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    Le Cas Richard Jewell
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    586 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 mars 2020
    Etudiant et passionné de Cinéma, je me devais évidemment, d'aller voir le nouveau film du monumental Clint Eastwood.

    Légèrement déçu par ses deux derniers films, j'avais surtout envie de retrouver le réalisateur brillant et éveilleur de conscience que j'avais découvert pour le première fois avec son chef-d'oeuvre Gran Torino.

    Eastwood récupère un projet qui, sur le papier, semblait directement le désigner comme réalisateur.
    L'histoire vraie d'un héros américain bâché et victime de la brutalité des médias. Un sujet que l'on peut sûrement juger de "facile" ou même de moralisateur seulement lorsqu'il est entre les mains de Eastwood, on peut s'attendre à retrouver une réflexion significative sur notre présent et notre futur.

    Le film est également un portrait désenchanté d'une certaine idée de l'Amérique et de ses forces de l'ordre.

    Paul Walter Hauser interprète Richard Jewell et il aurait clairement pu se retrouver aux Oscars face aux poids lourds nommés comme Phœnix ou Driver. Il incarne un anti-héros un peu naïf, gros et légèrement raté mais fidèle à ses convictions. Ce personnage touchant est aidé par son avocat et ami Watson Bryant joué par Sam Rockell. Acteur toujours cantonné aux personnages secondaires où il ne cesse de briller (La Ligne Verte, Three Billboards, Vice, Jojo Rabbit), ultra touchant j'espère qu'un jour nous le retrouverons dans un rôle principal car il en a largement les épaules.

    Et pour revenir aux Oscars, Kathy Bates qui incarne la mère de Richard Jewell, méritait largement la récompense de la meilleure actrice dans un second rôle, elle livre une performance d'un réalisme parfait.

    Un long métrage très épuré, émouvant porté par des actrice(eur)s irréprochables qui apportent une véritable authenticité à ce combat entre un homme "banal" et un puissant système.
    Olivier S.
    Olivier S.

    1 abonné 14 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2020
    Pas besoin de faire de grand discours, les composantes d'un grand film sont là : émotion, jeux d'acteurs exceptionnels, humour, histoire rocambolesque... On ne s'ennuie pas et on peut avoir plusieurs lectures du film comme sait très bien le faire Clint Eastwood. Et tout cela en finesse et subtilité, le réalisateur nous laisse le temps de rentrer dans cette histoire, cette société américaine et tout ce qu'y va avec. Bravo CLINT !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 février 2020
    Émouvant, bien écrit, bien joué !! Du Clint Eastwood quoiii !! A recommander sans modération !!
    Nicolas Cerri
    Nicolas Cerri

    8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2020
    Très bon Clint Eastwood
    Un peu long a démarrer mais une fois lancé, l'histoire de Richard Jewell devient passionnante à suivre
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 février 2020
    j'ai beaucoup aimé l'histoire et les scènes avec le FBI, par contre qu'on se le dise le doubleur français est juste INSUPPORTABLE ! Il rend le personnage carrément idiot (pour ne pas dire c..) et limite attardé, j'ai trouvé ça plus que déplacé... enfin le personnage n'est visiblement pas très futé non plus à toujours ouvrir la bouche quand il doit se taire... J'espère sincèrement que le vrai Richard Jewell n'était pas comme ça sinon ça ne serait pas étonnant qu'on l'ait nommé suspect numéro 1 parce qu'il est un peu neuneu...
    Bobbi m'a beaucoup touchée, personnage très émotive et qui aime son fils plus que tout au monde, l'actrice se montre très convaincante.
    Je regrette le manque de développement sur le dénouement final suis-je la seule ?

    en tout cas malgré ces bémols, Clint Eastwood nous sert un film de qualité et à la hauteur de son art. c'est un film à voir une fois dans sa vie au moins.
    Jean d'O
    Jean d'O

