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Eselce
1 390 abonnés
4 238 critiques
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4,5
Publiée le 26 février 2015
C'est vraiment un monde à part, utopique. L'idée de départ du film, une île paradisiaque où les jeunes insouciants peuvent vivre de leurs propres lois en fumant ce qu'ils veulent, est géniale. On entre aisément dans la communauté aux côté de L. DiCaprio, G. Canet et V. Ledoyen. J'aime bien la façon dont est traité la vie quotidienne au sein de la communauté avec les difficultés, les peines, les joies, l'évolution et le reste. Je l'ai trouvé excellent :)
Un très bon film d'aventure pour les amoureux de grands paysages. Avec un Léonardo Dicaprio en forme et un couple Ledoyen/Cannet en pleine évolution. De très bons moments! de belles séquences...
C'est l'histoire d'un lieu paradisiaque cherché & découvert par di Caprio, Canet & Ledoyen, où vit une communauté "hippie" heureuse de jeunes Robinson retirés du monde moderne et qui va montrer par la suite son aspect plus sombre.
Le film démarre bien ; on se sent partir pour un chouette voyage filmique mais en seconde partie, ça vire à un mélange de styles où se perd la motivation initiale - et mon attention. Des scènes sont superflues ou trop longues (les fiestas, l'enterrement...). Quelques photos gore et appuyées des pêcheurs dévorés par les requins sont déplacées. Di Caprio devient un peu fou puis décide de ne plus l'être dans un passage un peu chaotique du film. Etc. Le héros joue bien et il est aussi bien mis en valeur, Ledoyen normalement mais Canet a un rôle vraiment secondaire, en retrait et son jeu y est imperceptible pour ne pas dire mièvre. Ledoyen s'appelle "Française", euh pardon "Françoise" dans le film... pour que ça parle aux Amerlocs car on a peu vu en France de Françoise qui ait 20 ans dans les années 2000. (Si y'en a une qui me lit...
Des incohérences sont frappantes : spoiler: 1) La communauté de jeunes gens n'a pas mis au monde d'enfants en 6 ans d'existence en free love et il n'y a jamais eu de gros bobo nécessitant une hospitalisation ou la présence d'un médecin durant tout ce temps. 2) Di Caprio abandonne sans ciller comme les autres à la souffrance et à la mort le malade, le membre défaillant du groupe mais pleure quand il le tue, entre autres, pour abréger ses souffrances. 3) Sauf l'humain Canet, tout le monde accepte donc de laisser souffrir puis d'abandonner ce compagnon à ses horribles douleurs et à la mort mais se sauve en courant quand la gourouette "tue" di Caprio. 4) Canet a du caractère et du mordant en 1ère partie de film puis les perd, s'efface (est effacé ?) en seconde. 5) Personne ne pense argumenter ou négocier pour sauver la présence de la communauté dans ce paradis face à la décision du chef indigène d'évacuer les lieux ; puisqu'il y avait eu des morts par morsure, il pouvait y avoir de nouveaux arrivants impromptus pour "compenser", ou autre argument. 6) La gourouette refuse que celui qui souffre des dents aille à la ville se faire soigner mais ne trouve quasiment personne pour l'accompagner en ville faire les courses. 7) Alors que c'était son viatique, Di Caprio ne récupère pas la carte des mains de la JF abattue par les gardes devant lui. 8) L'ex compagnon de la gourouette se venge en maîtrisant Di Caprio pour que sa nana lui tire dessus mais se sauve comme tout le monde "après coup". 9) Il n'y a pas de réflexion de son projet à long terme de la part de la gourouette (ou de quiconque) alors qu'elle semble intelligente, calculatrice, précautionneuse et dans la volonté de maîtrise des choses. Etc. Néanmoins, on trouve quelques belles images et quelques moments de bonne tension.
Dans ce film, di Caprio est celui qui va tout faire basculer dans ce paradis pour mettre en avant son aspect infernal, en grande partie involontairement car avant de le trouver, il ignorait qu'il fallait garder l'endroit secret, question de vie ou de mort.
La fin peut être interprétée de plusieurs façons. Soit di Caprio est rentré dans le rang de la société capitaliste car son expérience sur l'île paradisiaco-infernale lui a fichu la claque de sa vie, soit son petit sourire face à la photo de la colo montre qu'il a le regret de ce temps (d'avant l'enfer donc où l'enfer est occulté par la supériorité du plaisir pris au paradis) qui aurait pu durer, soit il n'est dupe de rien, soit tout à la fois. Avec tout cela et bien qu'il se laisse regarder, je trouve l'ensemble du film bien moyen. Il est inégal dans son intrigue et sa narration, et il y manque surtout un enjeu.
Un film tout à fait correct mais que j'ai eu l'erreur de voir peu après avoir lu le roman dont il est tiré, qui m'avait énormément plu. Je ne peux pas en dire autant du film, décevant et qui lorsqu'il s'éloigne du récit initial, est moins intéressant. Les acteurs jouent bien mais les personnages qu'ils incarnent manquent de profondeur. Il n'empêche que La Plage reste un bon divertissement, filmé dans un superbe décor naturel aujourd'hui devenu attraction touristique massive. Danny Boyle réalise quelques scènes franchement originales mais je suis resté trop en dehors de l'intrigue. Le film pâtit de la comparaison au livre, c'est courant mais pas systématique.
