Derniers Avis : The Jane Doe Identity - Page 5

Film d'horreur qui a pour originalité le décor d'une morgue et de l'enquête sur les causes mystérieuses du décès d'une femme non identifiée. En plus d'une mise en scène efficace, le film doit beaucoup à l'interprétation de Brian Cox et d'Emile Hirsh en médecins légiste. Sinon le film reprend les classiques du genre pour frissonner de temps à autre mais on va jusqu'au bout car on veut connaitre le secret de ce corps pour le moins étrange...

Un film qui bascule vite du fantastique à l'horreur. Très efficace on est tenu en haleine par le suspens et les effets spéciaux un peu "gore".

Dans le type film d'horreur super glauque, The Jane Doe Identity semble être de ce genre ; entre les tas d'organes ensanglantés et bizarres, le film prend son envol véritable et assez rapidement finalement. L'effet son-image semble porter ses fruits aussi à pas mal de moments et de scène. En soit, pas vraiment de défauts, la scénique est plutôt propre, quoique un peu basique surtout sur les passages un peu paranormaux qui sont vus et revus (surtout avec l'apparition des orages, problèmes de radio, lumières en mode alternatif), mais le côté un peu Expert scientifique prend plutôt bien et c'est un peu la plus value du film. Dommage qu'au lieu de rester braquer sur la femme décédée, le film s'attarde à ramener les morts à la vie ça aurait été plus intéressant que reprendre des recettes d'autres films. Par contre, y a quand même une incohérence : comment est-ce possible que les deux protagonistes ne partent pas après avoir vu les premiers phénomènes les plus dangereux (bon c'est pour faire durer le film), mais ça tue totalement la logique qui était respectée jusque là.

Après un départ intéressant et original, le film retombe dans les lieux communs du genre et ne nous surprend plus.

Une petite pépite qui sort de l’ordinaire, quelques bons effets, une réalisation soignée, des acteurs inspirés, une jane doe très jolie, bref on passe un bon moment et c’est ce qui compte...

Pas sensible à ce genre de film spoiler: (esprits vengeurs, sorciéres et autres joyeusetés)
, je ne vais pas être forcément la cible ici.
Le film est plutôt interessant au début spoiler: puis dérive vers le fantastique pour finir sur du largement déja vu avec du paranormal censé faire peur.

Le casting d'inconnus (du moins pour moi) fait le travail et la réalisation ne casse pas les barres.
Pas mauvais dans l'univers du genre, mais pas inoubliable pour autant.

En lisant l histoire de ce film, je m attendais encore à une film prévisible, et sans grande conviction mais j ai été agréablement surpris, un huis clos haletant, une histoire ficelée et extrêmement efficace même si la fin est légèrement décevante, et totalement sans surprise.

The Jane Doe Identity est dans son style totalement déroutant, loin des clichés pour adolescents prépubères en mal de sensations fortes. Doté d'une mise en scène particulièrement soignée ce film vous tiendra en haleine du début à la fin.
Sans dévoiler le contenu de la première partie, l'autopsie de Jane Doe (c'est le nom donné par les américains pour les personnes de sexe féminin non identifiées) est assez éprouvante, il vaut mieux avoir le coeur bien accroché.
Pour le reste, l'évolution vers les phénomènes paranormaux qui découlent de celle-ci est vraiment très bien amenée et l'atmosphère oppressante du film conjuguée à un suspens tonitruant sont totalement réussis. Cette relecture du mythe des "Sorcières de Salem" n'est pas aussi anodin que cela et le dénouement ainsi que le twist final devraient en faire réfléchir plus d'uns (dont moi) sur la portée des préjugés et des jugements hâtifs. Que ce soit pour le message qu'il véhicule ou perçu comme simple divertissement horrifique, ce long métrage est une jolie perle du cinéma d'horreur qui
redonne un peu de souffle au genre. Bravo.

Un film d'horreur qui part sur de bonne base et qui est fort intéressant dans sa première partie. Malheureusement la seconde partie est beaucoup plus conventionnelle et banale. Malgré tout, ce huis clos capte l'attention du début jusqu'à la fin et les amateurs du genre y trouveront assez facilement leur compte.

