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moket
541 abonnés
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4,0
Publiée le 20 février 2021
Du pur Clint Eastwood, sobre et efficace. Tiré d'un fait divers hallucinant, le film dénonce parfaitement les travers des médias et du tout pour le scoop, au risque de détruire des vies au passage.
Clint Eastwood continue son exploration du héros américain. De manière simple et juste, le film nous dresse le portrait d'un agent de sécurité, héros ordinaire à la sincérité exemplaire et parfois naïve, qu'on fait passer pour le "coupable idéal" d'un attentat, et ce sans preuves concrètes. Histoire de manipulation et d'émancipation, ce "Cas Richard Jewell" est un très bon film intimiste, servi par un casting impeccable (en particulier Sam Rockwell et la révélation Paul Walter Hauser).
Cette histoire vraie est bien racontée et bien mise en scène. On a là un film captivant et touchant sur l'injustice qu'a vécue Richard Jewell. Grâce à Clint Eastwood, on découvre ce fait divers américain.
C'est un très bon film. Solide de bout en bout. L'histoire est très intéressante et la mise en scène bien maîtrisée. Le casting est de très bonne facture, à commencer par l'acteur principal. De nouveau, un très bon Clint Eastwood.
Un an après son retour réussi en tant qu’acteur et réalisateur dans La Mule, Clint Eastwood réalise à nouveau un grand film sur l’histoire vraie d’un homme d’abord acclamé en héros pour avoir repéré une bombe et sauvé des vies lors d’un concert aux jeux Olympiques de l’été 1996, et qui va par la suite être rapidement déclaré comme suspect principal par le FBI. La force majeure du Cas Richard Jewell est son casting. La direction des acteurs est fabuleuse. Paul Walter Hauser incarne le vigile qui découvre un sac bourré d’explosifs tandis que l’oscarsé Sam Rockwell interprète son avocat. Kathy Bates, Olivia Wilde et John Hamm complètent parfaitement la distribution où chacun livre une prestation impliquée et authentique dans cette oeuvre brillante sur l’injustice. L’histoire tragique de cet homme bienveillant, désintéressé et dont la vie a été bouleversée par la presse et par les forces de police qu’il idolâtrait, est portée avec maestria par la légende Clint Eastwood. Touché ces dernières années par les héros ordinaires (American Sniper, Sully et Le 15h17 Pour Paris), le réalisateur souhaitait dans Le Cas Richard Jewell réhabiliter l’honneur de cet homme persécuté par les médias et le FBI. « Le jour où il a commis un acte héroïque, il l’a payé au prix fort et a été jeté en pâture aux lions » selon Eastwood. Le film montre à quel point l’acharnement et la persécution peuvent détruire un homme et sa famille. Kathy Bates, qui joue la mère de Richard, livre une interprétation magnifique, touchante et d’une sincérité palpable. Le film se concentre sur le binôme formé par l’accusé et son avocat, l’alchimie est présente dès leur première rencontre et rapidement, un lien d’amitié se développe entre eux. Paul Walter Hauser et Sam Rockwell s’approprient leurs personnages avec un tel naturel qu’ils gagnent spontanément l’empathie du spectateur. Les thèmes propres au réalisateur comme la justice, les luttes de pouvoir au sein du système judiciaire américain et le fait pour un homme ordinaire de se retrouver dans une situation extraordinaire sont abordés avec adresse par un Clint inspiré. Il exploite son sujet à la perfection, il sait où il veut nous mener en racontant le destin de cet homme qui aspirait simplement à devenir policier pour avant tout contribuer au progrès de l’humanité. L’acteur Paul Walter Hauser y verra d’ailleurs dans le film une rédemption pour Richard Jewell dont la vie a été secouée voire anéantie par cette enquête désastreuse. Clint Eastwood aime être au plus prêt de la réalité, il a tourné son film sur les lieux mêmes des évènements, la reconstitution et l’ambiance des 90’s est immersive. Avec ses faibles éclairages, l’image léchée du film nous plonge dans le style d’un film noir et la bande originale très discrète mais toujours minutieusement placée apporte au film un aspect authentique, presque documentaire. Émouvant et profondément humain, Le Cas Richard Jewell est une excellente réalisation de Clint Eastwood qui vient ainsi compléter son immense filmographie d’un nouveau joyau cinématographique.
