Derniers Avis : Joy - Page 17

On loue une qualité indéniable à David O.Russell : faire la mue et savoir changer de genre de film en film. "Joy" est pour ainsi dire étrange. Parfois circonspect des propos vaseux du dialogue, voir simpliste. Mais un simplisme pas forcément péjoratif. Passé le pastiche "histoire vraie" qui devient monnaie courante, comme si c'était une excuse en cas d'échec, utilisé à toutes les sauces, pour indiquer dés le départ que la touche émotive du film fera plus vraie. Honnêtement cette phrase n'a aucun sens et décrédibilise tout le travail de création d'un réalisateur. Enfin soit, ce n'est pas le seul. La vraie anti-héroïne a de quoi interroger. Personnellement, sa vie familiale je m'en fou. On a bien compris au bout de 5 minutes que c'était des boulets, on peut voir autres choses ? Et bien oui et non. Quel dommage de cantonner Bradley Cooper a un si petit rôle, lui qui a sorti sa plus belle composition dans "The Happiness Therapy", sous l'égide de ledit cinéaste. J'y ai cru 5 minutes, mais hélas. Globalement assez curieux de voir ce genre de film en 2016, pressé de voir si Hollywood offrira un second Oscar a miss Lawrence.

Je reste très perplexe sur cet oeuvre que je viens de voir. Des passages sonnent très faux je trouve avec des personnages loufoques qui auraient pu être drôles mais non cela donne juste des scènes pathétiques. Je déteste voir De Niro avec des petits rôles sans grands intérêts (ce qui est assez fréquent maintenant) tant l'immense acteur qu'il est. Jennifer Lawrence est satisfaisante et Bradley Cooper à un rôle mineur. Isabella Rosselini est juste insupportable ici. La dernière demi heure est meilleure tt de même et sauve un peu le reste.

une belle leçon de courage et d'audace
très bon film pour commencer l'année 2016!
Jennifer Lawrence est magnifique

comme précédemment expliqué
-aucun rythme
-superficiel niveau scénario
-longueurs dans les scènes
-réalisation inintéressante et déjà vue
bref à éviter.

Joy est un film typiquement américain, avec ces héros du quotidien qui réalisent le rêve américain! Jennifer Lawrence est très jolie et incarne bien cette femme forte, mais l'histoire manque vraiment d'originalité, le rythme est plutôt lent et au final, même si c'est sympa, on finit par s'ennuyer. En sortant, on se dit juste que le film est trop banal et ne présente pas vraiment d'intérêt.
Bref, un film pas mauvais mais très vite oubliable.

Pffff !!! ..
Journée de pluie , je me dis aller je vais au cinoche !
L'affiche fait envie et l'histoire semble intéressante .. ok ! allons y .
J'aurais mieux fait de m'abstenir. J'ai faillis sortir avant la fin tant c'est déprimant; ..
Même la fin n'est pas terrible.
long et décousu .. Beurk !!
Mauvais film , pas mieux à dire.

Décidément, les films de David O. Russel ne m'emballent pas des masses. Après Happiness Therapy et American Bluff, on poursuit dans la lignée du film que l'on qualifierait de « moyen ». La première partie de l'histoire est vraiment ennuyante : on découvre la famille de Joy, qui se veut excentrique et turbulente mais qui s'avère chiante et pas crédible. Puis Joy bosse sur son idée innovante de balai qui s'essore tout seul et essaie de le vendre par tous les moyens : là on commence enfin à rentrer dans un scénario un peu plus intéressant sur son combat face au monde du business et des arnaqueurs.
Mais globalement, il n'y a pas de quoi décoller de son siège, malgré de bons acteurs, on a du mal à être captivé par une histoire qui aurait vraiment pu être, captivante.

Ce film suit le schéma typique d'une success story à l'américaine, le problème c'est qu'il n'y a aucune surprise, tout est prévisible et finalement ennuyeux.
Un des points positifs, c'est que Jennifer Lawrence joue bien car pour une fois elle exprime bien des émotions différentes, ça change de sa "performance" d'"Hunger Games" en mode statue de cire. Cependant, il y a deux aspects qui m'ont dérangé. Tout d'abord, il n'y a pas d'indications temporelles, on ne sait pas à quelle époque l'histoire commence et quand elle se termine et ce n'est pas le changement physique inexistant de Jennifer Lawrence qui peut donner cette indication.
Ensuite, l'histoire en elle-même n'est pas vraiment intéressante, certes ça montre la réussite d'une femme mais grâce à l'invention d'une serpillière rétractable, c'était peut-être exceptionnel dans les années 80 mais de nos jours, ça fait moins rêver. Quand c'est un biopic sur un homme, c'est pratiquement toujours quelqu'un qui a révolutionné la façon de vivre des gens comme Steve Jobs avec Apple. Ce n'était peut-être pas tous des films géniaux mais ils montraient quand même une réussite qui changeait vraiment la vie des gens, là, mis à part les accros du ménage, je vois pas vraiment comment on peut être touché par cette histoire.

