Mon compte
    Nos souvenirs
    Note moyenne
    2,8
    593 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Nos souvenirs ?

    62 critiques spectateurs

    5
    3 critiques
    4
    14 critiques
    3
    16 critiques
    2
    16 critiques
    1
    11 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2016
    Parfois sans que l'on sache trop pourquoi, la critique s'acharne sur un film qui, même s'il n'a un intérêt que très limité, ne mérite certainement pas tant de haine. Or pour Nos souvenirs, deux problèmes se posent. Le premier c'est un film de Gus Van Sant, un des plus grands cinéastes contemporains encore en activité, et de l'autre le film ne méritait sans doute pas d'être en compétition à Cannes (mais la palme d'or d'Audiard encore moins alors...). Bref, sur le papier, cette histoire de forêt des suicidés faisait très envie. Et, dans un premier temps, Van Sant réussit à magnifier cet espace à la fois anxiogène et poétique qu'il filme avec toute la grâce qu'on lui connaît. Malheureusement, le script qui accompagne cette mise en scène lumineuse n'est pas à la hauteur des espérances. Le film perd de sa force au fur et mesure pour se transformer progressivement en un épouvantable mélo digne d'un téléfilm M6. Les dernières dix minutes sont même insupportables tant elles accumulent les poncifs et les clichés attendus. Ce manque de subtilité, étonnante de la part de Gus Van Sant, finit par gâcher un film qui, bien qu'imparfait, réussit, par intermittence, à véritablement nous fasciner. Bref, un semi-raté, sans aucun doute, mais aussi une œuvre d'une mélancolie poignante avec des acteurs brillants. Bon l'un de l'autre....
    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 avril 2016
    Un nouveau Gus Van Sant est toujours un événement. Même si celui-ci ne sortait pas sous les meilleurs hospices après son très mauvais accueil au dernier festival de Cannes. D'où son apparition tardive dans les salles (et en catimini), près d'un an après sa présentation. Pour être franc, j'en suis sorti assez contrarié, pensant avoir vu le plus mauvais film du réalisateur. Avec le recul, tout n'est pas à jeter. Certes, la mise en scène n'est pas très recherchée. Loin de ce qu'il nous a déjà offert. La direction d'acteurs est déjà plus correcte. Mention spéciale à la toujours excellente Naomi Watts. Je crois que tous les flash-backs avec elle sont les scènes que j'ai préférées. Matthew McConaughey s'en sort bien, il fait le boulot mais sans plus. C'est du côté du scénario que le bas blesse le plus. On ne sait pas trop comment il est arrivé dans les mains de GVS, ni qu'elles ont été ses motivations pour le tourner. A mon goût, le personnage féminin est sous-exploité, celui de Ken Watanabe trop mis en avant. Les parties japonaises et américaines sont trop inégales. L'ensemble manque de puissance et d'émotion. La fin est un peu trop attendue et conventionnelle. Restent de belles images et une belle interprétation. A l'instar de The disappearance of Eleanor Rigby, j'aurai bien vu deux films, un vu du côté de la femme et un autre du côté de l'homme. Là, on reste un peu sur notre faim des deux côtés. On ne parlera pas du titre français Nos souvenirs. A l'origine ce devait être La forêt des songes (The sea of trees en V.O.), cela aurait été bien plus approprié. Déception donc. On ne peut pas faire un chef d'oeuvre à tous les coups...
    Flaw 70
    Flaw 70