"Richard Jewell", s'il est lui aussi inspiré d'une histoire vraie, ne ressemble néanmoins pas tant que cela aux derniers films de Clint Eastwood en ce que l'action du personnage n'a finalement pas grand chose héroïque. En repérant un colis suspect dans un parc lors des jeux d'Atlanta, il ne fait que mettre en place un bref dispositif de sécurité et se fie à son instinct : c'est tout de même moins impressionnant que de poser un avion sur le Hudson ou bien de se jeter sur un terroriste avec une kalashnikov à la main. Richard fait simplement son job en misant sur ses deux principales qualités : l'observation et l'attention. Ce qu'il y a de passionnant chez Richard, et qui donne au film toute son ambivalence, c'est que ce regard scrupuleux sur les choses et les êtres peut le rendre parfois idiot, comme lorsqu'il demande aux forces de l'ordre qu'il vénère, alors qu'elles l'incriminent, si elles ont besoin d'aide au moment de perquisitionner son domicile, ou bien très attachant et lucide, comme lorsqu'il donne une bouteille d'eau à une femme enceinte lors d'un concert spoiler: ou bien quand il énonce aux agents du FBI leurs propres dysfonctionnements au moment de s'innocenter pour de bon . C'est en décrivant aussi bien la perspicacité du personnage que sa dimension réactionnaire que Eastwood dresse un portrait d'une humanité bouleversante parce que complexe, qui refuse une quelconque idéalisation : Richard est imparfait mais il est innocent et se défend comme il l'entend parce qu'il sait qu'il va gagner. Ce que fait son avocat, interprété par l'excellent Sam Rockwell, c'est d'abord juger Richard en tant que personne (son imperfection) avant de réaliser que ses conseils étaient vains, que son client était capable de se défendre seul, comme si ce dernier avait l'intime conviction que toutes ses maladresses n'auraient aucune conséquence. Aussi le film vaut moins comme charge contre un journalisme avide de scandales ou des autorités orgueilleuses et humiliantes que comme une ode à l'humanité dans tout ce qu'elle peut avoir de plus simple mais aussi de plus retors. Avec ce film, Clint Eastwwod ne défend donc pas Richard Jewell en tant que tel, puisque l'homme a obtenu gain de cause, mais une certaine idée de la dignité et de la justice.
Encore une fois, ce sacré Clint Eastwood parvient à nous surprendre en nous racontant une banale histoire, typiquement et dramatiquement américaine. Richard Jewell est la caricature du « pauvre type »... agent de sécurité raté, qui a toujours rêvé d'être policier et qui vit avec sa vieille mère dans un triste pavillon de banlieue. Pourtant sa misérable vie va basculer d'un seul coup lorsqu'il découvre une bombe en plein milieu des J.O d'Atlanta. Il devient alors un véritable héros US... juste avant d'être accusé d'avoir lui-même organisé cette alerte pour se faire « mousser ». Le FBI et les journalistes se lancent alors dans la danse, sans la moindre pitié et avec un sens de la justice éminemment discutable. Ce vieux renard de Clint nous propose donc une plongée en enfer en nous exposant une enquête policière douteuse, totalement à charge (et pourtant cruellement véridique). On y croit à fond, on se rebelle, on grince des dents et on finit invariablement par se prendre d'amitié pour cet homme affable, totalement broyé par le système. Le résultat est un nouveau chef-d’œuvre qui poursuit sa terrible exploration de notre société, tellement abîmée que je ne sais s'il faut en rire ou en pleurer. C'est particulièrement bien vu, plein de sincérité et de réalisme... et c'est diablement bon, comme d'habitude !