C’est vrai, c’est un bon film d’épouvante même si je n’ai pas toujours tremblé ou agrippé mon fauteuil. Ce qui me fait agripper au fauteuil c’est le fait d’ouvrir le corps humain. Il m’est impossible de rester immobile. Comme « Jerry Lewis chez les cinoques » je ressens l’infirmité, la douleur, le scalpel, la piqûre, la coupure. Tout mon corps réagit de manière hystérique. Toutes les scènes d’opération me sont insupportables comme dans l’excellente série « The Knick ». Ce film ne fait pas exception. Je sais, c’est de l’ordre de la psychiatrie ! Voilà mon épouvante à moi ! Hormis cette parenthèse personnelle impudique et dont on se moque éperdument, je reconnais en ce « The Jane Doe Identity » une ambiance anxiogène et glauque. A chaque étape de l’autopsie, ce corps que l’on croit sans vie nous distille avec parcimonie d’étranges informations. Assez pour intriguer. On peut seulement regretter la racine du mal un peu primaire spoiler: (sorcellerie et autres diableries)
. Il aurait été plus judicieux de n’apporter aucune révélation. Ce qui aurait renforcé l’épouvante. Enfin, un mot sur le cadavre-même, difficile de rester indifférent à cette Jane Doe, elle est d’une beauté culpabilisante… voire morbide.

Les leviers de l'angoisse fonctionnent bien. Ainsi, j'ai eu plusieurs fois si ce n'est de nombreuses fois la boule au ventre. Les scènes d'autopsie sont chirurgicalement bien filmées, gros travail à ce niveau là. Esthétiquement, ce film est une réussite. Après le scénario est un peu trop mystique à mon goût et décousu. Mais l'objectif du film de provoquer l'angoisse est amplement atteint.

Attention à ceux qui ne supportent pas la vue de la chair et du sang... Ici, on suit avec un soin méticuleux (et surtout des gros plans) l'autopsie complète de ce corps anonyme, provisoirement rebaptisé Jane Doe (comme tous les cadavre non identifiés femmes aux États-Unis), et plus l'autopsie avance dans sa découpe, plus les phénomènes étranges se manifestent autour des deux protagonistes. Si l'on a le cœur bien accroché, on suit avec plaisir ce film d'horreur qui mêle le paranormal à la "sanquette" (sans excès, on s'entend bien). Mais la fin est tout de même un peu bateau, vue et revue... Subjectivement, j'ai pensé à quelques films comme The Ring, mais les possibilités sont multiples. Assez bien mené dans son angoisse, le film se sert des moyens classiques pour mettre le spectateur en position d'attente de l'effroi : fumée, trou par lequel le personnage regarde, lumière qui s'étend, portes qui s'ouvrent toutes seules... Ce retour aux classiques fait du bien, dans la flopée de films d'horreur actuels qu ne se basent plus que sur les sursauts intempestifs sans réelle ambiance. Vraiment un bon petit film d'horreur, qui n'évite pas une fin vue et revue, mais qui sait utiliser l'autopsie comme support de mal-être et les ressorts classiques du cinéma d'épouvante pour surprendre son spectateur. Mention tout de même à l'autopsie filmée en gros plans...

Excellente première partie très sérieuse, qui s'avère être à la fois intriguante, intéressante et angoissante. J'avoue par la suite avoir décroché à certains instants. La faute à certains clichés horrifiques qui sont malheureusement beaucoup trop prévisibles pour pouvoir frissonner. Dommage car la première partie me tenait vraiment en haleine mais j'ai tout de même passé un bon moment et le film rempli son rôle malgré quelques facilités dans sa conclusion.

J'ai tout simplement adoré. L'histoire est original, la tension monte au fur et à mesure, avec une ambiance et une image un peu vintage. Tout ça donne un bon film d'horreur , avec des scènes d'autopsie assez crues, sans tomber dans le gore. A voir !!!

Malgré un dernier tiers beaucoup plus convenu, The Jane Do Identity passionne dans toute sa première partie. Se met en place une dualité subtile et transperçante entre réalité et fiction. S'oppose l'autopsie froide et méticuleuse à la crainte d'une manifestation paranormale. L'atmosphère qui s'en dégage met le spectateur dans une inquiétude permanente et surtout dans le flou total. Une bonne partie du long métrage reste surprenante dans son traitement réaliste, qui, parfois, emmène presque le spectateur sur une route totalement différente à celle de l'horreur classique.

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