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Biloba63
53 abonnés
847 critiques
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3,5
Publiée le 12 juillet 2014
Un des films qui avait marqué ma jeunesse, un peu un symbole pour ma génération, avec un Di Caprio en jeune premier et un duo Canet-Ledoyen qui fleure bon le cocorico d'un cinéma français apprécié. L'arrivée dans ce Bangkok tamisé, bruyant et un peu glauque, agrémenté d'une rencontre des plus troublante nous plonge tout de suite dans le film, avant de découvrir ce coin de paradis utopique, loin de nos civilisations modernes et de ses préoccupations. On s'évade, c'est pas toujours cohérent, mais la part de voyage, de rêve et d'utopie suffit à nous bercer et à nous faire oublier l'espace d'un instant tout nos tracas de la vie quotidienne. La dernière partie du film est un peu plus brouillonne, sombrant dans le drame, et la folie de notre ami Léo. Cela a le mérite de souligner les limites d'une telle civilisation et de son impact sur l'individu, mais ça manque d'une certaine profondeur, et de contours plus robustes pour se rendre totalement indispensable. Mais l'ensemble est un petit plaisir, un film qui occupera toujours une place à part, marquant un vrai tournant et une vraie conception des choses bien qu'au final, peu surprenante et assez lisse. Le voyage offert suffit, le cinéma est bien fait pour s'évader non?
Film pas mal un peu sous-estimé je trouve. Le scénario est sympa sans être transcendant (j'ai d'ailleurs l'impression que le jeu vidéo Far Cry 3 s'en ait inspiré) et le jeu de DiCaprio était déjà à son meilleur à l'époque. Manque un peu de surprise cette histoire j'en conviens, mais ça reste assez intéressant à suivre. En prime de l'histoire qui met donc en exergue le fait que la société de consommation finit toujours par rattraper même ceux qui essayent de s'en éloigner, nous avons également droit à un cadre paradisiaque de rêve, une petite touche d'humour pas trop encombrante couplée à quelques moments de tension plus sombres vraiment bienvenus ainsi qu'à d'autres un peu plus fous faisant ressortir l'âme de gosse de Boyle au travers de son DiCaprio au physique juvénile; tout ça couplés avec de belles musiques. En revanche j'aurai aimé que le couple de français Ledoyen-Canet soit un peu plus travaillé et un scénar' avec un peu plus de surprise il est vrai. Au final je peux facilement comprendre que l'on ne soit pas fan de ce film, mais moi j'ai plutôt été convaincu par ce Danny Boyle grâce notamment à cette réalisation qui opère bien sur moi, cet étonnant numéro d'acteur de LD, et grâce à cette histoire initiatique entre délires psychédéliques, quête utopique à la critique presque acerbe (partiale, contrairement à ce que j'ai pu lire sur différents avis d'internautes; car Boyle, au delà du fait de souligner clairement le caractère d'addiction qui émane de la communauté et le côté néfaste que cette dernière provoque, il pointe du doigt l'esprit d'entraide et de fraternité du camps qui montre vite ces limites : à l'image du moment où les membres abandonnent le mutilé suédois dans la Jungle) et réalité tenace . 3.5/5.
J'ai bien aimé ce film même, beaux paysages, musiques au top et acteurs convaincants. L'histoire tient debout et on est pris dedans du début à la fin ! Un bon 3,5/5 !
Un film qui m'a vite transporté dans le décor paradisiaque de la plage, trois jours après je pense toujours au film, à la bande son merveilleuse, aux décors exquis qui vous mettent en appétit, au casting très intéressant et à une histoire bien menée, malgré la scène où Leonardo spoiler: se croit dans un jeu vidéo (scène horrible tant par les effets spéciaux qu'au montage pour le moins années 60, sega et compagnie) un film à voir et à revoir.
j'ai bien apprécié ce film avec DI CAPRIO très jeune et déjà très convaincant une bonne histoire avec un casting international une histoire originale de très beaux paysages
Ce film est intéressant, car il montre Di Caprio qui est à la recherche d'une île paradisiaque, et il la trouve. Là-bas vit une communauté isolée de toute civilisation, et qui souhaite garder sa présence secrète. Cette plage, ou plutôt cette île a presque tout pour être parfaite, car dans chaque communauté, il y a des règles à respecter, et si on les enfreint, on risque gros. En bref, je trouve que l'histoire est très captivante et l'on ne s'ennuie pas une seconde. Le rire est parfois assuré, comme lorsque Di Caprio se retrouve seul dans la forêt pour surveiller des touristes à distance, et comme il ne se passe pas grand-chose et que personne ne vient le voir, il devient fou et se met à délirer, donc on ne peut pas s'empêcher de rire. J'ai envie de revoir ce film un de ces jours, car il est vraiment intéressant et laisse à penser. Et je trouve que Di Caprio est parfait pour ce rôle, car avec sa tête de jeune homme et son charme séducteur, il a le physique de l'emploi.