Si « Une vie moins ordinaire » marquait les débuts un peu timide de Danny Boyle sur la scène « grand international », c'est avec ce 4ème film que le réalisateur y met allègrement les pieds. Avec l'étoile montante Léonardo DiCaprio en tête de gondole, « La Plage » est un curieux film qui semble avoir du mal à trouver un style bien défini et oscille constamment entre la grosse production pimpante et surfaite et le film original et frais possédant son petit grain de folie pas désagréable. Revisitant le thème de la Société alternative, le réalisateur nous offre un trip qualitativement mi-figue mi-raisin en nous envoyant au cœur d'une sorte de communauté hippie des temps modernes. Un cadre naturel sublime et dépaysant et des acteurs très pros compensent certains choix scénaristiques à la limite du vraisemblable, quelques exagérations esthétiques et un final un peu attendu (spoiler: ce « Paradis » finit forcément en « Enfer » ). Un rythme étrangement hypnotique permet de suivre le film sans aucun problème et la touche psychédélique propre au réalisateur est toujours bien présente. Etrange, parfois vain mais pas désagréable pour autant.
"La Plage" est un film de Danny Boyle, présentant Leonardo DiCaprio dans le rôle-titre. Heureusement d'ailleurs que ce dernier est présent car le film n'a pas franchement d'autres atouts, sauf peut-être le reste du casting qui est aussi relativement plaisant, avec notamment Virginie Ledoyen, Guillaume Canet, et Tilda Swinton. Le réalisateur met en scène un film sans injecter de sens à son histoire, sans donner un intérêt à l'intrigue, sans présenter de thèmes plaisants. "La Plage" passe donc très lentement au rythme de l'ennui et de quelques scènes qui font mouche, même si elles ne durent jamais très longtemps, à notre plus grand déplaisir. Le final est franchement raté, on ne sait jamais où va partir cette aventure ressemblant surtout à un épisode de Koh-Lanta qui ne passionne pas du tout. C'est un échec cuisant pour Boyle, un peu moins pour DiCaprio.
Très bon film avec d'excellents acteurs. Il parait que le film est un peu édulcoré.par rapport au livre (que je n'ai pas lu). Mais j'adore. Un des rares films que je revois régulièrement en prennant autant de plaisir. A classer dans la catégorie chef-d'oeuvre. .
J'adore ce film, je sais pas pourquoi. C'est probablement parce que la plage incarne la vie idéale qu'on rêve d'avoir, mais qui n'existe pas. Même en le revoyant (le film a plein de défauts) je ne m'en lasse jamais. Et j'aimerais tant vivre là bas, jeune, beau, sans soucis.
Premier gros ratage de Danny Boyle qui se débrouillait définitivement mieux avec des petits moyens. Depuis il enchaîne les dérapages (même si certains font des succès commerciaux comme "Slumdog Millionnaire" ils n'en restent pas moins mauvais). L'écossais est passé du statut de "réalisateur à suivre" à celui de "réalisateur à fuir".
Ca faisait longtemps que je devais voir ce film, et j’ai toujours repoussé le moment, craignant d’assister à un lancinant métrage contemplatif. En vrai, c’est un peu ça, faut le dire. Le film dure 2 heures, et en 2 heures, il ne se passe pas forcément beaucoup de choses. On suit la vie de cette communauté robinsonne un peu hippie sur les bords, et ce n’est pas toujours palpitant, même si la deuxième partie du métrage offre davantage de rebondissements. Le film est joli. Les décors et paysages sont esthétiques, la photographie plutôt élégante, Boyle toutefois se risque parfois à de très hasardeux effets de style sortis de nulle part exigeant notamment le recours à des effets visuels numériques qui ont vieilli et à des idées plutôt douteuses (la séquence jeu vidéo). Boyle n’arrive pas à choisir entre le côté carte postale du film et son naturel beaucoup plus borderline, si bien que le film ne sait pas trop sur quel pied danser et cela se sent. C’est aussi le cas de la bande son, vraiment aléatoire et pas toujours très compréhensible. Si l’on est peu sensible à ce côté schizophrénique du film, on appréciera quand même la prestation convaincante de Leonardo di Caprio dans sa grande période post-Titanic, la présence solide de Tilda Swinton et le duo français composé de Virginie Ledoyen et Guillaume Canet. La première est vraiment sublime dans le film, et Canet est plutôt juste même s’il disparaît pas mal dans la seconde moitié du film. Le scénario pour sa part se traîne un peu et n’est pas toujours très cohérent. On peine parfois à croire les rebondissements, la fin est un peu facile, il y a un gros manque d’enjeu dans la première partie et le film essaye d’entretenir d’ailleurs un peu la verve avec une histoire d’adultère des plus timorée. Pour ma part, je ne peux pas dire que j’ai passé un moment déplaisant devant ce film, car globalement il est quand même proprement fait, les acteurs sont convaincants, l’idée est dépaysante à défaut d’être excellente. Maintenant ça reste un peu longuet, parfois douteux dans ses choix esthétiques, et on en ressort avec l’impression d’un sympathique voyage, mais sans grandes émotions, alors même que Boyle s’essaye quand même à quelques scènes chocs pour nous brusquer. 3
Moins philosophique que « Sa Majesté des mouches », La Plage est une réflexion non pas sur les raisons de la vie en société mais sur le soit-disant bonheur des sociétés « primitives ». La mise en scène tape-à-l'oeil et les acteurs beaux comme le jour, le réduisent malheureusement à un film pour ado assez quelconque.
Quoi???? Ce film est de Danny Boyle????? Dur à croire qu'il soit le réalisateur de ce mauvais long métrage. Il nous avait habitué à mieux. Avec scénario d'un vide abyssal et d'un grand nombre d'incohérences, "La Plage" ne convainc pas le moins du monde et ce n'est pas la piètre prestation de DiCaprio qui change la donne. C'est niais, lent, moue,... tout simplement à éviter.