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DAVID MOREAU
130 abonnés
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2,0
Publiée le 23 janvier 2017
UNE PROMESSE. La vie, l'espoir, l'amour et vous. Des nouvelles du front, de l'odeur du sang, des tranchées et des gueules cassées. Au milieu, un regard féministe et pacifiste qui expose la souffrance de la première guerre. Aurait mériter un peu plus d'ambition cinématographique pour cette hommage à l'écrivain Vera Brittain. Violettes de par delà la mer.. je vous les envoie en pensée, sachant que vous comprendrez.
Une mise en scène qui sublime les paysages symboliques et un casting solide sans être renversant. L'adaptation d'une autobiographie permet d'éviter les écueils traditionnels de ces films romantiques se déroulant en pleine guerre. Néanmoins rien de transcendant dans cette intrigue, surtout pour aboutir à une fin didactique. Une histoire touchante mais qui ne parvient ni à bouleverser ni à marquer durablement.
Un très beau film classique dans sa réalisation dans la lignée de ces films anglais où le raffinement des images dispute à l'élégance des dialogues. Un film profondément pacifiste sans didactisme qui montre sans pudeur l'effondrement d'un monde causé par la guerre. Certaines images sont très dures , en contraste avec la douceur des paysages anglais et des idéaux de la jeunesse que la guerre va broyer. Porté voire habité littéralement par Alicia Kalender, ce film témoigne sans manichéisme et avec une profonde humanité , de la naissance d'une écrivaine qui forgera son oeuvre dans les épreuves que la guerre lui aura fait affronter . Un très beau moment.
Beau sujet, traité avec des moyens conséquents (costumes, décors, figurants,...) mais traité de manière si théâtral, si sirupeuse qu'il perd tout de sa force.
Un drame historique d'une femme qui se destine à l'écriture et va entrer dans le conflit de la Première Guerre Mondiale en devenant infirmière. Une oeuvre loin d'être poignante sur le souvenir des soldats, pères, fiancés, frères, amis... Qui se sont retrouvés dans le conflit, ici montré de façon volontaire. Rien d'inoubliable malgré les deux têtes d'affiches. Plutôt déçu car le film se traîne dans de l'insignifiant et montre finalement peu le conflit avec un impact psychologique relativement faible. Il y a un manque d'ambition et de partage émotif entre le spectateur et les personnages.
Beau film, l'histoire est émouvante et les acteurs d'une justesse saisissante, Alicia Vikander en tête. La guerre 14-18 ne doit pas être oubliée, c'était une terrible épreuve qui laissa une profonde marque dans les esprits des gens qui l'ont connue et qui ont perdu un être aimé. Film à voir et à faire découvrir.
Forme archi-classique et presque ennuyeuse pour ce beau (superbe photographie, images composées comme des tableaux) film britannique sur le thème de la grande guerre et de la perte des illusions de la jeunesse. L'interprétation est admirable et on gardera en mémoire la belle Alice Vikander, future Keira Knightley peut-être... L'histoire n'est, quant à elle, pas totalement passionnante parce que déjà traitée souvent et parfois avec plus de tempérament ou de personnalité par des réalisateurs plus audacieux.
On ne va pas se cacher, et la bande-annonce est un bon indice de cela, qu'on a affaire avec ce film à un gros mélo sur fond de Première Guerre Mondiale et des tragédies qui en ont découlé. Mais, si le film fait assaut de musiques pompeuses, de visages ravagés par le chagrin et de grands moments larmoyants, ce dernier a quand même pour lui la véracité des événements. En effet, il est l'adaptation du roman homoyme de Vera Britain qui relata dans son ouvrage son expérience de la guerre et les tragédies qui la frappèrent ainsi que sa famille. Donc, même dans les moments qui paraissent outrancièrement exagérés pour faire verser une larme au spectateur, le film ne fait qu'exposer le récit véridique d'une vie. Malgré tout il faut aimer ce style tout en émotion qui offre un drame d'un romantisme et d'un tragique de tous les instants. Le summum étant atteint aux moments de la mort du fiancé de la belle (nul spoiler dans cette révélation on le voit arriver une heure avant). On apprend finalement peu de choses dans ce film (sinon l'existence de la romancière britannique), pour peu qu'on est déjà vu des films sur cette période sombre de l'histoire européenne. Il n'empêche, le film n'est jamais ennuyeux et je me suis même surpris à finir les yeux mouillés devant le courage de cette jeune femme peu épargnée par la vie. Un drame de plus de deux heures qui convaincra surtout les amoureux des grands drames romantiques et les férus d'histoire, mais qui réussira également à intéresser tous les autres. À voir.
Vera Brittain était une femme forte, une féministe et pacifiste, aimante, passionnée et courageuse. Ce film lui rend hommage. L’ensemble est très sensible. Mémoires de jeunesse est beau, très classique sur le fond et la forme. Mémoires de jeunesse se déroule sous la forme d’un flashback. La première scène est aussi la dernière scène du film.La photographie est magnifique. Le réalisateur nous évite tout de même le pathos et le sentimentalisme. Même si lors de la seconde partie, c’est un peu plus appuyé. Malgré toutes ces qualités, le film souffre de quelques longueurs. On fatigue un peu. Dommage car parfois en décrochant on ressent moins les choses.
Quant au casting, c’est un excellent quatuor d’acteurs. Alicia Vikander est remarquable dans le rôle de Vera Brittain. Elle est magnifique, sensible. Elle porte le film à elle seule. Ses partenaires sont en retrait. A ses cotés, Kit Harington, le fiancé, dans un de ses premiers grands rôles au cinéma. Le couple de cinéma est beau. Taron Egerton et Colin Morgan leur donnent la réplique avec beaucoup d’aisance.
