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St Montipel
7 abonnés
152 critiques
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4,5
Publiée le 8 janvier 2017
Quelle bouffée d'air frais! Un vrai film ,de ceux qui vous entrainent là où le cinéma ne devrait jamais s'éloigner, l'émotion pure. Quelle chance d'avoir pu voir ce film avant qu'il ne quitte les écrans . Regardez l'affiche , je n'ai rien à y ajouter:tout est vrai (pour une fois).
la chronique musicale adolescente : drôle, nostalgique ( pour les 50 ans ), touchante, sensible, dansante et dublinoise se transforme tranquillement en une espèce de sitcom rempli de poncifs : dommage, quel dommage ; plutôt voir ou revoir " killing bono "...
Très distrayant, surtout si on a vécu cette époque les chansons sont évocatrices. C'est également une plongée dans l'Irlande populaire assez intimiste avec une bande d'ados attachants et charismatiques et une romance aussi qui sert de fil directeur à l'histoire. Ce film a remporté le Hitchcock d'or au festival de Dinard présidé en 2016 par Claude Lelouche, Allociné a oublié de le dire...
Après avoir réalisé l’un des pires films de 2007 (Once) puis, paradoxalement, l’un des plus sympas de l’été 2014 (New York Melody) , revoilà John Carney. Avec cette fois, bonne nouvelle, l’une des comédies de l’année, avec toujours la musique pour thème. C’est drôle, c’est émouvant, c’est touchant. C’est surtout, pour beaucoup d’entre nous, la musique de notre enfance. Sans compter les fringues, les coiffures, le contexte, l’ambiance. Un retour vers le passé vraiment très réussi. Les chansons ne sont pas inoubliables mais le tout est traversé par une belle énergie, notamment grâce aux acteurs, tous formidables. La mise en scène, rythmée et solide, et le scénario font le reste. John Carney nous offre donc là son meilleur film. Une jolie comédie rafraichissante qui fait du bien. Une belle surprise.
Après le duo bohème de Once et l’artiste indé de New York Melody, John Carney revient avec le jeune prometteur avec Sing Street. Ici pas de concert de rue ou de petite maison de production mais Conor, un jeune ado prêt à tout pour séduire la plus jolie fille du quartier. Comme ses deux premiers films, John Carney signe une oeuvre au charme ravageur. On devient le témoin privilégié des péripéties de Conor dans un Dublin touché par la crise, tout en découvrant les prestations...
Découvrez ma critique du film dans toute son intégralité sur mon site ScreenReview !
Comme le cinéma britannique sait bien fabriquer les peintures sociales ! Mais ce n'est pas du Ken Loach ! La dépression économique des années 80 en Irlande sert magnifiquement de toile de fond a ce superbe "feel-good" movie. Parce que si l'espoir de s'extraire de ce marasme économique et spirituel sert de ressort à tout les protagonistes, l'angle de vue d'un adolescent apprenti musicien donne a cette description la légèreté, l'utopie, l'impertinence et la grandiloquence de cet âge. Qui ne c'est pas identifié aux "guitar héroes" de nos vinyles poussés à fond sur nos improbables pick-up ? C'est le ressort émotionnel de cette totale réussite où la musique sert de vecteur à une description subtile des premiers émois colorés sur un fond social grisâtre. Le spectateur se laisse aller à une douce euphorie délicieusement régressive.
Dans le quotidien de la jeunesse anglaise, Sing Steet met en scène les rêves artistiques des adolescents, un système scolaire à l'agonie, et un manque cruel d'ouverture sociale avec naïveté et parfois maladresse.
Le précédent long-métrage réalisé par John Carney, en 2014, était le très réussi New York Melody. C’était déjà un film musical avec deux vedettes au casting (Keira Knightley et Mark Ruffalo). Dans Sing Street les acteurs sont cette fois de stricts inconnus. Le réalisateur, irlandais de nationalité, revient d’ailleurs au pays et installe son histoire dans le tristounet Dublin en crise des années 80. Les jeunes de cette époque ne rêvent que de réussite, ce qui se concrétise souvent par un départ pour Londres. En effet, ceux-ci veulent sortir du carcan étouffant de la religion et de la famille très traditionnaliste de l’époque. Sur cette base John Carney arrive, au travers de la musique, à nous offrir un feel-good movie assez réjouissant. Deux très jeunes acteurs composent les personnages de Conor et Raphina. Conor est ce jeune lycéen qui, tout à la fois, réalise le rêve de son frère, brise la tutelle religieuse, et tente de séduire la jolie Raphina en adoptant une posture de rocker à la mode. L’acteur qui tient ce rôle-titre, Ferdia Walsh-Peelo, n’est pas extraordinaire, alors que l’interprète de la jeune Raphina, à savoir Lucy Boynton, réalise une prestation assez épatante, tout en profondeur et en espièglerie. Pas mal de seconds rôles sont intéressants, notamment le frère de notre héros, personnage drôle et torturé, interprété par l’excellent Jack Reynor. De réguliers intermèdes musicaux ponctuent le film. Ces morceaux ont d’ailleurs été essentiellement composés pour l’occasion et sont plutôt de bon goût. Sing Street réussit donc son pari en nous proposant cette histoire originale d’une jeunesse attachante qui réalise ses rêves au travers de la musique.
Réjouissant, plein d'énergie et de musique, d'amour et d'amitié, de recherche artistique et de fraternité ce film fait du bien, la bande son est excellente. Les années 80 à Dublin, un jeune homme de 15 ans tombe amoureux, crée un groupe dont le style est indéterminé et évolutif (pop rock, new wave), réalise ses rêves sous l'œil bienveillant de son grand frère, se fait des amis. On entrevoit la montée de La crise et l'évolution des mœurs en Irlande (divorce interdit, Eglise en charge de l'éducation). Les héros sont très mignons, bourrés de charme et de détermination.
John Carney ne véhicule pas de message fort dans Sing street qui demeure cependant un film divertissant et plaisant à regarder. Surtout, ce teen movie échappe à la mièvrerie souvent constatée dans ce genre cinématographique. Le problème d’intégration du personnage principal évoqué par le synopsis n’est pas le sujet principal de Sing street. Ce thème relève davantage d’un prétexte rapidement abandonné avant d’être « résolu » fortuitement en fin de film. Car John Carney fait le choix de faire vibrer la corde nostalgique des spectateurs. Sing street nous replonge dans les années 80 par sa bande originale (The Cure, Duran Duran, The Clash, Joe Jackson, etc. et accessoirement Phil Collins) et par les tenues vestimentaires et looks des membres du groupe de musique titre dont l’évolution suit celle des influences dudit groupe.
Je l'ai vu au festival du film britannique de Dinard où il a été très apprécié, y compris par moi. Un vrai bon film qui donne envie de se re plonger dans les 80's et de croire en ses rêves. Un casting super, des décors, costumes, musiques qui m'ont transporté et un scénario excellent. J'ai déjà envie de le re voir !!!
c'est sans aucun intérêt. la musique est quelconque. le scénario super léger pour ne pas dire nul. une histoire vue et revue dans les années difficiles de cette époque en Irlande et le jeu des acteurs simplet