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Un visiteur
5,0
Publiée le 4 mai 2014
Une lettre ne s'écrit pas, peut-on se cas écrire un commentaire qui permette de rendre compte de la complexité des émotions véhiculées par ce film? On ne peut que vous suggerer, futurs spectacteurs, d'aller vous plonger dans ce film poétique qui explore une dimension extraordinaire de notre existence ce rapport au temps, cette recherche de l'extase par la sublimation de notre quotidien, des relations humaines, de l'amour et la question du langage. Comment exprimer ineffable, ces sentiments qui sont profondemment ancrés en nous et que l'on voudrait pouvoir crier à la face du monde? Le langage peut-il les contenir? Qu'est-ce qui est réel? On ne peut que saluer l'artiste qui a réalisé, avec brio, ce film et reussi le pari de transcender les émotions par le langage sous toutes ses formes. La beauté et la poésie de cette oeuvre transparaît à travers la finesse du jeu d'acteur, des plans, des couleurs, de la musique et des lieux. Ce sont autant de correspondances qui génèrent une atmosphère que je vous conseille de découvrir. Pourrez-vous, à votre tour, transcrire l'inexprimable?
bien que plein de charme (surtout par ses interprètes, qui étaient d'ailleurs présents à ma séance), ce film est très brouillon. un peu d'humour ça et là, et une certaine poésie, mais ça n'en fait pas pour autant un réussite.
Je vous recommande fortement d'aller voir ce film. J'avais découvert bâton il y a 5 ans et je n'ai pas été déçu une fois de plus par ce long métrage. J'espère revoir prochainement ce réalisateur sur le grand écran. Le montage est de très bonne qualité et laisse part à beaucoup d'imagination.
"Chaque habitude est une machination pour que vous jouiez le rôle de votre personnage principal", Lao Tseu se doutait-il que Guillaume Levil dévoilerait cette machination aux yeux du monde?
Les habitudes sont une aliénation, elles deviennent notre identité et très vite notre étiquette, et de ça Julien ne veut plus. Julien veut être libre. Cette idée j'ai bien aimé.
Et la scène avec la nana de la commission, c'est génial.
Après, quand Nina se retrouve dans le sud, bon, j'ai moins aimé.
Pour avoir vu plusieurs Guillaume Levil : <3 un réalisateur d'une liberté et d'une intelligence rare, I LOVE HIM
Julien tente par tous les moyens d'échapper à la routine. Avec sa camera, qu'il porte toujours en bandoulière, il essaie de capter ces moments d'éternité du quotidien, ne refait jamais deux fois la même chose, ne reprend jamais le même itinéraire, écoute et exécute ses envies spontanées. Peu importe le regard des autres ou les défis farfelus qui lui traversent l'esprit, tout est bon pour fuir la réalité. Mais lâche-t-il vraiment prise ? Quelle est la part maîtrisée ? Nina – personnage réel ou fantasme d'un film – va entrer dans son jeu et tomber dans son piège. Mais peut-on vraiment résumer l'intrigue à cela ? La scène de la critique du scenario – idest du film lui-même – que Julien remet au CNC pourrait être caricaturale si l'actrice qui incarne Madame CNC n'était pas si juste et si on ne soupçonnait pas le réalisateur d'avoir vécu lui-même la scène. Oui, Madame CNC, il y a bien de nombreux personnages, dont certains sont sortis de nul part – comme la lectrice – où issus d'une fable – comme L'Italien – mais a-t-on vraiment besoin de connaître leur pathos pour apprécier la magie qu'ils dégagent ? Certaines actions restent parfois inexpliquées – Julien cache sa maladie et l'existence de son fils et manipule Nina, un homme est laissé mort sur la place du village. Les images sont fantasmées – des passions incontrôlables sont provoquées à la lecture d'un livre, une plume se transforme en la main d'un enfant, un homme vit coupé du monde depuis trente ans. Ce côté irréel, sans artifice, au service de la poésie contraste un aspect de la réalité qui est quant à lui totalement incroyable – mis en avant notamment par la discussion des copines/jeunes mamans. À les entendre, n'aurait-on pas également envie de fuir avec Julien dans le Sud ? Même si ce Sud est fantasmé ? On appréciera les plans-séquences des dialogues avec des acteurs justes dans des cadres magnifiques. Un film poétique qui nous laisse plus léger à la sortie grâce à la place qu'offre Guillaume Levil à l'imagination du spectateur.
J'ai eu la chance de voir ce film lors du festival Cinémabrut 2013 et je dois dire que j'ai été agréablement surpris ! On a là un premier long métrage qui a été réalisé avec quasiment rien si ce n'est le dévouement de toute une équipe et qui pourtant tiens techniquement et artistiquement la route à côté de gros films produits parfois bien en dessous d'"Une lettre ne s'écrit pas" ... Sans être "fan" de l'ensemble du film, qui présente selon moi de trop grosses maladresses et lourdeurs de mise en scène, j'ai vraiment aimé ce film car d'un autre côté il surprend souvent et ose sur beaucoup d'autres aspects... Sa force d'écriture est indéniable et certains passages sont resté cultes . On sent la liberté totale de ton et de réalisation qui montre et tente autre chose que ce qu'on a l'habitude de voir... Mon petit regret restera dans certaines scènes qui mon parues lourdes et clichés et pas toujours bien interprétées oscillant avec d'autres complètement délirantes et beaucoup fortes qu'on a jamais vu ailleurs... Mais c'est tout l'honneur du réal/auteur d'avoir essayer des scènes dramatiques casse gueule pour son premier film tout en nous proposant des idées folles et légères très efficaces mais surement moins risquées. Bref un film qui a le mérite d'essayer de vous amener ailleurs... J'attend les prochains film de ce créatif peu commun qu'est Guillaume Levil
Un film tout en douceur provençale sur la liberté, ça ne se refuse pas. Le petit budget se sent mais moi je suis heureux de voir que certains auteurs se battent encore pour livrer leur vision claire et barrée à la fois de ce qui se cache dans leur crâne. Un OVNI qui fait réfléchir sur la poésie et l'amour, c'est comme quand on met de la crème le matin, ça détend.
Bravo. D'abord pour être parvenu à sortir ce film, un premier long-métrage après de nombreux courts prometteurs. Il n'empêche, un premier essai déjà transformé. Bravo aussi pour avoir déjà osé. Beaucoup à voir et à réfléchir, dans de nombreuses scènes particulièrement variées et soutenues par de nombreux acteurs talentueux, avec un mention spéciale pour le premier rôle masculin ainsi que pour l'époustouflante lectrice. Riche et foisonnant, ce film peut parfois tomber dans quelques écueils bien difficiles à éviter, mais juste de quoi permettre à son réalisateur de progresser pour son prochain opus, que nous attendons déjà avec impatience.
Nina est sur le point de se marier avec un homme qu'elle n'aime pas profondément. Elle est abandonnée par ses amies sur le bord de la route pour célébrer son enterrement de vie de jeune fille.