    259 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 mai 2016
    Hué au Festival de Cannes en 2015, le dernier film de Gus Van Sant a eu du mal à venir voir le jour dans les salles de cinéma françaises. Après être repassé par la casse montage pendant près d’un an, la France se décide à enfin sortir le film, étant d’ailleurs un des rares pays a avoir eu le courage de le faire, les Etats-Unis ne s’y étant pas encore résolus. Malgré des mauvais avis, il y a quand même une curiosité qui entoure ce long métrage, d’abord parce que c’est un film d’un cinéaste talentueux qui a offert des grands films comme Gerry et Elephant, deux films qui n’avaient pas forcément eu des retours à leur hauteur, Gerry fut même un échec commercial assez retentissant. Donc on peut toujours avoir de l’espoir pour ce The Sea of Trees, Van Sant n’ayant pas forcément connu le succès avec ses meilleurs films mais au contraire avec des projets plus grand public et insignifiants. Néanmoins, malgré un remontage qui aurait dû rendre le film plus agréable, on constate très vite que le cinéaste réuni tout ce qu’il y a de pire dans son cinéma et que tous les remixages du monde ne pourront rien y changer.
    Scénarisé par Chris Sparling, auteur de Buried, une série B efficace avec Ryan Reynolds, le film va très vite accumuler tous les poncifs de ce genre de drame existentiel. Plongeant régulièrement dans des monologues pompeux qui enrobent des banalités pour les faire apparaître en vérité, le récit est globalement sur-écrit dans ses personnages et ses mécaniques nous laissant très vite entrevoir où se dirige l’intrigue. Le tout est prévisible, vain et grossièrement amené, l’écriture se sentant obliger de souligner le moindre effet pour faire comprendre au spectateur ses intentions. C’est surtout quelque chose qui prend forme au cours des 3 épilogues du film, chaque épilogue venant expliquer le précédent pour ne laisser aucune place à la spéculation et se faisant même insultant pour l’intelligence du spectateur. Et avec cette accumulation de conclusions, on est face à un scénario qui traîne en longueur et qui se montre laborieux au fur et à mesure de son avancement. L’ensemble n’est pas aidé par des personnages qui ne fonctionnent que par des clichés et des stéréotypes en faisant d’eux des coquilles vides qui manquent d’authenticité. Malgré la volonté de donner corps à la relation entre le personnage principal et sa femme à travers des flashbacks emprunts de lourdeur, le film échoue à les rendre intéressants et, pire que ça, il les ridiculise lorsqu’il dit que, pour connaitre une personne, il faut savoir sa saison et sa couleur préférées. Ça manque de substance, c’est grossier dans sa symbolique, notamment quand il donne corps à la métaphore qui entoure le conte Hansel & Gretel, prouvant qu’il tient la capacité de déduction de son spectateur en peu d’estime, et surtout il tente de mettre du suspense de façon bancale là où il n’y en a pas besoin, accouchant de certains passages aberrants de stupidité. Pourtant il faut reconnaître qu’au début cela semblait bien parti. Le premier tiers du film est intéressant, arrive à apporter une touche de mysticisme agréable et plutôt originale, usant des légendes et croyances japonaises avec habilité et arrivant à donner corps à l’ésotérisme qui entoure la forêt d’Aokigahara. Le parti pris était plutôt accrocheur, le build-up autour des motivations des personnages et de la découverte de la forêt est bien géré et on passe une première demi-heure plaisante.
    Le casting suivra la courbe de progression du scénario. Au début les acteurs sont convaincants, jouant les choses avec sobriété mais une fois que le film part dans tous les sens, les acteurs suivent la mesure. Matthew McConaughey fini par faire un cabotinage ridicule, prenant les dialogues les plus médiocres bien trop au sérieux et offre une mauvaise caricature de lui-même. Ses derniers temps il n’évolue plus trop dans son jeu et ici il rejoue la même partition en totale décalage, n’arrivant ni à émouvoir ni à convaincre. Ken Watanabe s’enfonce dans une performance outrée et totalement en roue libre où il finit par ne plus sortir qu’une seule expression, celle des yeux écarquillés et de la bouche à moitié ouverte. Il semble parfois traverser le film avec son air ahuri, se demandant comme son personnage ce qu’il fait là, mais pas pour les même raisons. Seule Naomi Watts arrive à offrir une prestation juste et touchante malgré la mauvaise écriture de son personnage. Elle ne se laisse pas noyer par les clichés et arrive à trouver la nuance de son rôle.
    La réalisation sent le chaud et le froid. La photographie est agréable, magnifiant les décors déjà somptueux de la forêt et fait un travail intéressant sur les effets d’ombres et de lumières pour retranscrire tout l’aspect glauque et mystique de l’endroit. On regrettera juste un montage qui alourdit le rythme, plaçant ses flashbacks maladroitement, et le tout est desservi par une musique mièvre et insupportable. Celle-ci est de plus envahissante et répétitive, le film préférant mettre de la musique là où le silence aurait eu plus d’impact. La mise en scène de Gus Van Sant est maîtrisée mais impersonnelle, on a connu le cinéaste plus inspiré et il semble ici être en pilotage automatique. Néanmoins il y a une certain savoir-faire dans la composition des plans et dans le travail sur l’ambiance, qui possèdent de bonnes fulgurances. D’ailleurs tout ce qui entoure l’aspect survival du film est plutôt réussi, on ressent l’aspect purgatoire de l’environnement, la découverte des cadavres sont toujours des moments entre la poésie et la noirceur survivaliste et certains passages de tensions et de montées d’adrénalines sont aboutis et assez impressionnants. Ils sortent le long métrage de sa torpeur et accroche le spectateur, montrant à un ou deux moments que Gus Van Sant est encore capable d’offrir de très bonnes choses.
    En conclusion The Sea of Trees n’est pas seulement le plus mauvais film de Gus Van Sant, c’est aussi tout simplement un mauvais film. Tout n’est pas à jeter, comme une première demi-heure agréable, Naomi Watts toujours aussi juste et une mise en scène qui a ses bons moments. Néanmoins on se demande comment un tel projet a pu aller aussi loin avec autant de défauts, surtout quand il est chaperonné par un grand cinéaste. Ici c’est mal écrit, souvent mal joué en raison d’une direction d’acteurs aux abonnés absents mais en plus pour un drame qui est censé faire ressentir des choses, il échoue totalement. Il mise bien trop sur la musique mièvre pour faire passer ses émotions mais cela agace plus que ça fonctionne. L’oeuvre étant en plus souvent insultante pour son public dans sa volonté de tout expliquer avec des gros sabots, ce qui amène son erreur la plus impardonnable, son manque de sincérité qui se mue en opportunisme. Tout est fait et pensé pour être quelque chose d’émotionnel et de profond pour se donner des airs importants tout en étant suffisamment accessible pour ne pas paraître trop complexe et élitiste. L’approche devient évidente et donne l’impression de vouloir forcer son spectateur à crier au chef d’oeuvre. C’est petit, vain et limite honteux.
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 juin 2016
    « The Sea of Trees » avait été hué à Cannes l’an passé. N’imaginant pas qu’un film de Gus Van Sant, le réalisateur multi-palmé de « Elephant » et « Paranoid Park », puisse être tout à fait dépourvu d’intérêt, j’ai voulu me faire mon opinion. Bien mal m’en prit ! Car le dernier film de Gus Van Sant est un ratage complet.