    13 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 avril 2020
    Excellent film de Clint Eastwood qui relate l'injustice de Richard Jewell avec une très grande délicatesse. Le film montre brillamment comment la vie d'un homme sans histoire peut être brisé sous l'influence de quelques personnes de pouvoir et aidé par un scandaleux acharnement médiatique. Eastwood démontre ici sa qualité de grand directeur d'acteurs avec l'interprétation magistrale de Paul Hauter Haser ainsi que de Sam Rockwell, parfait en avocat. L'émotion est présente, juste ce qu'il faut, et fait de ce Cas Richard Jewell un grand film.
    Ismael
    Ismael

    82 abonnés 183 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2020
    Un film de Clint c'est toujours un gage de qualité. C'est la garantie d'une expertise et d’un savoir-faire -un peu à l'ancienne- que pas beaucoup de cinéastes peuvent se vanter de posséder.

    Et tant pis si ses films ne sont pas les plus originaux ou les plus novateurs qui soient, on les aime justement pour leur côté vieille école. Un peu à l'image du personnage de Clint lui-même qui a une solide réputation de conservateur, dans tous les sens du mot.

    L'affaire Richard Jewell ne fait pas exception: cette histoire (vraie) de l'agent de sécurité qui découvrit la bombe qui explosa lors des JO d’Atlanta en 1996, avant d'être lui-même suspecté de l'avoir posée est rondement menée et superbement filmée. La mise en scène, l'interprétation et la construction dramatique sont irréprochables. Le film s’offre même le luxe d’une ou deux séquences magistrales, comme celle de la découverte de la dite bombe.

    En somme le film n'a vraiment aucun défaut, si ce n'est celui de ne pas être "dans la mouvance" ou de "refléter notre époque" comme la plupart des cinéastes actuels essaient (parfois lourdement) de faire. En effet l'histoire date de 1996 et le film aurait très bien pu être réalisé il y a 15 ou 20 ans. Il pourrait même dater de 1998 sans qu'une seule scène soit à changer.
    Après c'est à vous de voir si ce dernier point à son importance ou bien si un bon vieux drame policier, solide et efficace suffit à votre plaisir. Pour ma part, je me range dans le second groupe. Longue vie à Clint.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 février 2020
    Des moments un peu long et sans doute certaines incohérences juridiques mais en soit un magnifique film que je conseille qui montre que dès lors que le gouvernement fédéral américain a besoin d’une victime pour calmer l’opinion, il est capable de tout, peu importe le principe de l’égalité et la présomption d’innocence.
    ffred
    ffred

    1 709 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2020
    Après l'attentat du Thalys ou le crash du boeing dans l'Hudson (et autres biopics) nouveau fait réel pour papy Eastwood. Je me souvenais de l'évènement lui même, pendant les J.O. de 1996, mais pas de l'enquête. Le suspens en a été d'autant plus grand. D'entrée, j'ai été pris. Une première montée d'adrénaline jusqu'à l'attentat. Puis l'enquête et la défense parfaitement, mais classiquement, écrites et mises en scènes. Une tension qui monte crescendo jusqu'à un dénouement qui, je l'avoue, m'a laissé en larmes. Formidable interprétation d'ensemble aussi. Paul Walter Hauser, que je ne connaissais pas, outre sa ressemblance avec Jewell, assure et tient tout le film sur ses épaules. Les seconds rôles ne sont donc pas en reste. Katie Bates (nommée aux Oscars et au Golden Globes pour ce rôle), Sam Rockwell, Jon Hamm ou Olivia Wilde sont tous impeccables. Le cas Richard Jewell nous présente donc une vraie descente aux enfers, injuste et implacable, ou comment les forces de l'ordre et la presse peuvent détruire des vies sans le moindre scrupule (ni la moindre preuve !). Et cela ne s'est pas arrangé depuis l'avènement des réseaux sociaux. Au final, un très beau film, prenant, émouvant, solide, carré, efficace. Un très bon Clint Eastwood.
    jpb
    jpb

    12 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 février 2020
    Le sujet est parfaitement maîtrisé. Une critique sévère des méthodes de la police, du FBI et des médias. L'acteur principal est formidable. Bien sûr, on pourra reprocher la dramaturgie de l'ensemble, parfaitement calculée et démonstrative, l'innocence et la droiture bafouée de la victime expiatoire, les machinations mais l'essentiel y est, la patte Eastwood. Bravo
    Matching P.
    Matching P.

