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Un visiteur
4,5
Publiée le 15 mars 2020
D'après une histoire vraie. Très beau film, poignant. En dehors du fait du héros américain porté à l'écran, ce film dénonce l'acharnement du FBI à trouer un coupable. Ce héros est parfait pour cette fonction. L’Amérique de ce qu'elle a de pire et de meilleure. Le personnage principal est l'anti-héros pourtant, tendre, doux, certain de sa mission. Film humain..à voir
Un bon Clint Eastwood, sobre mais efficace. Un premier rôle convaincant. Quand le cinéma fait honneur à la Petite Histoire souvent tombée dans les affres de l'oubli.
Alors oui, c'est une bonne chronique dans la veine de ce que nous offre papy Eastwood depuis le génial Sully. Je trouve certains passages un peu appuyés ( FBI obtus, journalistes carriéristes et cyniques), voire larmoyants ( Kathy Bates ). Notre ami Clint, que je vénère, insiste sur l'héroîsme ordinaire du peuple américain, sa faculté de résilience et son sens du sacrifice. Très bien, mais on pourrait passer à autre chose? D'un peu plus universel, pas américano-centré...
Ce film est un film que j'ai particulièrement apprécié non pas pour son histoire extravagante mais pour son émotion que j'ai pu ressentir à travers les personnages. Je trouve que ce film est très osé car tout d'abord il accuse des journaux de presse de corruption notamment la journaliste Kathy scruggs ce qui est assez reccurent aux Etats Unis. La corruption fait malheureusement partie de la vie quotidienne, mais je ne vise pas seulement les journalistes car les forces de l'ordre le sont autant. Et je trouve ça très intéressant de raconter l'histoire d'un héro qui sombre dans l'oublie et de rappeler à tout le monde qu'il existe encore de bonne personne. C'est décevant de voir le FBI, les forces de l'ordre, la foule ... détruire plusieurs vies et de croire à un mensonge dont il n'est pas coupable et je pense que le réalisateur a essayé de mettre ça en avant pour dénoncer la justice en Amérique car la plupart des juges sont corrompu et mettent des innocents en prison pour un RIEN. Dans ce scénario Richard Jewel à qui je fais hommage et je félicite pour son courage et son dévouement (mort en 2007), a réussi à reprendre sa vie en main mais ce n'est pas le cas de tous car après avoir été accusé à tord d'etre par exemple : un poseur de bombe, un pédophile ou un violeur il reste toujours des craintes vis à vis des gens et malheureusement plusieurs personnes innocentes en préféré succombé à la mort .Je termine par dire que les réalisateurs devraient plus souvent s'inspirer d'histoire réel comme celle ci, peut être que ce fameux héro vous inspirera à vous aussi tout comme moi .
Vu ce film par hasard., je n'en avais pas entendu parler et j'avais simplement échangé des points fidélité contre une place. Il est rare qu'un film me fasse pleurer, surtout avec autant d'émotions. Pour le spectateur lambda, ce peut être un bon film. Pour qui a vécu une tragédie dans sa vie, une injustice destructrice ou déstructurante, c'est un chef d’œuvre absolu quand on sait l'histoire réelle, ce que j'ai appris après coup. Je suis très très rarement ému, mais là j'ai pleuré...beaucoup...et j'ai grandit. Était ce le bon moment pour le voire en ce qui me concerne ? J'ai découvert après coup, sur ce site, que ce film est de Clint Eastwood. Franchement, bravo, merci. Mille fois.
Un des meilleurs films que j’ai pu voir cette année. J’ai adoré. Il faut foncer sans hésitation. Très dynamique, scénario plutôt cool ( histoire vraie ) je le conseille vraiment.
