AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
4,1
13004 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Le Cas Richard Jewell ?
5
91 critiques
4
312 critiques
3
141 critiques
2
33 critiques
1
7 critiques
0
2 critiques
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Un film peut combatif au vu de l'histoire que ce film évoque, j'aurais aimé plus trouver Clint Eastwood dans son esprit d'oeil critique de L'Amérique et du coup en conclusion se méfier des avis qu'on voir sur ce film.
Un film poignant et émouvant. Comme le réalise si bien le grand maître Eastwood.
Surtout qu il s agit d un drame qui a bien eu lieu. Bravo !
Surtout qu il s agit d un drame qui a bien eu lieu. Bravo !
Je suis sorti de la salle assez mitigé. Les acteurs sont tous excellents et très convaincants dans les rôles qui leur ont été attribués. Mais mises à part quelques (rares) scènes réellement émouvantes, on peine à s'attacher aux personnages. La scène de l'attentat ne contient pas assez de tension. Les suites judiciaires de celui-ci ne suffisent pas à nous maintenir en haleine. Alors que les critiques parlent d'un homme passé du statut de héros à celui de "pire ennemi de l'Amérique", la haine que ses compatriotes ont pu lui vouer n'est absolument pas montrée à l'écran. On ne voit que des journalistes charognards s'agglutiner devant sa porte dans l'espoir de lui arracher quelques déclarations. Aucune lettre de haine, aucun appel téléphonique, rien ne vient amplifier l'empathie que l'on devrait ressentir à son égard. Je me suis sincèrement demandé pourquoi Clint Eastwood avait choisi d'exposer ce fait divers plutôt qu'un autre. D'autant que le "héros maudit" ne va pas en prison, ni même en garde à vue quelques heures. On imagine sans mal la difficulté à vivre avec une horde de journalistes à sa porte, mais sans plus. L'enjeu semble trop faible. Je suis sorti de la salle en me disant que cet homme en avait bavé plusieurs mois (peut-être plusieurs années), et c'est tout. Même si Clint Eastwood se voue désormais à présenter les parcours de héros ordinaires de l'Amérique, je ne peux m'empêcher de penser que son film aurait eu plus de profondeur en parlant d'un personnage victime d'une terrible erreur judiciaire, par exemple. Ni un chef-d'œuvre, ni un navet.
Très jolie film extrêmement bien interprété par Paul walter hausser et Sam rockwell comme a son habitude Clint Eastwood signe un film remarquable et super bien réalisé
Film très bien réalisé avec des acteurs extras. Je conseille vraiment, on ne s'ennuie pas du tout, il y a brin d'humour et d'émotion.
Encore un excellent film de Clint Eastwood! La légende nous propose une histoire émouvante avec des acteurs très bons dans leur rôle, et un Richard Jewell touchant. La réalisation à la manière d'un reportage nous replonge dans l'histoire comme si nous la vivions en direct.
Vu cet après midi, ce film est un pure chef d'oeuvre. Comment cet homme qui a été accusé injustement. Personnellement j'ai été bouleversé par ce film. Grace à ce film j'ai redécouvert une histoire que j'avais oublié. A voir et revoir.
Pas besoin de faire de grand discours, les composantes d'un grand film sont là : émotion, jeux d'acteurs exceptionnels, humour, histoire rocambolesque... On ne s'ennuie pas et on peut avoir plusieurs lectures du film comme sait très bien le faire Clint Eastwood. Et tout cela en finesse et subtilité, le réalisateur nous laisse le temps de rentrer dans cette histoire, cette société américaine et tout ce qu'y va avec. Bravo CLINT !
Je suis finalement sorti assez déçu de la salle.
J'aime beaucoup les réalisations de Client Eastwood en général, mais là je me suis pratiquement ennuyé, tant le rythme est lent et sans surprise. Sans remettre en cause l'intérêt de cette histoire (quoiqu'il y ait des injustices plus criantes et destructrices à mon sens...), spoiler: Eastwood s'attache à nous présenter la tragédie du point de vue de Jewell, sans jamais expliquer réellement ce qui a pu justifier l'entêtement du FBI
(pression de l'Etat, des supérieurs, peur d'avouer avoir trop parlé à une journaliste...). spoiler: Bref d'un coup ça fait "pshittt" et la vie continue jusqu'à ce que celle de Jewell s'arrête
, ce qui n'est non plus pas étonnant du fait que le monsieur a rempli ses artères de bacon depuis son plus jeune âge...
Bref, déçu par le grand Clint. Je vais regarder de nouveau La Mule, pour nettoyer tout ça!
J'aime beaucoup les réalisations de Client Eastwood en général, mais là je me suis pratiquement ennuyé, tant le rythme est lent et sans surprise. Sans remettre en cause l'intérêt de cette histoire (quoiqu'il y ait des injustices plus criantes et destructrices à mon sens...), spoiler: Eastwood s'attache à nous présenter la tragédie du point de vue de Jewell, sans jamais expliquer réellement ce qui a pu justifier l'entêtement du FBI
(pression de l'Etat, des supérieurs, peur d'avouer avoir trop parlé à une journaliste...). spoiler: Bref d'un coup ça fait "pshittt" et la vie continue jusqu'à ce que celle de Jewell s'arrête
, ce qui n'est non plus pas étonnant du fait que le monsieur a rempli ses artères de bacon depuis son plus jeune âge...