Quel beau film!
Jennifer Lawrence une grande et belle actrice, DeNiro en père un peu baré et Bradley Cooper qui donne sa chance. C'est inspirant comme histoire et c'est bien filmé.
A voir et à revoir

On n'avait pas tous accroché à "Happiness therapy", l'un des précédents films du réalisateur qui avait suscité l'enthousiasme. Redonner sa chance à David O' Russell n'a pas été une excellente idée. Le film se laisse voir mais ne vaut en réalité que par la belle prestation de Jennifer Lawrence, attachante et même hypnotisante. L'histoire est une success-story à l'américaine comme on en a vu mille ; parfois, ces histoires donnent de superbes films. Ce n'est pas le cas ici où rien n'est approfondi, où le scénario comme l'écriture sont faibles, voire creux, où l'on n'est jamais étonné par les étapes du récit qui se déroulent devant nos yeux, et où l'émotion pourra éventuellement naître, mais surtout parce qu'elle est suscitée par d'habituelles "ficelles" faciles et bien visibles...
Si l'on ne passe jamais un moment désagréable, "Joy" ne nous transporte jamais non plus ; Jennifer Lawrence a beau être irréprochable, cela ne suffit pas et l'on n'est pas loin de se surprendre à regarder sa montre en espérant que les deux heures et trois minutes du film passent un peu plus vite...

Ancienne bonne élève de son collège, intelligente et réaliste, Joy contraste avec le reste de sa famille décomposée, pleine de ringards à laquelle, par affection, elle a sacrifié son avenir … jusqu’à ce qu’elle décide de réagir grâce à son projet innovant. L’inventaire assez complet des divers obstacles (financiers, juridiques, industriels,relationnels, ...) à surmonter par un entrepreneur débutant, montre que les plus difficiles de ces obstacles ne viennent pas que l’extérieur. Néanmoins, cette success story est trop caricaturale pour mériter la pub qui en a été faite, et si le film échappe à la catégorie « nanar », c'est grâce à la qualité d’interprétation de ses acteurs, surtout de son interprète principale, qui en fait un spectacle d'autant moins ennuyeux que la tonalité dominante est celle d'une comédie jalonnée de moments de suspens et conclue par un happy end (après tout, on n’est pas venu assister à un cours de business school !).

Ayant adoré "Happiness Therapy" j'ai été assez déçu de celui-ci... Je trouve tout très prévisible, le film est un peu lourd à regarder, ça ne prend pas. Avec les supers acteurs présents je pense qu'il y avait moyen de faire mieux! Vivement le prochain pour plus d'humour et d'émotions ;)

Vraiment un archétype du rêve américain dans toute sa splendeur et toute sa vacuité, à l'image de ces soap-opéras que regarde en permanence la mère de Joy. Si vous êtes fan de Dallas, alors ce film est pour vous.

Une histoire envoûtante et bien narrée. On reste quand même dans le schéma du biopic qui se veut de faire rêver. Jeu d'acteur sublime, le trio De Niro, Lawrence et Cooper revient avec l'osmose de Happiness Therapy.

A peine le logo de la 20th Century Fox passé, Joy commence de manière très surprenante par un extrait d'un soap-opéra particulièrement mal joué. On comprendra bien vite qu'il s'agit du feuilleton auquel la mère de Joy est accro depuis des années au point de délaisser son mari et sa fille. Cette femme a moitié folle laisse à plaindre la pauvre Joy qui se démène pour pouvoir garder sa maison afin d'héberger ses enfants mais aussi sa mère, son ex-mari et même son père récemment largué par sa dernière femme.

Plus qu'un simple biopic de la vie de Joy Mangano, le réalisateur David O.Russell a voulu imaginer une sorte de conte de fée moderne. Il y a un peu de Cendrillon dans cette histoire avec la méchante demi-sœur et la nouvelle belle mère même si au final celle ci l'aidera à mettre sur les rails le projet de serpillière révolutionnaire qui pourrait lui changer la vie. Mais Joy est avant tout un film féministe sur une jeune femme qui cherche à prouver à la terre entière qu'elle est parfaitement capable de gérer une affaire contrairement à ceux que peuvent penser tous ceux qui l'entourent.

En voyant la bande annonce du film, on pourrait penser que Joy ressemble un peu dans son ambiance à A Most Violent Year où pour réussir dans les affaires, il faut parfois se frotter à une sorte de mafia. L'ambiance seventies et les quelques plans où Joy manie des armes peuvent laisser présager un film avec des affrontements intenses alors qu'il ne s'agit malheureusement que d'un montage très habile. Les spectateurs qui auront choisi d'aller voir le film en s'attendant à ce genre d'ambiance, risque d'être très déçus car Joy est un film finalement très plat et pas aussi réjouissant que ce qu'on aurait pu penser.

Honnêtement, si David O. Russell n'avait pas réussi à convaincre Jennifer Lawrence d'incarner Joy, le film n'aurait certainement eu aucun intérêt. La jeune actrice qui doit au réalisateur son Oscar pour Happiness Therapy est absolument épatante dans ce nouveau rôle. Ce personnage de femme courageuse et combattante qui refuse de baisser les bras face à l'adversité est probablement sa meilleure prestation à ce jour. Il ne serait pas étonnant de la voir à nouveau nominé cette année pour un nouvel Oscar de la meilleure actrice.

Après avoir joué le père de Bradley Cooper, Robert De Niro est cette fois ci celui de Jennifer Lawrence. Un garagiste qui gère tant bien que mal son business sans vraiment faire de cadeau à sa fille qui l'aide pourtant en gérant la compta en plus de son boulot d’hôtesse. Pour voir Bradley Cooper, il faudra patienter un bon moment puisque celui-ci joue le producteur de la première chaîne de télé-shopping sur laquelle Joy va tenter sa chance pour vendre son balai. Un petit rôle qu'il a du accepter juste pour le plaisir de reformer le trio qui attirera les spectateurs.