Clint Eastwood n'a rien perdu de toute sa technique derrière la caméra. Il est également toujours autant amateur de destins tragiques de son Amérique qu'il aime transformer en biopic sur grand écran. Après "Sully", "La Mule", "Invictus" ou encore "J. Edgar", "Le Cas Richard Jewell" ne dénote pas dans sa filmographie. On retrouve l'histoire tragique d'une personne normale comme vous et moi (à quelques détails près) et une dénonciation (si ce n'est une satire) des médias et autorités fédérales américains. Tout est bien conté, tout est bien reconstitué, tout est bien relaté... mais encore ? Je dois avouer que j'aimerais voir notre ami Clint dans un autre registre. Il y a un caractère redondant dans ce qu'il produit et réalise depuis "Invictus" (2010). Ce nouveau long-métrage n'est pas mauvais, loin de là, mais il reste selon moi trop linéaire, trop terre à terre (chose que l'on souhaite dans un biopic vous me direz). On souhaiterait juste voir un peu plus d'ambivalence dans son propos. Toutefois, la situation de Richard est pour le moins atypique et mérite qu'on en parle car elle sert de leçon aux autorités et médias qui s'intéressent à tort à n'importe quel filon qu'ils ont à se mettre sous la dent. Les premiers "ne font que leur travail" tandis que les seconds veulent faire la première page, quitte à faire valoir des faits au détriment de la vérité. Il y a donc bel et bien un message à retenir. Comprenez juste que j'en attends plus d'un si grand réalisateur pour nous emporter... un peu à la façon d'un certain "Gran Torino".
En juillet 1996, à Atlanta qui s'apprête à accueillir les Jeux olympiques d'été, un attentat terroriste fait deux morts et près de deux cents blessés. Richard Jewell (Paul Walter Hauser), un simple agent de sécurité, devient vite un héros pour avoir découvert la bombe et évité que son explosion soit plus meurtrière encore. Mais bientôt, il devient le principal suspect du FBI.
À près de quatre vingt dix ans, Clint Eastwood n'a jamais été aussi fécond. Il ne se passe guère d'année sans que sorte un de ses films. On comprend ce qui l'a attiré dans l'histoire vraie de Richard Jewell et qui constituait déjà l'objet de ses précédents films : célébrer l'héroïsme individuel d'hommes ordinaires placés dans une situation extraordinaire.
Mais à la différence de Chesley Sullenberger, le pilote d'avion de "Sully" qui réussit à atterrir sur l'Hudson ou les trois Américains qui arrêtèrent le terroriste du Thalys dans "Le 15h17 pour Paris", Richard Jewell est un héros ambigu. Obsédé par l'autorité, fasciné par les armes à feu, exagérément obèse, ce trentenaire qui vit encore chez sa mère n'a qu'une ambition : intégrer les forces de l'ordre.
Le film aurait pu être construit autour d'une énigme : le "héros" Richard Jewell a-t-il ou non posé la bombe qu'il a découverte ? Mais, ce suspense n'en est pas un. Le résumé officiel, toutes les critiques et le film lui-même ne font pas mystère de l'innocence de l'agent de sécurité.
Le "cas" Richard Jewell est ailleurs : il est dans la façon dont le Gouvernement et les médias - les "deux forces les plus puissantes au monde" contre lesquelles le malheureux Richard Jewell doit résister avec la seule aide de sa mère (Kathy Bates) et de son avocat (Sam Rockwell) - peuvent sciemment ternir l'aura d'un héros. Le hotissime Jon Hamm (le héros de "Mad Men") incarne le premier, un agent du FBI qui se persuade à tort de la culpabilité de Richard Jewell, et la hotissime Olivia Wilde le second, une journaliste de la feuille de chou locale qui fit fuiter l'identité du suspect n° 1.
L'intérêt du film en est amoindri. Plutôt que de nous tenir en haleine autour de la résolution d'une enquête policière, comme l'avait fait avec une grande efficacité "La Fille au bracelet", il déroule un discours convenu : des institutions liberticides et des médias hystérisés peuvent broyer les simples citoyens. Mais Clint Eastwood n'en reste pas moins un immense cinéaste, capable de raconter un récit, même convenu, sans jamais faire baisser la tension.
Après SULLY, et LE 15 :17 POUR PARIS en s’inspirant une nouvelle fois d’une histoire vraie, et à plus de 80 ans, quasiment 90, Clint Eastwood poursuit sa série du héros ordinaire et continue à raconter magnifiquement des histoires
Richard Jewell est un vieux garçon, quasi obèse, qui rêve de devenir policier mais qui doit se cantonner des petits boulots d’agent de sécurité. Lors des JO d’Atlanta alors qu’il assure la sécurité , il découvre une bombe lors d’un concert en marge des JO, donne l’alerte et et ainsi sauve de nombreuses vies. Peu de temps après le FBI le soupçonne d’avoir posé lui même la bombe.
Passant en quelques heures du statut de héros national à suspect n°1, c’est le destin de cet homme complètement dépassé par les événements qui est montré, sans juger, ni glorifierspoiler: (hormis peut être la tirade de Jewell devant le FBI qui fait faux) . Aprés les retraités laissés pour compte de la crise financière de LA MULE, Clint Eastwood continue de montrer les dérives de son pays en pointant la presse et ses abus.