Si « Une vie moins ordinaire » marquait les débuts un peu timide de Danny Boyle sur la scène « grand international », c'est avec ce 4ème film que le réalisateur y met allègrement les pieds. Avec l'étoile montante Léonardo DiCaprio en tête de gondole, « La Plage » est un curieux film qui semble avoir du mal à trouver un style bien défini et oscille constamment entre la grosse production pimpante et surfaite et le film original et frais possédant son petit grain de folie pas désagréable. Revisitant le thème de la Société alternative, le réalisateur nous offre un trip qualitativement mi-figue mi-raisin en nous envoyant au cœur d'une sorte de communauté hippie des temps modernes. Un cadre naturel sublime et dépaysant et des acteurs très pros compensent certains choix scénaristiques à la limite du vraisemblable, quelques exagérations esthétiques et un final un peu attendu (spoiler: ce « Paradis » finit forcément en « Enfer » ). Un rythme étrangement hypnotique permet de suivre le film sans aucun problème et la touche psychédélique propre au réalisateur est toujours bien présente. Etrange, parfois vain mais pas désagréable pour autant.
La plage est un projet spécial conduit par Dany Boyle. On y suit Richard, un américain souhaitant une vie différente. Le jeune homme rencontre un couple de français, Françoise et Etienne, et tous trois partent à l’aventure à la recherche d’une mystérieuse plage paradisiaque. Forcément, tout va finir par dégénérer. La partie se situant dans la communauté est sympa mais le film sombre peu à peu en même temps que son héros. Je m’explique. Le film peut se partager en 3 parties bien distinctes : l’avant-plage, la plage, Richard seul. La première partie est assez ennuyeuse. On apprend à connaître le héros et ses amis dans la noirceur de Bankok. Lorsqu’ils abandonnent la ville pour partir à l’aventure, le spectateur ne peut qu’être subjugué par la beauté des décors naturels. La communauté que les trois amis rencontrent est intéressante dans le sens où l’on découvre une vie en autarcie où la recherche du plaisir est essentielle. La géniale et glaçante Tilda Swinton est même de la partie ! Mais, puisque nos héros ne peuvent pas être heureux jusqu’à la fin des temps, les ennuis arrivent. Sans les détailler ici, je peux quand même dire qu’ils sont surprenants. C’est là que Leonardo DiCaprio s’amuse et démontre son talent. La communauté qui faisait la force du film s’efface au profit d’un héros schizophrène. Certaines scènes de cette partie son étranges et détonnent trop du reste du film (la partie façon jeux vidéo est une énigme). Egalement étranges, les musiques ne collent pas souvent aux images. On en ressort donc avec un sentiment mitigé, comme l’impression d’être passé à côté du projet.
Moins philosophique que « Sa Majesté des mouches », La Plage est une réflexion non pas sur les raisons de la vie en société mais sur le soit-disant bonheur des sociétés « primitives ». La mise en scène tape-à-l'oeil et les acteurs beaux comme le jour, le réduisent malheureusement à un film pour ado assez quelconque.
Film surréaliste où le rêve de voyage se mêle à une réalité terrifiante et déconcertante. Un film OVNI, dont le sujet passionne sans avoir besoin de tomber dans le fantastique, ou même dans l'improbable...
Danny Boyle, en bon touche à tout, décide de s'essayer en 1999 au film d'aventure avec ce "La Plage". Le résultat est mitigé. Comme tout film de Boyle qui se respecte, le film a des qualités indéniables de narration et de mise en scène. Cependant il y a plusieurs choses qui me gênent : par exemple le choix de certains acteurs, comme Leonardo Di Caprio ou les acteurs français Virginie Ledoyen et Guillaume Canet. Pourtant j'aime bien ces acteurs, mais là je trouve qu'ils n'ont pas leur place dans ce film, et leur jeu m'a semblé trop approximatif, trop tête à claque, si bien qu'une partie du film a été gâché. Dommage. C'est le seul gros défaut que j'ai relevé, sinon j'ai quand même apprécié le film, présenté sous forme de fable anti-consumériste prônant le retour à l'harmonie avec la nature et l'entraide (ça fait un peu penser au célèbre conte des Troglodytes). Même si le scénario semblait déjà à l'époque un sujet à la mode au cinéma. Regardable, mais pas le meilleur film de Boyle, et de loin.
Un bon film assez énigmatique pendant tout le long très bonne prestation de DiCaprio ainsi que de Guillaume Canet . Un scénario assez sympathique même si au début on est un peut perdu dans le film. A voir au moins une fois.
Beaucoup de talents pour rien. C est un peu comme ça qu on pourrait résumer la plage. Danny Boyle tente de faire un film faussement branchouille en se contentant de filmer la belle gueule de Leonardo Di Caprio, ce dernier qui embrasse une jolie Virginie Ledoyen devant un Guillaume Canet jaloux. Le film passe à côté de son sujet si tant est qu il en avait réellement un. Tout étant fait pour plaire à l adolescente pubère je suis vraiment resté de marbre devant le film.