Bref, déçu par le grand Clint. Je vais regarder de nouveau La Mule, pour nettoyer tout ça!
Clint eastwood prend la défense de l'Amérique d'en bas. Un vigile homme simple et brave qui a risqué sa vie lors d'une attaque terroriste voit sa vie basculer dans l'enfer lorsqu'il devient le suspect numéro un, broyé par le système . il sera heureusement innocenté et réintégré dans la police. Un film émouvant tiré de faits reels, certes romancé mais qui laisse un goût amer... le vrai hero décédera quelques années plus tard de maladie.
Un bon Clint Eastwood. Malheureusement çà n'est qu'un reportage, ou une reconstitution. Rien à voir avec ses précédentes inspirations, voire coups de génie (appellation qu'il mérite).
C'est bien, mais c'est tout.
C'est bien, mais c'est tout.
encore un très bon Clint Eastwood. Très émouvant, un film qui montre à quelle vitesse la presse peut manipuler la raison des personnes.
AMCHI
Si je suis fan de l'acteur Clint Eastwood par contre je serais plus mesuré sur le réalisateur car malgré un début de carrière fulgurant depuis son excellent Impitoyable qui date de 1992 soit prêt de 30 ans déjà j'ai trouvé le reste de son parcours moins passionnant certes il y a le très beau Un Monde parfait, le sous-estimé Minuit dans le jardin du bien et du mal et bien sur l'excellent Lettres d'Iwo Jima mais en-dehors de ceux-là peu de ses films m'ont fasciné ou attiré.
Avec l'annonce de son nouveau projet j'ai eu l'impression encore une fois d'une nouvelle histoire tirée d'un fait réel peu excitante puis finalement j'ai regardé Le Cas Richard Jewell un peu par hasard et c'est pas mal.
Sa forme reste très classique et ce type d'histoire ou un innocent est soupçonné à tort a été déjà vu mille fois auparavant mais bien fait ça marche toujours.
Et c'est le cas ici, la force du film vient aussi et surtout du casting Paul Walter Hauser (que je ne connaissais pas du tout) est excellent dans le rôle-titre en rendant attachant et humain un personnage qui peut sembler grotesque au premier abord.
C'est un bon film entraînant auquel il manque quand même quelque chose pour fondamentalement nous happer.
Avec l'annonce de son nouveau projet j'ai eu l'impression encore une fois d'une nouvelle histoire tirée d'un fait réel peu excitante puis finalement j'ai regardé Le Cas Richard Jewell un peu par hasard et c'est pas mal.
Sa forme reste très classique et ce type d'histoire ou un innocent est soupçonné à tort a été déjà vu mille fois auparavant mais bien fait ça marche toujours.
Et c'est le cas ici, la force du film vient aussi et surtout du casting Paul Walter Hauser (que je ne connaissais pas du tout) est excellent dans le rôle-titre en rendant attachant et humain un personnage qui peut sembler grotesque au premier abord.
C'est un bon film entraînant auquel il manque quand même quelque chose pour fondamentalement nous happer.
lhomme-grenouille
90 ans et toujours là.
A se demander comment le grand Clint fait-il pour continuer à trouver l’imagination, la motivation et surtout la force…
Eh bien en voyant ce « cas Richard Jewell » quelques éléments de réponses s’offrent à nous.
Au fond, ce film, c’est du Eastwood tout craché.
Surprise(s) : zéro.
Son sujet ?
C’est le même que la plupart de ses derniers films.
Une nouvelle histoire vraie qui entend valoriser un bon vieux héros américain.
Un gars burné, amateur de flingues, qui a encore le sens du sacrifice. Mais un héros qui va se retrouver broyé, remis en cause, par une société – et surtout un Etat – qui n’est pas à sa hauteur.
C’est l’éternel discours du vrai bonhomme issu de l’Amérique véritable face aux couilles-molles planquées derrière leur bureau et leur technocratie.
On connait le disque tellement papy Clint aime ces derniers temps nous le passer.
Ce « cas Richard Jewell » n’y réchappe pas.
A peine le film révèle son intrigue qu’on sait déjà quelle rengaine on va se manger.
Sa mise en scène ?
Bah là-aussi c’est la même que depuis un petit moment.
Toujours ces mêmes cadres rectilignes parfois mis en mouvement par des travelings très doux.
Des séquences assez longues qui respectent un tempo plutôt posé, jamais perturbé.
Une photo qui fait la part belle aux lumières rares et aux contrastes forts.
On croirait revivre « Gran Torino ».
Bref le voilà le secret (cinématographique) de l’endurance de l’ami Clint en tant que réalisateur.