Mémoires de jeunesse est avant tout un superbe hommage à l’auteure et féministe britannique Vera Brittain. Une fresque classique et une très belle actrice qui porte à elle seule le film.
Cette fameuse histoire d'amour en temps de guerre se transforme finalement en une histoire de femme. Je ne dis pas ça comme un reproche mais nous vendre une histoire romantique alors que ce n'est qu'une moitié du film, je trouve dommage d'écarter la seconde partie qui est plus forte, plus intense. Cependant, dans son ensemble, le film ne m'a pas plus bouleversé que cela, pas plus passionné, je reste sur ma faim !!
Un biopic réussi avec une force émotionnelle, notamment sur la fin, puissante. Le film est intelligent et avant de parler de la guerre, il parle de l’Homme et de la société en s’intéressant notamment aux relations humaines. La guerre est alors un élément perturbateur d’une histoire qui a avait tout pour être un conte de fée. Et le sujet est bien traité avec des scènes crues, réalistes en ne montrant jamais la guerre en elle-même, mais plutôt ses conséquences, ce qui fait réfléchir et apporte plus qu’une mise en scène de faits connus. Le film coupé en 3 parties (avant, pendant, après) est bien fait, et l’histoire s’enchaine parfaitement, pour finir plus fort à la fin. Un très bon film historique, réaliste et sur une femme de l’histoire.
Je n'ai vu le film de James Kent qu'au hasard d'une erreur de programmation car il n'était pas du tout dans mes tablettes. J'avais regardé la BA du film qui me semblait d'un académisme si plombant qu'il donnait plutôt envie de prendre la fuite...
Finalement, il ne manque pas d'intérêt -dans la mesure où il nous rappelle cette génération sacrifiée -tous ces jeunes hommes qui sont partis la fleur au fusil, on allait régler leur compte aux boches vite fait!- et dont la jeunesse s'est arrêtée net, dans l'horreur des tranchées et dont, pour beaucoup, la vie même allait s'arrêter net. Et, de l'autre côté du front, le même massacre des innocents...
Donc, voilà des jeunes gens insouciants qui se baignent dans un étang de la verte et riante Angleterre. Il y a Vera (la ravissante et très talentueuse Alicia Vikander), son frère Edward (Taron Egerton) et des amis de celui ci, tous étudiants à Oxford. Ah! il ne manque pas une jonquille dans les sous bois printaniers, et pas une pivoine dans les vases de la belle demeure familiale....
Vera est une petite bourgeoise gâtée et très déterminée. Elle ne se mariera pas, jamais! et contre la volonté de Papa (Dominic West), elle veut elle aussi intégrer la maison des jeunes filles à Oxford. Elle se prépare toute seule au concours d'entrée pour cela. Bon, Papa va céder et Véra rentrer à Oxford, mais entre temps son cœur s'est ouvert au charme de Roland (Kit Harrington), un des amis d'Edward.
Et puis: la guerre. Edwards, Roland et Victor (Colin Morgan) qui lui aussi est amoureux de Vera, mais sans succès, s'engagent dans l'enthousiasme, et Vera abandonne ses études pour devenir infirmière sur le front français. Elle va d'ailleurs se retrouver dans un pavillon réservé aux allemands, où elle prendra conscience que la mort d'un jeune homme n'a pas de nationalité... Le film devient alors plus âpre. L'avenir de la petite bande ne sera pas celui qu'ils imaginaient...
Le film est plutôt réussi, mais reste relativement plat. J'imagine qu'il suit très fidèlement les mémoires de Vera Brittain qui, après avoir repris ses études, deviendra écrivain et surtout militante pacifiste.
A noter dans le rôle de la mère la présence d' Emily Watson. Comme elle est aussi au casting d'Everest, on peut dire qu'elle est partie dans une jolie "seconde carrière"...
Emouvant...magnifique...qui exprime bien les horreurs de la Grande Guerre ...même si aucun film ne peut transcrire cette putain de guerre .. ...ce film nous montre que les morts n'apportent à quelque cause que ce soit...
Un très beau film émouvant et dur qui nous plonge dans cette affreuse période de guerre. Les acteurs sont très bons et les décors réalistes, on pleure en regardant ce film et on pleure en se rappelant que c'est une histoire vraie!
Au printemps 1914, Véra, jeune femme moderne veut faire des études au même titre que son frère Edward et leurs amis Victor et Roland. Soutenue par les trois garçons, elle obtient de son père le droit de passer l'examen d'entrée à Oxford. Alors qu'elle s'apprête à entrer à l'université avec les garçons, la guerre éclate et les emporte au front. "Testament of Youth" (idiotement renommé "Mémoires de jeunesse" pour la version française...) est l'adaptation de l'autobiographie du même nom de l'écrivaine pacifiste Véra Brittain. Elle y conte à travers son histoire et celle des hommes qu'elle a aimé à quel point les pays en guerre ont sacrifié leur jeunesse. James Kent, dans une réalisation tout en finesse, qui suggère plus qu'elle ne montre, parvient à communiquer tout à la fois les horreurs de la guerre, l'innocence d'une jeunesse exaltée, la poésie et la soif d'absolu de Véra Brittain. Tout en jouant sans honte la carte du romanesque à travers la beauté des paysages et celle des grandes déclarations, il ne tombe jamais dans le mélo sirupeux. L'ensemble est d'une grande sincérité tout en effleurements. Alicia Vikander porte le film dans une interprétation fiévreuse et raffinée. Elle nous emporte dans ce tourbillon pendant 2h10 d'immersion totale.