    Arthur Brennan (Matthew McConaughey) s’envole vers le Japon. Il se rend au pied du mont Fuji dans la forêt d’Aokigahara. Brisé par la mort de sa femme (Naomi Watts), il a décidé de se suicider.

    Tandis qu’il erre dans cette forêt, à la fois apaisante et terrifiante, il se remémore sa vie passée. Le couple qu’il formait battait de l’aile. Le divorce avait même été envisagé. Jusqu’à ce que Joan soit opérée d’une tumeur au cerveau.

    Lesté d’une musique envahissante, « Nos souvenirs » se voudrait un hymne à la vie, à la réconciliation avec soi-même. C’est hélas, malgré le talent de ses deux principaux protagonistes, un film qui pèse des tonnes, dure des plombes et sombre dans le ridicule.

    On n’avait pas vu pire depuis « Au delà », l’épouvantable nanar de Clint Eastwood avec Cécile De France. C’est tout dire…
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 mai 2016
    Le nouveau Gus Van Sant déçoit fortement. Après avoir été conspué au dernier Festival de Cannes, on constate enfin l'ampleur de la catastrophe puisque le cinéaste n'a rien fait d'autre que réunir tout ce qu’il y a de pire dans son cinéma.Mal écrit, souvent mal joué et disposant d'une mise en scène impersonnelle, le film n'est qu'un drame existentiel mièvre et insignifiant qui traîne en longueurs et flirte avec le ridicule.
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 mai 2016
    Bon je suis aller voir ce film parce qu'on me l'a proposé, sinon j'avais tellement peur d'être déçu par Van Sant que j'avais préféré m'abstenir. Il faut bien le dire le film ne mérite pas la masse de critiques négatives qui se sont abattues sur lui, je veux dire par là que oui le film est mauvais mais de part et d'autre on a eu bien pire cette année qui a été salué par la critique presse et spectateur. Alors c'est à n'y plus rien comprendre. Dès que c'est un bon réalisateur et que le film passe à Cannes il faudrait d'un coup être plus exigent ? Après il est clair que rien ne va dans ce film et il frise parfois le ridicule que ce soit la mise en scène dégueulasse, l'ambiance qui ne dégage rien, les cadrages qui étouffent les personnages avec une focale hyper courte publicitaire au possible, et bon sang ce scénario, bon sang ce scénario, bon sang ce scénario (trois fois). Bon bah je passe mon chemin, tout à déjà été dit sur ce film, c'est un gros n'importe quoi avec du fusil de Tchekhov, du deus ex machina tous azimuts, s'en est tout simplement désolant lorsque ça n'en est pas risible. Mais ce qui m'a le plus scandalisé (enfin je l'avais vu venir) c'est quand j'ai vu qu'ils avaient tourné au Massachusetts parce que cette forêt on dirait le bosquet derrière chez moi je filme mes histoires d'héroïc fantasy avec des amis, il ne s'en dégage rien d'angoissant, rien de palpitant, c'est juste lambda. Parce que moi j'aimerais vraiment aller à Aokigahara, pour m'y perdre, quitte à en crever, c'est un beau rêve, et j'ai cru pendant presque tout le film que c'était une forêt comme une autre, heureusement que le générique m'a rassuré. Parce que j'étais prêt à faire des recherches à savoir comment l'équipe à tourner là-bas, comment ça se fait qu'ils en soient revenu parce que j'adore tout l'univers autour de cette endroit, cette pensée magique que même les rationalistes veulent bien admettre juste pour cette seule forêt au monde. Maintenant même si le film est mauvais, c'est pas pour autant qu'il faut s'acharner dessus, n'oublions pas que cette année jusque là on n'a eu que 2 très bons films (bon j'exagère je parle de ceux que j'ai vu) et quelques autres qui valent le détour mais rien de bien transcendant, m'enfin si on ne peut même plus se fier aux sources sûres...
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    395 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 septembre 2016
    Bizarre que la scène de l’ambulance (censée être tragique) m’ait fait éclaté de rire, sans doute les effets secondaires d’un film mal foutu, mièvre et arborant des facettes psychologiques éreintantes, les personnages virent au ridicule, Naomi Watts est particulièrement catastrophique, toute cette quête spirituelle sans queue ni tête n’est jamais crédible, le Van Sant de "Last Days" ou "Elephant" est méconnaissable. Seulement quelques passages en forêt qui préservent une certaine ambiance, mais le montage massacre l’entreprise, trop de flashback tue le flashback, pour en plus appuyer une émotion de pacotille digne d’un téléfilm de M6, zéro subtilité, sans intérêt.
    Audrey L
    Audrey L