Il fait le moins d’effort possible. Il s’appuie sur les routines et les habitudes.
Et le pire c’est que ça marche plutôt bien.
Bah oui. Ça marche parce que même en pilote automatique, un Clint reste un Clint.
Alors certes, on n’est jamais à l’abri d’un dérapage (« Au-delà » / American Sniper ») voire d’un naufrage (« 15h17 pour Paris »), mais quand l’esquif est bien équilibré, il faut avouer qu’il sait être efficace.
Car il a beau être assez classique ce « Cas Richard Jewell », il coulisse quand-même tout seul.
Sa force tient en l’humanité apportée au traitement des trois personnages principaux : Jewell, Bryant et la mère de Jewell.
Chacun est traité avec une certaine filouterie, propre à cet auteur.
On repère bien les faiblesses de chacun et on s’en moque. Mais on n’oublie pas de montrer en contrepartie que cette même faiblesse est aussi une force, ce qui rend le personnage héroïque et / ou attachant.
Une sorte de mélange de lucidité et de reconnaissance au sujet des petits Américains de base.
Une ritournelle qui n’a plus de secret le grand Clint Eastwood.
Alors oui, c’est vrai : pas de surprise du tout pour ce « Cas Richard Jewell ».
Papy Clint nous a resservi du papy Clint.
Et si certains se plaindront (non sans tort) que l’ancien radote de plus en plus son cinéma avec l’âge, d’autres comme moi seront tout de même bien contraints de constater à quel point l’ancêtre a tout de même de beaux restes…
Mais bon… Après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
A se demander comment le grand Clint fait-il pour continuer à trouver l’imagination, la motivation et surtout la force…
Eh bien en voyant ce « cas Richard Jewell » quelques éléments de réponses s’offrent à nous.
Au fond, ce film, c’est du Eastwood tout craché.
Surprise(s) : zéro.
Son sujet ?
C’est le même que la plupart de ses derniers films.
Une nouvelle histoire vraie qui entend valoriser un bon vieux héros américain.
Un gars burné, amateur de flingues, qui a encore le sens du sacrifice. Mais un héros qui va se retrouver broyé, remis en cause, par une société – et surtout un Etat – qui n’est pas à sa hauteur.
C’est l’éternel discours du vrai bonhomme issu de l’Amérique véritable face aux couilles-molles planquées derrière leur bureau et leur technocratie.
On connait le disque tellement papy Clint aime ces derniers temps nous le passer.
Ce « cas Richard Jewell » n’y réchappe pas.
A peine le film révèle son intrigue qu’on sait déjà quelle rengaine on va se manger.
Sa mise en scène ?
Bah là-aussi c’est la même que depuis un petit moment.
Toujours ces mêmes cadres rectilignes parfois mis en mouvement par des travelings très doux.
Des séquences assez longues qui respectent un tempo plutôt posé, jamais perturbé.
Une photo qui fait la part belle aux lumières rares et aux contrastes forts.
On croirait revivre « Gran Torino ».
Bref le voilà le secret (cinématographique) de l’endurance de l’ami Clint en tant que réalisateur.
Il fait le moins d’effort possible. Il s’appuie sur les routines et les habitudes.
Et le pire c’est que ça marche plutôt bien.
Bah oui. Ça marche parce que même en pilote automatique, un Clint reste un Clint.
Alors certes, on n’est jamais à l’abri d’un dérapage (« Au-delà » / American Sniper ») voire d’un naufrage (« 15h17 pour Paris »), mais quand l’esquif est bien équilibré, il faut avouer qu’il sait être efficace.
Car il a beau être assez classique ce « Cas Richard Jewell », il coulisse quand-même tout seul.
Sa force tient en l’humanité apportée au traitement des trois personnages principaux : Jewell, Bryant et la mère de Jewell.
Chacun est traité avec une certaine filouterie, propre à cet auteur.
On repère bien les faiblesses de chacun et on s’en moque. Mais on n’oublie pas de montrer en contrepartie que cette même faiblesse est aussi une force, ce qui rend le personnage héroïque et / ou attachant.
Une sorte de mélange de lucidité et de reconnaissance au sujet des petits Américains de base.
Une ritournelle qui n’a plus de secret le grand Clint Eastwood.
Alors oui, c’est vrai : pas de surprise du tout pour ce « Cas Richard Jewell ».
Papy Clint nous a resservi du papy Clint.
Et si certains se plaindront (non sans tort) que l’ancien radote de plus en plus son cinéma avec l’âge, d’autres comme moi seront tout de même bien contraints de constater à quel point l’ancêtre a tout de même de beaux restes…
Mais bon… Après ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
Yetcha
Une histoire que je ne connaissais pas du tout. La performance de l'acteur principal est incroyable. Cette traque sans relâche d'une personne innocente par le système judiciaire et policier des états-unis est une critique acerbe du profond malaise qui existe dans ce pays. Eastwood peut donc encore, à 89 ans, nous donner de belles choses.
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse