Je n'avais pas d'attente particulière, il y avait juste le synopsis qui m'intéressait.

Alors qu'ai-je pensé de Barry Seal : American Traffic ?

Un bon film, sans plus.

Le contexte historique et géopolitique est bien mis en place et assez intéressant, il apporte de bons questionnements. En revanche, l'intrigue est assez peu captivante, essentiellement parce que le film manque de protagonistes attachants. Le personnage principal est tellement pourri que je ne m'inquiétais absolument pas pour lui (même ses motivations ne sont pas aussi intéressantes que d'autres criminels au cinéma). On pourra noter la présence de bons rebondissements, bien qu'un peu prévisibles par moments, mais aussi de plusieurs facilités scénaristiques. De manière générale, le film est très bien rythmé. Le film tente de reconstituer l'ambiance des années 80 et des longs-métrages de cette époque et c'est vraiment réussi et efficace. Les décors des années 80 sont aussi très bien réalisés.

Barry Seal : American Traffic est donc un bon film. Son gros défaut étant seulement son personnage principal qui n'est absolument pas attachant. Peut-être que le long-métrage aurait dû se concentrer sur le contexte plutôt que sur Barry Seal...."

Autres critiques sur cineomax.over-blog.com

Divertissant et bourré d'ironie par rapport à son contexte politique. Un anti héros arnaqueur de première et véritable casse cou qui prends des risques complètement dingue et n'a peur de rien. Excellente prestation de Tom Cruise encore une fois.

Attention, révélations sur le dénouement de l'oeuvre.

J'éprouve une certaine fascination à l'égard de la carrière de Tom Cruise : si les acteurs de sa génération sont, pour une part, tombés dans la disgrâce ou peinent à tourner dans des films leur offrant des rôles principaux, il a su ne pas les imiter. Pour contrer cela, Tom Cruise est devenu producteur, et s'il peinait à intéresser le public avec quelques déceptions simultanées (Jack Reacher : Never Go Back et La Momie), le succès de Mission Impossible depuis la refonte de la saga (le quatrième épisode l'a complètement réinventée) assure à l'acteur une visibilité internationale unique.

Entre deux films d'espionnage, il produisait donc Barry Seal : American Traffic, film sur un aviateur jouant un rôle de mule auprès des Cartels d'Escobar, et d'informateur pour l'Amérique. Destinée à l'Américaine dénonciatrice d'un état qui sacrifie l'homme pour ses intérêts personnels, et laisse tomber l'outil après usage : Barry Seal représente cette nouvelle vague de biopics bigger than life, oeuvres sarcastiques nous présentant des vies peu connues du grand public.

Comme ses prédécesseurs, il romantise le tout et fait passer son personnage pour le héros de l'histoire, et comme tout bon film américain, critique l'Amérique, mais pas trop. C'est donc engagé, de moitié; ironique, mais sympathique. Tom Cruise est une enflure, mais son sourire rattrape le mal qu'il cause; dans le soucis de respecter son image de marque, il s'éloigne forcément de la réalité, jouant plus Tom Cruise le quinquagénaire beau gosse que Barry Seal le trafiquant un peu plus mauvais et mafieux.

Son Barry Seal, film très sympathique (tout autant que son protagoniste), prouve une nouvelle fois que Cruise reste l'une des références de sa génération, principalement du fait qu'il arrive à se réinventer au travers de ses rôles, tout en gardant sa personnalité. On voit Tom Cruise jouer Tom Cruise, avec de nouvelles nuances d'interprétation pour ne pas avoir de sentiment de répétition, au contraire de la Momie ou d'une suite de Jack Reacher. A voir, c'est un divertissement des plus honnêtes, et plutôt rafraîchissant au milieu de tous ces blockbusters qui se prennent au sérieux, sans se dire qu'ils devraient au moins se moquer de leurs trop nombreux défauts.

En acceptant le ton du film, gai, sarcastique (la blague sur le Nicaragua était très placée), ironique et impeccable, viré de toute goutte de sang, on apprécie finalement cette version américanisée d'une triste vie, mais fort sympathique et très dynamique. On le suit avec plaisir jusqu'à la venue de l'inévitable drame final, respecté à la lettre même avec Tom Cruise en rôle principal; un climax offrant une autre qualité au film, qui s'il était, jusque là, un peu trop lisse et propre, se conclue de manière soignée, stylisée et brutale, avec une fin réaliste et proche de la réalité, où Cruise ne sourit plus.

Au final, Barry Seal est un film très curieux : maîtrisé, bien rythmé (même si quelques lenteurs se font sentir), il affiche des couleurs type filtre Instagram quelque peu gênantes, tant elles gâchent la beauté des décors et des paysages, rendant le film superficiel, artificiel, sans pour autant le faire devenir plat et sans saveur. C'est cela qui surprend; on pourrait d'ailleurs y voir une sorte de représentation de la personnalité de Seal, qui, quand il est aux côtés de sa famille, est porté par une photographie sobre, belle et bien gérée dans ses éclairages et ses couleurs, tandis qu'elle vire à la simplicité des filtres, à n'utiliser que deux ou trois couleurs dominantes pour mettre en image le milieu superficiel de la mafia, où tes amis du jour deviennent tes ennemis à mort pour un pas de travers.

Il y a, dans la manière décomplexée de Doug Liman d'imager le milieu des cartels, comme un air de faire du divertissement avec une histoire triste, et si Cruise se donne à coeur joie pour faire de Seal un homme sympathique et haut en couleurs, Liman réussit parfaitement son passe-passe en nous dévoilant des scènes de vol efficaces et malines, toujours maîtrisées. L'homme n'est plus à présenter, son art non plus : c'est un maître du divertissement d'action, autant que du thriller décomplexé (comme il le prouve ici).

Le fait de tourner ce biopic comme une comédie permet à Tom Cruise de tourner en dérision son image Top Gun et agent secret superhéros. Son personnage est un modèle de coolitude mais cela dessert un peu le film en faisant presque oublier les enjeux dramatiques et politiques.

La façon de filmer et de narrer l'histoire de Barry Seal (ayant vraiment existé) s'avère plutôt originale : on a la voix off du héros qui raconte son passé, ou des cartes du monde expliquant ses trajets, ou même parfois de dessins animés ou des images réelles de Ronald Reagan, le tout sur fond de légèreté. Le cartel de la drogue en Amérique latine ou les espionnages de la CIA auraient pu être traités de façon plus sérieuse ou tragique, mais le réalisateur a choisi la légèreté… un partis pris qui paye puisque le film paraît unique en son genre par son style décontracté dans l'Amérique des années 80 avec un homme tout autant unique (qu'on l'aime ou qu'on l'aime pas) : Barry Seal, excellent aviateur entretenant des rapports doubles entre trafic de drogue et espionnage pour la CIA.