    14 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2020
    Quand sort un nouveau film de Clint Eastwood, nous avons toujours la crainte que ce soit le dernier. Encore une fois, il est présent pour nous raconter la vie des petites gens. Il semble bien connaitre l'Amérique profonde. On pourrait lui reprocher d'avoir fait un film avec un scénario plus que classique mais lorsque c'est parfaitement réalisé...Clint, dans le monde hollywoodien à tendance plutôt démocrate, est l'un des rares qui montre sa préférence pour les républicains, sans pour autant supporter Trump. Il défend l'individu contre l'Etat, ici le FBI, peu subtil, et contre la machine puissante qu'est la presse, comme il l'avait fait dans le film Sully. Sauf qu'ici le héros est un anti-héros ! Il est gros, un peu naïf, un peu raté, un héros plutôt tragique mais fidèle à ses convictions, incarné par un touchant Paul Walter Hauser. Clint raconte cette histoire vraie à sa manière, précise. Comment un homme innocent, un héros pour quelques instants, peut devenir un suspect. Le FBI et la presse trouvent en lui le coupable idéal, parce qu'il fallait rapidement en trouver un, et Richard Jewell leur facilite la tâche. C'est un homme seul qui vit chez sa mère (Kathy Batest, parfaite), il est la risée de tous. Mais heureusement il se souvient d'un avocat, interprété par le formidable Sam Rockwell (que nous avons déjà apprécié en policier minable dans 3 Billboards) qui va le défendre. Dans le passé, il est le seul à avoir eu quelque considération à son égard.L'influence de la presse parait énorme, exagérée, comparable à celle des nouveaux médias à travers Internet...ou comment démolir un homme ! La fin signe la victoire d'un homme banal contre un système, c'est la victoire de David contre Goliath. Il se révélera capable de s'en sortir, mais restera néanmoins seul.C'est encore un bon Clint Eastwood !
    Stephenballade
    Stephenballade

