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Claude DL
90 abonnés
1 682 critiques
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3,5
Publiée le 15 mai 2019
Bon film tiré de la biographie de l’écrivaine british Vera Brittain. Celle ci s’est illustrée en devenant infirmière durant la guerre 14-18 et fut donc en contact avec les invraisemblables horreurs de cette période, horreurs qui se traduisirent par la perte de son fiancé et de son frère. Le film se suit avec plaisir, bien que un rien académique. Les acteurs sont tous très naturels et la photo, en décors naturels, de qualité. Intéressant.
Très fidèle reconstitution de l'époque de la première guerre mondiale et des affres de l'espèce humaine. Sans jamais tomber dans la sensiblerie, le film nous emporte volontiers dans les méandres de la douleur et du regret. Un très beau film à ne pas manquer.
En reprenant l'histoire de Vera Brittain, on a une vision du traumatisme de la 1ère guerre mondiale du point de vue des civils qui pleurent leurs morts. C'est un sujet intéressant et bien reconstitué. Les images sont très jolies. Mais sur l'ensemble, je me suis quand même un peu ennuyé.
Une romance qui rappelle utilement une période historique bouleversante, il y a un siècle, où toute une jeune génération est passée en quelques années de l'insouciance...au sacrifice. Il est intéressant de voir comment cette guerre pouvait être perçue en Angleterre et on constate qu'elle était au départ envisagée, comme en France, de façon assez naïve ("ce sera court..."). Mais la particularité britannique, c'est que les combattants étaient des volontaires, rendant d'une certaine manière les choses encore plus compliquées...: le discours que tient Vera en public à la fin du film (la guerre est finie, le climat est cependant plus revanchard que pacifiste...) constitue une scène marquante. En dépit de tous ces deuils, c'est bien l'espoir qui semble avoir le dernier mot !
Même si cette adaptation est d'un classicisme, elle n'est reste pas moins bien faite et très touchante. Le personnage de Vera, jeune femme forte qui souhaite se faire entendre coute que coute, est extrêmement attirant. On s'attache à elle, on compatit et c'est grâce à la belle interprétation d'Alicia Vikander. La réalisation ainsi que la photographie et la direction artistique sont superbes. Pour l'histoire, par moment on se dit que ça ressemble à une amourette d'ados vue mille fois ou bien on découvre la vie des infirmières sur le front. On reste donc assez mitigé sur l'histoire en elle-même et sur son fond mais elle nous touche, c'est certain.
Le film gerbant de A à Z, qui se veut remplit de bon sentiments et qui en dégouline. Même le titre est gerbant. Toute la niaiserie du monde réunit en un film, on veut nous larmoyer sur la guerre, sur une histoire d'amour, sur une histoire de lien familiale inébranlable, avec un femme "intelligente" qui se sacrifie pour aller soigner des blessés de guerre en espérant retrouver tout le monde. Mon dieu, non, non, non. Décrochage complet et incompréhension totale sur les avis positifs sur cet échec.
Un beau mélo pacifiste porté par la présence d'une actrice extraordinaire. Ca commence certes de façon un peu convenue et gentillette sur la vie de ces jeunes Anglais de familles aisées, mais on voit évoluer le caractère de la jeune héroïne. Sans doute, dénoncer l'absurdité de la boucherie de 14-18 aujourd'hui, ça ne dérange plus grand monde. On aurait aimé en savoir plus sur Véra Brittain qui a tout de même eu le courage de dénoncer les bombardements terroristes sur les villes allemandes pendant la guerre de 1939-45 et s'est faite pour cela traiter de nazie ! Ce film, en dépit de ses qualités, reste donc un peu convenu, mais il s'en dégage une véritable émotion.
Un beau film que cette histoire tirée du récit des 4 années de guerre vécues par Vera Brittain. Je n'ai pas lu le bouquin, mais apparemment celui-ci n'échappe pas à la règle : le film n'est pas à la hauteur du bouquin. Je me doute que le livre est plus précis plus complet et donne un meilleur rendu de ce qu'a vécu l'une des grandes pacifiste/féministe du siècle dernier. Toujours est il que le film n'est pas loupé pour autant, et c'est essentiellement grâce à son actrice: Alicia Vikander absolument magnifique! La profondeur de son regard abattu est extraordinaire et devrait vous faire décrocher une petite larme dans la deuxième partie puisqu'on assiste à l'effondrement de sa vie. Malheureusement, l'histoire est très condensée (il fallait bien rogner un peu pour tout raconter!), pas un moment de creux, de vide ce qui réduit légèrement l'émotion que l'actrice arrive à apporter au film lors de ces quelques moments où James Kent s'attarde et prends un peu de temps pour poser son objectif sur une Vikander bouleversante... Une histoire triste mais un très beau film qui mérite une deuxième chance en vidéo après être passé injustement inaperçu au cinéma.