    633 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mars 2021
    La première heure de ce Nos souvenirs nous a donné envie d'aller, nous aussi, dans cette forêt des derniers soupirs... Intrigués qu'on était par le personnage de Matthew McConaughey (toujours au top) qui est un veuf suicidaire dont on aimerait connaître l'histoire, on se désespère vite de voir le film commencer un jour, on ne fait qu'attendre les bras croisés que Monsieur Gus Van Sant se décide entre sa ballade forestière et son récit de vie passée. Car on se lasse (étrangement) au bout du dixième flashback qui ne nous apprend rien, qui tourne volontairement autour du pot pour tenter de nous donner envie d'apprendre la révélation finale, et qui coupe grossièrement les plans de l'intrigue "au présent". Cette première heure infernale d'ennui est vraiment dommage, car lorsque le film daigne démarrer, il nous offre un panel d'émotions impeccables, une morale des plus magnifiques et un retournement de situation qu'on n'attendait pas (et qui surprend agréablement). On découvre ainsi toute la malchance tragique de cet homme qui, spoiler: à l'instant des réjouissances d'apprendre que sa femme se sortira de sa tumeur cérébrale, est confronté à sa mort par accident de voitures
    (on s'écrie que "ce n'est pas possible, pauvre couple..."), et l'on comprend alors son geste suicidaire. Ensuite, on s'étonne de la belle morale de résilience, du message que nous donne le personnage de McConaughey en se battant pour vivre (finalement) uniquement pour sauver l'homme d'affaire mal en point (venu aussi mettre fin à ses jours). Et l'on s'émerveille, à la dernière seconde, avec un si joli twist de scénario : spoiler: l'homme d'affaire n'a jamais existé, il s'agit d'une dernière tentative désespérée de l'inconscient du personnage principal pour lui éviter la mort, l'intéresser à la vie (ce qui nous est suggéré aussi par le nom donné à cette illusion, qui reprend en japonais la saison hivernale et la couleur jaune, les préférées de la défunte femme). Ou, autre interprétation possible : comme l'on nous dit qu'il s'agit d'une forêt aux milles esprits, on peut tout aussi bien penser à une manifestation paranormale d'un esprit bienveillant, qui a "lu" la vie de l'homme (et lui a donné un indice avec ses nom et prénom),
    le film laissant volontairement la porte ouverte à plusieurs interprétations. Nos souvenirs est comme une belle orchidée qu'on aurait planté : on s'ennuie d'attendre devant le bulbe qui peine à pousser, mais lorsqu'il fleurit enfin, il nous offre un bien joli spectacle poétique.
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 janvier 2017
    Embarrassant ce film de Gus Van Sant, une espèce de sucrerie romantique de bas étage entrecoupée de scènes de survie dans la forêt des suicides. Un mélo ennuyeux sans grand intérêt aux dialogues d’une rare purge porté par de bons comédiens qui n’avait rien à faire là-bas.
    kevinsolstice
    kevinsolstice