    398 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2020
    Une question se pose : Clint Eastwood va-t-il s'arrêter un jour ? Parce que l'air de rien, il va sur ses 90 ans quand même ! Evidemment, les cinéphiles avertis n'ont aucune envie que ça s'arrête tant que ce dernier monstre sacré de l'âge d'or du cinéma hollywoodien nous servira des films aussi solides. "Le cas Richard Jewell" ne déroge pas à la règle : solide donc, teinté d'une belle sobriété. Ce n'est pourtant pas son meilleur film : pas aussi puissant que "Million dollar Baby" ou "Gran Torino", pas aussi émotionnant que "Sur la route de Madison". Mais ce n'est pas non plus son moins bon, "Au-delà" étant là pour nous le prouver. C'est donc un 4/5 que je donne au récit de ce fait divers qui a secoué les Jeux Olympiques d'été à Atlanta le 27 juillet 1996. Alors que le sport est dignement fêté, Atlanta s'est vue tristement rimer avec attentat, encore que le facteur chance soit intervenu pour limiter le nombre de victimes. Le facteur chance se nomme en grande partie Richard Jewell, passant ainsi au rang de héros avant de basculer sur le statut de principal suspect. On connaît Eastwood pour son goût envers les héros. Sa filmographie récente en témoigne. Il n'en fallait donc pas plus pour que le maître Eastwood se penche sur le cas de Richard Jewell. Seulement le cinéaste a changé un peu sa façon de faire. D'habitude, il se focalise très rapidement sur son ou ses personnages principaux. Là ce n'est pas le cas, préférant multiplier d'abord les différents intervenants. J'ai trouvé cela assez désarçonnant car j'ai craint de me perdre au milieu de tous ces personnages. S'il en est de même pour vous, prenez patience car ce procédé est habile pour mieux implanter le contexte et décrire l'environnement qui va graviter autour du personnage central. Et si je dis ça, c'est parce qu'au final, je n'ai pas vu passer les 2h et quelques de film. Et pour cause ! La prestation de Paul Walter Hauser est tellement éblouissante qu'il rend irrésistiblement son personnage attachant. Impossible de ne pas prendre en sympathie ce fameux Richard Jewell qui, comme son nom de famille l'indique, est un joyau. Un joyau de gentillesse et de dévouement. Cependant il révèle également un côté agaçant. Agaçant par sa naïveté. spoiler: Agaçant par son mal être qui l'étouffe. Agaçant par sa tendance à se soumettre à tout.
    Un être humain, quoi. Un être humain avec ses faiblesses. Un être humain à l'apparence physique un peu atypique avec ses lèvres qui parfois se mouvent un peu comme un bec de canard. Pour être honnête, il m'a fait un peu penser à Caliméro, ce petit personnage affublé de sa coquille d’œuf un peu utopiste sur les bords, ce qui le rend naïf et incroyablement gentil, ce qui en fait quelqu'un de résolument touchant. Ici pas de coquille sur la tête, seulement une casquette. Mais je n'ai pu m'empêcher qu'il manquait presque une réplique : « c'est vraiment trop injuste ». spoiler: C'est au moment même où je me suis pris à penser ça qu'un « c'est injuste » est sorti de la bouche de Jewell.
    Confortée par les six années qui suivirent cet attentat, l'interprétation des faits de la part du réalisateur et de son équipe est claire. Ces derniers se sont principalement positionnés sur le point de vue de Richard Jewell. Ceci a un avantage : celui de démontrer comment le système peut broyer un héros ordinaire. spoiler: Quand je parle de système, je parle des forces de l'ordre, des médias, et fatalement de l'opinion publique
    . Pourtant le spectateur vient à douter lui aussi de la non culpabilité de Richard spoiler: , principalement par l'accumulation des preuves indirectes, qu'elles soient matérielles, verbales, ou comportementales. Des preuves indirectes qui en font le coupable idéal
    . Ainsi Eastwood brouille savamment les pistes, même s'il s'est contenté de retranscrire les faits. Encore fallait-il savoir les mettre en scène, les informations relatives au sujet étant très nombreuses. Finalement, on a le schéma suivant : une proie (Richard Jewell), un garde-chasse (l'avocat Watson Bryant) et les chasseurs affamés (l'agent Tom Shaw pour les forces de l'ordre, et Kathy Scruggs pour les médias). Tous les acteurs sont convaincants. Paul Walter Hauser bien sûr dans le rôle-titre. Sam Rockwell aussi dans le rôle de l'avocat, dont les services de défense ont été motivés par une chose qui parait bien légère au vu de l'importance de l'affaire. Mais il constituera la solidité dure comme du roc dont a besoin Jewell : l'ange gardien qui doit empêcher Bambi de se faire bouffer tout cru en mettant en avant ses droits. En attendant, l'acteur réussit la prouesse de faire