Avec Le Cas Richard Jewell, Clint Eastwood nous offres un joli film sur une affaire qui a marqué les Etats-Unis. En effet on va suivre ici le procès fait à ce monsieur qui est passé du statut de héros à celui de criminel très rapidement. Il faut dire que c’était un homme facile à attaquer vu qu'il traînait quelques casseroles qui ont fait de lui le coupable idéal et vu sa personnalité. Car oui on découvre que Richard Jewell était un homme trop gentil, poli et soumis aux autorités. C'était un homme certes un peu simple mais qui avait un cœur énorme rempli de bienveillance et qui prenait trop à cœur son travail qui consiste à protéger les autres. C’était un homme touchant, trop franc, assez sociable et qui parlait facilement ce qui lui jouait des tours. Et d'ailleurs le FBI ne s'en ai pas privé quand on voit l'acharnement dont il a été victime de la part de ces derniers mais aussi de la part de la machine médiatique qui s'emballe beaucoup trop vite. Evidemment il va se voir dépasser par les événements mais heureusement pour lui il peut compter sur quelques personnes pour l'aider à se sortir de cet enfer. Déjà en premier lieu le soutien de sa maman qui est toujours présente pour lui alors qu'elle même subit les événements de plein fouet étant donné qu'ils vivent tous les deux ensemble. Mais aussi il va pouvoir compter sur son avocat qui même s'il s'avère être haut en couleur, reste une personne de confiance et sincère avec son client. Les personnages sont réussis même si le rôle de la journaliste fouille merde qui joue de son pouvoir de séduction agace légèrement. Les acteurs qui campent ces rôles sont tous à la hauteur avec à leur tête un Paul Walter Hauser qui rend un magnifique hommage à Richard Jewell de par sa prestation. Les dialogues eux sont d'une belle justesse et arrivent à émouvoir notamment dans la dernière ligne droite avecspoiler: le discours de la maman face à la presse qui est très touchant. Petite déception au niveau de la réalisation de Monsieur Eastwood que je trouve assez plate et sans saveur particulière mais ça n'entache pas l'histoire pour autant. Reste une b.o. discrète qui tiens son rôle ainsi qu'une fin convaincante. Je sors de ce film content que Clint Eastwood est réhabilité l'honneur de ce monsieur qui était une bonne personne et qui ne méritait bien évidemment pas toutes les choses négatives qui lui sont arrivés à travers Le Cas Richard Jewell que je ne peut que vous conseiller.
Clint Eastwood se saisit une nouvelle fois d’un fait d’histoire américaine pour dresser le portrait d’un héros dont le profil peu banal lui a valu bien des soupçons. L’injustice dont Richard Jewell fut victime parce qu’il ne rentrait pas dans les cases de la normalité, est une thématique chère à Clint Eastwood, qui s’est souvent fait le défenseur des petits face aux puissants. Ici, Richard Jewell fait face à la force de frappe du FBI et au rouleau compresseur médiatique qui, dans les deux cas, cherchent un coupable idéal. Et le pauvre homme a le profil parfait : gentil, un peu simplet, maladroit et sans vice, il n’a pas d’armes pour se défendre. Il est incarné à l’écran par Paul Walter Hauser, très bon dans l’interprétation de celui que tout accable. Accompagné par l’excellent Sam Rockwell, dans le rôle de son avocat, ils forment le duo parfait choisi par le réalisateur pour nous raconter cette incroyable histoire où le héros se transforme en criminel. Eastwood se fait d’ailleurs le prophète de notre époque où la course au buzz et à l’information sortie avant tout le monde, tend à condamner en place publique et à jeter les gens en pâture, avant même que passe la justice. Cette réflexion est l’intérêt premier du film qui s’avère par ailleurs très factuel et réalisé très sobrement par un Clint Eastwood qui enchaîne les réalisations à 89 printemps ! Et à cet âge il a toujours un coup d’œil résolument moderne et passionnant sur le monde qui l’entoure.