Eastwood continue d'interroger la notion de héros américain avec un film qui, derrière son apparente simplicité, soulève des questions beaucoup plus profondes. L'empathie du cinéaste pour ses personnage est palpable d'un bout à l'autre du film et on évite, grâce à la subtilité du jeu des acteurs, Kathy Bates en tête, excellente dan le rôle de la mère de Jewel, la caricature tant redoutée. On regrettera seulement que le personnage d'Olivia Wilde manque de nuance pour n'être qu'un stéréotype de la journaliste arriviste prête à tout pour réussir. Le cas Richard Jewel est un film passionnant, limpide et subtil. Un film qui dépeint les angoisses d'une Amérique schizophrène prête à assassiner l'homme qu'elle a elle-même même célébrée. Le film est fort et émouvant, c'est du bon Eastwood et l'interprétation est de qualité. A voir.
Après le 15h17 pour Paris, Sully et l’excellent American Sniper, Clint Eastwood continu dans le patriotisme en nous présentant un autre “héros” américain, celui-ci se nomme Richard Jewell. Nous sommes en 1996 au JO d’Atlanta, lorsque Richard Jewell, modeste agent de sécurité, va être l’un des premiers à signaler la présence d’une bombe et permettre ainsi de sauver plusieurs centaines de personnes. Malheureusement pour lui, le héros d’un soir, va alors se transformer en personnalité la plus détestée des États-Unis, le FBI l’accusant d’être le poseur de bombes et par conséquent un terroriste. Sans aucune preuve tangible, le gouvernement et les médias vont faire de Richard Jewell leur suspect n°1, n’hésitant pas à détruire la vie de cet homme (et de son entourage) pour arriver à leurs fins. A notre époque, où il est très difficile de démêler le vrai du faux dans les médias et autre internet, Clint Eastwood veut nous montrer par ce film que déjà en 1996 la société pouvait agir comme tel, en effet suite à l’évènement du parc du centenaire (attentat à la bombe), d’un côté le FBI (Jon Hamm) a rapidement besoin d’un suspect et va se pencher sur Richard qui est l’homme idéal (amateur d’arme à feu, un peu simplet et patriotique), de l’autre les médias (en recherche de nouvelle à sensation), notamment une journaliste (Olivia Wilde) prête à tout pour sa carrière et sa gloire, qui va s’emparer de l’affaire et dévoiler au monde entier le nom de RICHARD JEWELL. Pour la suite du film, Clint Eastwood a fait le choix de développer son film autour de son héros et non autour de l’enquête sur l’attentat, ainsi le film se déroule principalement du côté de l’accusé, on y suit les répercussions sur sa famille et son entourage. Cela nous fait vivre des moments de tensions et d’incompréhensions. Nous sommes plongés au cœur de la défense et nous suivons avec plaisir la relation très fusionnelle entre Richard et sa mère. Pour sa 41ème réalisation, Clint Eastwood nous livre une histoire vraie méconnue pour beaucoup, une œuvre bouleversante. Toujours filmé avec justesse ce film nous montre les côtés néfastes de certains médias et les conséquences que cela peut engendrer. Encore une fois, du très bon Clint Eastwood.
Clint souvent aussi bon devant que derrière une caméra ! Un très bon film avec beaucoup d'émotions. Encore une histoire vraie navrante qui pourrait arriver à tout le monde...
Dans "Richard Jewell", Clint Eastwood adopte une mécanique similaire à celle de "Sully" : autrement dit comment un individu va passer du statut de héros national à celui d'homme le plus détesté d'Amérique. En cela, le cinéaste poursuit sa réflexion féconde sur l'héroisme, plus spécifiquement lorsqu'il est préfabriqué. Ce film situé durant les Jeux Olympiques d'Atlanta ne constitue pas le meilleur du cinéaste mais demeure très honorable. Il permet en tout cas de certifier combien Eastwood gère son rythme avec maestria. Le film s'avère efficace et très bien interprété. En revanche, ce qui s'avère vraiment problématique dans "Richard Jewell" est la toute dernière partie du film, dans laquelle le cinéaste adopte un ton largement plus démagogique. On connaissait déjà la propension d'Eastwood à céder au tire-larmes, mais celle-ci s'accompagne de traits caricaturaux inédits. Par la même, certains personnages sonnent malheureusement faux. Un film inégal.