    56 abonnés 1 931 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 août 2017
    Certes prévisible le film reste tout de même très beau et émouvant. Le jeu d'acteur de Matthew McConaughey est excellent et prend aux tripes, beau film
    Flowcoast
    Flowcoast

    58 abonnés 1 199 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 novembre 2016
    Latent, pas franchement séduisant, Nos Souvenirs avait tout d'un film casse-tête, dont seul l'aspect moral et philosophique étaient attendus. Malgré les deux stars d'Hollywood, personne n'a surnagé dans un film dramatique dont on ne comprend pas vraiment la teneur : mélangeant drame derrière une maladie et un couple en crise à un homme qui subit de plein fouet spoiler: le décès de sa femme
    , rien ne semble vraiment donner du punch à ce film, qui en a cruellement manqué. A mon avis, le scénariste n'est pas aller assez loin.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2016
    Nommé en compétition officielle au Festival de Cannes 2015, le dernier long-métrage de Gus Van Sant avait été un peu boudé par la presse. Matthew McConaughey joue un homme qui se rend dans la forêt d’Aokigahara, au pied du Mont Fuji pour mettre à ses jours. Entre pure survie dans la Forêt des songes et retours en arrières sur sa vie de couple avec Naomi Watts, le film s’enlise un peu dans un drame de gare un peu trop démonstratif. Difficile de critiquer la qualité de la photographie qui illumine la moindre feuille morte et laisse passer les rayons de soleil dans la sombre forêt. Ce qui nous perturbe, c’est la direction artistique qui exagère la moindre larmette des personnages. Ainsi l’acteur impose des sentiments trop forcés et son acolyte des bois ne fait pas mieux. Naomi Watts vulgarise trop son addiction et sa maladie. Alors que Nos souvenirs aurait pu être un film contemplatif laissant réfléchir sur sa condition humaine, Gus Van Sant donne au récit une nuance trop bavarde avec des flash-backs dont on se serait bien passé.
    D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    290 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mai 2017
    Incompréhensible ce cassage en règle par la presse française d'un film largement regardable, en tout cas très émouvant dans l'ensemble. Matthew McConaughey est très bon, tout en sobriété, et Naomi Watts excellente comme à son habitude. Beaucoup de sensibilité tout au long du film, des allers-retours incessants entre passé et présents bienvenus, qui nous permettent de comprendre le cheminement intérieur du personnage principal. La réalisation est sobre, bien que par moments l'ensemble pâtisse de quelques temps faibles. Le tournant à la fin est bien trouvé et donne d'autant plus de force au récit.
    Eric C.
    Eric C.

    239 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 août 2018
    Bon je vais devoir assumer de faire partie des cochons à qui on donne de la confiture, de faire partie de ceux qui n'ont rien compris à un pur chef d'oeuvre poétique, métaphorique, introspectif et contemplatif car globalement j'ai trouvé le film plutôt voire très ennuyeux et je n'ai pas été scotché par le message final. Oui le désespoir, oui la culpabilité, oui retrouver le positif de la relation et de l'amour en ne se centrant pas sur les côtés négatifs. Mais bon cette arrivée dans cette forêt japonaise concentration de candidats au suicide est plutôt glauque, la motivation de ce voyage bien dans le pathos, puis on a la rencontre avec ce personnage mystérieux, le nouveau but à court terme de l'aider avec au passage la renaissance d'un espoir mais que c'est long, lent et contemplatif et au final presque téléphoné car on devine assez vite quelle sera l'issue. Ne parlons pas des flash backs avec son épouse, qui au delà du plaisir de retrouver la toujours excellente Naomi Watts, sont d'une banalité affligeante. Je veux bien que l'on veuille me faire passer une 2 chevaux pour une rolls royce mais désolé au final, avec ce film où j'ai du me forcer pour arriver au dénouement, je n'ai vu que la 2 chevaux. Ennuyeux, tristounet, lent, très contemplatif et sans doute aussi égocentrique de la part du réalisateur qui pourrait essayer de vouloir toucher le plus grand nombre mais certains diront certainement que toucher le plus grand nombre c'est se trahir, se renier, faire des concessions et que ce n'est plus de l'art. Comme dit Aznavour dans sa chanson je me voyais déjà, ce sont les autres qui n'ont rien compris.
    Shelby77
    Shelby77

    163 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 juillet 2017
    Critique de "Nos souvenirs". Je me suis pas mal ennuyé devant ce film. Ça aurait pu être mieux mais l'alternance entre les scènes dans la forêt et la vie du personnage fait perdre tout intérêt au film. On arrive pas à ressentir de l'empathie pour les personnages. Le film laisse totalement indifférent. 2/5
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top