Clint Eastwood revient en très grande forme avec "Le cas Richard Jewell", l'histoire d'un homme accusé d'un attentat à la bombe aux Jeux Olympiques d'Atlanta de 1996. En effet, Richard Jewell, en annonçant la présence d'un bagage suspect, a permis d'éviter le pire. Mais le FBI le place néanmoins parmi ses principaux suspects, avec comme motif la recherche de reconnaissance. Le film rejoint souvent "Gone Girl" lorsqu'il montre des images de médias déchaînés et prêt à tout pour dénicher la moindre information. Mais la tonalité est ici plus dramatique lorsque "Gone Girl" était un thriller. Le film s'appuie notamment sur l'excellente prestation de Kathy Bates, très émouvante dans le rôle de la mère du suspect. Paul Walter Hauser qui incarne le personnage principal est convaincant, tout comme Sam Rockwell. La mise en scène d'Eastwood est tout particulièrement réussie, très fluide et assez rythmée. "Le cas Richard Jewell" est également une vive critique de la police américaine, mais c'est surtout un bel hommage au héros Richard Jewell.
Avec 39 films à son actif, sous la casquette de réalisateur, vous devriez avoir compris que le thème fétiche de Clint Eastwood est le héros malgré lui. « Le cas Richard Jewell » ne fait pas exception et explore encore un peu plus le contre-héro, celui qui, aux yeux des médias n’est pas assez fidèle à l’image d’un super homme. Il faut dire qu’avec se bonhomie de vieux garçon qui adorerait pourvoir être policier, cet homme simple, épris des valeurs du respect de l’ordre, fait plus rire que rêver. Si la réalisation est des plus minimaliste, c’est pour mieux mettre en avant la relation entre l’accusé et son avocat. Les deux losers vont prendre de l’ampleur au fur et à mesure que la rage monte en eux pour finir par faire des étincelles. Le duo Paul Walter Hause et Sam Rockwell est excellent et ne manque ni de nous agacer, ni de nous faire rire. Ce film profondément humain prend son temps, mais quand l’émotion vient, elle explose littéralement ! Un hommage posthume qui pose des questions très actuelle à l’heure ou la critique facile sur les réseaux sociaux à pris les devant de la mauvaise presse. Quelle superbe charge sur les valeurs que devrait avoir le FBI et quelle leçon pour les médias… Un film simple et touchant, à l’image de Clint.
Le cas Richard Jewell est un excellent film de Clint Eastwood (encore un). La preuve que le cinéaste possède encore toute sa verve à l'âge de 89 ans. Le propos du film est toujours aussi fort et met le doigt sur là où ça fait mal (surtout pour le public américain). La société américaine dépeinte ici est une société devenue tellement paranoïaque que, par défaut, elle ne peut croire à la sincère gentillesse et l'héroïsme désintéressé de ses concitoyens et par du principe que ce sont en réalité des criminels en puissance. Les médias et la police sont les premiers épinglés dans ce pamphlet. Le casting est extrêmement convaincant avec notamment Paul Walter Hauser, la véritable révélation de ce film (alors qu'il semblait être condamnée à une carrière de seconds rôles). Son interprétation de ce personnage sans histoire se retrouvant du jour au lendemain sous le feu des caméras est extrêmement sincère. Sam Rockwell est impeccable (comme à son habitude depuis un bon bout de temps). Les autres acteurs sont également convaincants (Kathy Bates, Jon Hamm, Olivia Wilde). Il n'y a pas de perte de rythme et on ressent complètement le sentiment de dépossession qu'éprouve le personnage principal dans cette spirale kafkaïenne. C'est un très bon cru de Clint Eastwood.
Clint Eastwood aime vraiment réaliser ce type de films . Le casting est assez méconnus pour certains (hormis Kathy Bates bien sûr) mais tous ces personnages sont attachant surtout le personnage de Richard Jewell . Une histoire touchante ! L un de ses meilleurs films
Je crois que c'est vraiment un chef-d'œuvre! Mon préféré de Clint Eastwood ! Le film est tellement prenant, filmé magistralement et joué avec des acteurs de brio.
Excellent film de Clint Eastwood qui relate l'injustice de Richard Jewell avec une très grande délicatesse. Le film montre brillamment comment la vie d'un homme sans histoire peut être brisé sous l'influence de quelques personnes de pouvoir et aidé par un scandaleux acharnement médiatique. Eastwood démontre ici sa qualité de grand directeur d'acteurs avec l'interprétation magistrale de Paul Hauter Haser ainsi que de Sam Rockwell, parfait en avocat. L'émotion est présente, juste ce qu'il faut, et fait de ce Cas Richard Jewell un grand film.