James Kent signe ici un magnifique hommage à une génération perdue. Ce film retrace l'une des périodes de la vie de Vera Brittain, une féministe et pacifiste anglaise, et nous permet de poser un nouveau regard sur la première guerre mondiale. Pour cela, James Kent divise son film en deux parties. Une première partie qui s'avère être une ôde à la jeunesse, à la poésie, à l'amour sur fond féministe. Et une deuxième partie qui, quant à elle, démontre l'horreur de la guerre, la douleur et le désespoir d'une génération et d'un pays entier. Grâce à une photographie superbe et à une bande originale chargée d'émotions, le film est une vraie réussite. Les acteurs nous propose des jeux magnifiques. Alicia Vikander est d'une justesse pure, elle transcendante littéralement l'écran. Taron Egerton, qui joue l’attachant Edward Brittain, est bouleversant, tandis que Kit Harrington et Colin Morgan font preuve d'une douceur étonnante et nous déchire le cœur. Ce film excellent, qui ne pourra pas vous laisser insensible, nous invite à continuer les combats féministes et pacifistes menés par Vera Brittain, mais surtout à ne pas oublier cette génération qui à payer de sa vie notre liberté …
Mémoires de jeunesse est un film biographique de l’écrivaine Vera Britain qui s’est battue toute sa jeunesse pour écrire pour finalement s’engager comme infirmière durant la Première Guerre Mondiale. La mise en scène, la photographie et le jeu des acteurs est très classique. Seule, Alicia Vikander se démarque un peu en tentent de faire chavirer nos cœurs. Mais le film se repose sur une construction préétablie dans les codes du genre. Ainsi Mémoires de jeunesse nous laisse indifférent et finirait presque par ennuyer. Il faut dire que le thème a beaucoup été exploité au cinéma et qu’il est par conséquent, plus difficile d’y adhérer. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Son beau filtre rose opale, son casting au trio d'acteurs alléchant (Alicia Vikander, Taron Egerton, Kit Harington) et son sujet engagé pour la paix entre les peuples tiré d'une belle histoire vraie, clairement Mémoires de jeunesse sait marquer des points. Vera Brittain, cette jeune femme qui étudie, ne veut pas se marier au premier riche venu, s'enrôle dans les services de soins des soldats allemands (ennemis) tombés sur le front anglais pour prouver qu'une entente est possible, alors même qu'ellespoiler: perd son frère et son fiancé sous les balles allemandes , est une leçon complète (égalitarisme, altruisme, paix...) à elle-seule et l'on ne peut s'empêcher de hocher la tête avec admiration lorsque son portrait apparaît au générique de fin. Mais, car il y a un grand "mais" en ce "Mais-moires de jeunesse" (promis, on ne la fera plus jamais) : le film est long. Pas tant par ses 2h05 bien sonnées que par son rythme souvent indolent et par sa mélancolie redondante (après spoiler: la mort des deux hommes , le film perd peu à peu en saveur), et cette lenteur nous fera parfois décrocher, ce qui est bien dommage dans un film si prometteur. Ce bel hommage correspond parfaitement à cette belle personne qu'était Vera Brittain, qui a su transcender sa douleur pour en faire une force dans le mouvement pacifiste. Une inspiration.
Un film magnifique, pas tape à l'oeil, qui avant tout est un film témoignage et souvenir sur les horreurs de la guerre. La guerre et quelle guerre, plus méconnue, moins médiatisée dans les mémoires que la deuxième guerre mondiale, plus récente mais surtout mise en avant par Hitler le régime nazi et la shoah, on a laissé bien moins de place dans nos mémoires, livres d'histoires, et globalement témoignages à cette boucherie inimaginable que fut la guerre de 14 /18 , aux conséquences humaines en terme numérique et d'horreur, qui dépassent l'entendement. La raréfaction des témoins et encore plus des acteurs vivants ne doivent pas faire oublier cet épisode de l'histoire de l'humanité et en particulier de l'histoire de l'Europe et en cela ce film est un véritable chef d'oeuvre témoignage. Un chef d'oeuvre d'autant plus réussi qu'il s'appuie sur l'oeuvre et la jeunesse autobiographique d'une femme écrivain féministe et pacifiste de grand talent, Véra Brittain. C'est par ailleurs l'atout principal de ce film de structure assez classique qui pourrait fleurter avec un certain ennui une une langueur préjudiciable, que de voir porter avec autant de talent, caractère, charisme, personnalité, émotions, ce rôle de Vera par l'exceptionnelle actrice Alicia Vikander. On est happé par son destin et surtout son charisme, sa volonté et son caractère bien trempé et indépendant, qui nous emmène sur le front en France avec un rendu particulièrement réaliste des horreurs de cette boucherie mais aussi sur le ressenti des familles restées en grande Bretagne. La romance avec Kit Carrington, par ailleurs excellent, est son moteur, son inspiration et nous accompagne tout au long de ce film vraiment indispensable.
Un film qui ne m'a pas toujours totalement embarqué et ému, mais qui tire son originalité dans sa capacité à montrer l'horreur de la guerre sans vue directe des combats. De plus, le personnage principal, féminin, présente un caractère fort, original, et évoluant au fil des événements. Vraiment un bon film !
"Mémoires de jeunesse" est un film qui nous parle de la mort. Son titre en anglais "Testament of youth" a d'ailleurs une nuance morbide que sa traduction en français a gommée. La mort, c'est la première guerre mondiale qui fauche la fine fleur de l'aristocratie britannique. ils sont jeunes, ils sont beaux, mais ils vont mourir. Sortez les Kleenex !
Mais "Mémoires de jeunesse" nous parle aussi de la vie [c'est beau ce que j'écris !!] La vie de Vera, jeune, belle, intelligente, féministe. Sauvée du narcissisme par le choc de la guerre. Admise à Oxford - dont les jeunes filles avaient à l'époque le droit de suivre les cours mais pas d'en décrocher le diplôme - elle suspend ses études pour s'engager comme infirmière. En Angleterre, puis en France, elle assiste, impuissante à la boucherie. Quelques deuils plus tard, elle en reviendra avec un nouvelle cuase à défendre : le pacifisme.
Les noms des acteurs principaux ne vous diront rien. Pourtant Alicia Vikander et Kit Harrington sont de futurs stars. La première, qui sort avec Michael Fassbinder (la veinarde !) partagera l'affiche du prochain Jason Bourne avec Matt Damon. Le second, plus connu sous le nom de John Snow, ressuscitera, dit-on dans la prochaine saison de Game of Thrones.