changer notre sentiment vis-à-vis de son personnage. Et pourtant, Dieu sait que ce n'était pas gagné au vu des premières scènes tant il paraissait... infâme. Jon Hamm dans la peau de l'agent Shaw montre une détermination de tous les instants, jusqu'à s'en laisser déborder au point de bafouer les droits du citoyen. Etait-ce une façon de condamner les modalités d'une enquête qui se voulait expéditive ? Etait-ce une façon de dénoncer cette propension à matérialiser une intuition ? Pardon, une conviction ? Et puis il y a Olivia Wilde en journaliste en quête perpétuelle de sensationnalisme spoiler: , tellement affamée par le scoop qu'elle n'hésite pas à utiliser son corps pour aller à la pêche aux informations. Bon, moi, au contraire de l'agent Shaw, elle ne m'a pas fait rêver. Suffisante, arrogante, j'en ai presque eu un orgasme quand elle se fait démonter au sein même de la fourmilière journalistique. La concernant, ça va être un véritable tournant dans son point de vue, malheureusement ce ne sera pas vraiment exploité par la suite
    . Et puis il y a Kathy Bates dans le rôle de la mère Jewell, cette mère spoiler: qui ne peut rien faire d'autre que de contempler la machine infernale lancée par le FBI et les médias détruire son fils
    . Toujours est-il qu'on peut féliciter la direction d'acteurs. Ils sont parfaits. Si parfaits qu'on ne saura rester sans réagir devant les façons de faire de la police et des médias spoiler: : une maison assiégée, le profit des moments de faiblesses du suspect pour boucler une enquête par l'intimidation et l'influence mais aussi par le biais de mensonges éhontés
    . Il me semble que nous pouvons tous les féliciter. Tout comme Clint Eastwood. Car même si ce n'est pas son film le plus fort, il sait toujours faire, le bougre ! Toujours cette capacité à passer d'un personnage à un autre sans coupure. Toujours des moments formidables de tension, comme par exemple lorsque sa caméra s'attarde sur le sac suspect, plan magnifiquement accompagné d'une note musicale lancinante. Toujours des moments d'émotion, spoiler: comme l'allocution de Bobi Jewell lors d'une conférence de presse,
    ou comme le soulagement larmé de Richard. Et puis il y a ce moment fort. Fort et inattendu. Inattendu au vu de la psychologie du personnage. Inattendu comme Eastwood sait toujours nous l'offrir. Deux raisons qui rendent ce moment plus puissant, suffisamment puissant pour en être spoiler: , à l'image de l'avocat,
    estomaqué. Ce moment, c'est la dernière confrontation officielle entre l'agent Shaw et Jewell. Pour finir, je tiens à souligner la description chirurgicale des rouages d'un système qui veut à tout prix désigner un coupable le plus rapidement possible, simplement pour rassurer la population mais SURTOUT pour ne pas gâcher la fête olympique et préserver les bienfaits économiques. Evénement juteux, quand tu nous tiens... Oui c'est vrai : quand on y réfléchit, c'est édifiant. Vous ne trouvez pas ? Constitué d'une force tranquille qui ne vous lâche pas jusqu'à la fin, "Le cas Richard Jewell" est un film discret intéressant en bien des points qui mérite bien qu'on s'y penche dessus.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    177 abonnés 1 147 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2020
    Avec le temps qui passe le vieux Clint semble ne plus avoir de filtre et une envie de toute envoyer valdinguer, le libertaire de droite qu'il était se transformant presque sous nos yeux en Insoumis. Reprenant un fait divers touchant où un homme ordinaire devient un héros puis un paria il tire à balles réelles sur les médias assoiffés de sang et de spectacle où le carriérisme et la recherche du scoop priment au détriment des vies détruites. Il dénonce également les méthodes anti-constitutionnelles et sans éthique des hommes du FBI furieux de ne pas avoir su déjouer un attentat. Sous le regard savoureux d'un personnage secondaire originaire de Russie qui ne voit pas trop les différences entre son pays d'accueil et l'ennemi historique de l'Est. "Clint blesse America"
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 février 2020
    Très bon film de Clint Eastwood. Le suspens nous fait frissonner tout au long du film même si l'on connaît l'issue de l'histoire. Le personnage de Richard Jewell est vraiment bien interprété, je ressentais de la compassion face à la naïveté excellemment bien représenté. Je conseille ce film.
    Tony R
    Tony R

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2020
    excellent film, Eastwood remarquable comme toujours. histoire incroyable qui ne peut laisser personne indemne. très bien joué.
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