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🎬 RENGER 📼
7 168 abonnés
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2,0
Publiée le 26 octobre 2010
Charlot souhaite faire de la boxe, mais en voyant tous les prétendants se faire mettre K.O, il commence à se demander si c’est vraiment fait pour lui. Mais armé de son porte bonheur (un fer à cheval), il tente le coup et parvient à battre son adversaire. Charlot Boxeur (1914) accumule les cascades toutes plus impressionnantes les unes que les autres, dont un excellent final sur le ring, le match prend des ampleurs à n’en plus finir, face à un Charlot imbattable, malgré lui !
Court-métrage de Charles Chaplin dans sa première période prolixe en court-métrages, «The Champion» (USA, 1915) relate l’histoire de son double cinématographique, Charlot, dans sa tentative, éternellement hasardeuse, de devenir champion de boxe. Tout s’emmanche par la présentation du vagabond burlesque, affublé d’un acolyte canin. Très vite, autant que le permet l’élégante vive allure du cinéma muet, Charlot se retrouve dans une salle de boxe, se proposant pour encaisser les coups d’un boxeur mastodonte. Or c’est sans compter la roublardise astucieuse du personnage. Lorsque vient son tour à affronter le champion, Charlot insère dans son gant un fer à cheval. Chaplin confère à son alter ego cinématographique la force qu’il lui manque. Nombreux sont les témoignages au cinéma où les cinéastes s’y accordent ce que la réalité leur refuse mais la mise en scène de Chaplin fait montre d’une telle ingéniosité et émet une telle euphorie que sa fortune égaye le spectateur parfois jusqu’à l’éclat de rire. Mais si l’éveil de l’auditoire demeure constant c’est par l’habileté avec laquelle Chaplin comédien tant que cinéaste réussit à vaincre la loi du plus fort. L’aléa qui, initialement, avait permis à Charlot de vaincre le boxeur, devient par la suite une véritable force, une prouesse lors du match final, magnifiquement chorégraphié par ailleurs. Ainsi c’est l’assurance en lui du personnage qui lui permet la victoire et ainsi l’amour. «The Champion» est l’illustration de la victoire sur les forces extérieures mais aussi intérieures. Les forces extérieures n’étant par ailleurs pas uniquement représentées par les boxeurs, Chaplin doit aussi se débarrasser d’un riche promoteur qui lui propose de perdre. Face à l’indignité de la proposition, Charlot, dans un ballet espiègle et innocent , va se débarrasser du fauteur. Œuvre optimiste habituelle de Chaplin sur la lutte des classes, «The Champion» manifeste un burlesque efficace et une réalisation encore embryonnaire.
"Charlot boxeur" est un court métrage réalisé par Charles Chaplin en 1915. Le scénario, rempli de gags, est assez drôle. La présence du chien est importante et donne un coté plus humain à l’histoire. La chorégraphié de la scène sur le ring est assez remarquable. Le pitch : Charlot pour manger à sa faim s’enrôle comme sparring-partner et devient un champion de boxe improbable
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3,0
Publiée le 12 avril 2011
Le combat de boxe, justement parce qu'il s'agit d'un sport soumis à des règles sèvères, sert beaucoup les comiques (Chaplin, Laurel & Hardy, Jerry Lewis...) qui mènent ainsi la dialectique de la bagarre jusqu'à ses dernières consèquences! On en a ici un très bon exemple avec "The Champion" où Charlot est vainqueur grâce à une grosse triche (il a mis un fer à cheval dans son gant), parfaitement lègitime puisque lui, le petit, doit combattre de vrais professionnels! Sa victoire est parfaitement justifièe au yeux du public des annèes 10 qui n'en a d'ailleurs jamais doutè! Un classique du genre qui fait toujours autant sourire...
Un bon court-métrage (normal c'est du Chaplin), cependant il m'a habitué à mieux. "Charlot Boxeur" n'est même pas dans les dix meilleurs films de sa filmographies, c'est pour ça que je lui met "seulement" 3.5/5...
Le gringalet qui veut combattre les boxeurs taillés comme des armoires à glace. Les gags sont nombreux comme les coups donnés mais les trouvailles sont originales sans être vraiment dans le fou rire.
C'est toujours amusant et plaisant, même si c'est parfois quelque peu répétitif, la séquence avec le parieur à moustache est la moins réussie, le match lui-même bénéficie d'une mise en scène quasi chorégraphique dont le point culminant sera l'intervention du chien. Ce n'est pas encore du grand Chaplin mais on ne va bouder 30 minutes de folie !
Ce film sur le thème de la boxe est de mars 1915 The Champion, durée 33 minutes il est confondu ici pour les acteurs avec The Knockout, Charlot et Fatty sur le ring qui est de juin 1914. The champion est avec Edna Purviance la fille de l'entraîneur, Bud Jamison son adversaire ... Ce film est meilleur que ceux de 1914 cela reste du burlesque facilité par le thème de la boxe mais le personnage de Charlot est un peu moins désagréable et plus dans les multiples petits gags. Le match de boxe qui est la dernière partie en est la démonstrationspoiler: le fait que le chien commence et termine le film avec pertinence pour secourir son copain c'est la marque d'un scénario plus modulé moins inepte que les bouffonneries de la Keystone, on est là avec un autre studio : Essanay.
Il y a erreur sur le film (le casting et le titre original ne correspondent pas à l'affiche et au titre Français). "The Knockout" est un court métrage de la Keystone réaliser par Charles Avery en 1914 ; son titre Français est Charlot et Fatty sur le ring ; il met en vedette Roskoe Arbuckle, et Chaplin ne joue que le rôle de l'arbitre lors du match de boxe. Le Charlot boxeur réalisé par Chaplin, avec Edna Purviance, Budd Jamison et Leo White notamment a en fait pour titre original "The Champion", il a été réaliser à la Essenay un ans après "The Knockout" (à peut prés). Allociné ferait bien de revoir ses pages concernant les courts métrages de Chaplin et des autres films muet d'avant 1915, car ce n'est pas la première fois que je remarque une telle erreur. Merci.
"Charlot boxeur" est un court métrage de 30 minutes où Charles Chaplin se met lui-même en scène (comme dans l'ensemble de ses films) dans son personnage de Charlot. L'oeuvre de Chaplin est touchante, intéressante, entraînante, drôle de surcroît. On ne s'ennuie pas une seule seconde pendant cette demi heure. Les gags sont tordants, la scène de clôture avec le combat final est peut-être un peu long et répétitif dans les gags mais l'humour y est malgré tout et ce sur l'ensemble de l'oeuvre. Chaplin montre qu'en plus d'être un grand réalisateur, un grand humoriste, il est en plus un grand acteur qui sait explorer tous les horizons de la comédie. Bravo à ce maître !
Un des plus célèbres court-métrage de Chaplin et un des meilleurs. Le combat est un formidable exemple des capacités physiques de l'acteur Chaplin et un modèle de chorégraphie comique. Tout est parfait. Le gag du fer à cheval dans le gant sera réutilisé des centaines de fois que se soit dans la BD ou dans les dessins animés.