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Septième Sens
87 abonnés
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3,0
Publiée le 13 janvier 2016
On ne change pas une équipe qui gagne. Lawrence – De Niro – Cooper. Trois noms qui figuraient déjà dans Happiness Therapy, l’excellente comédie sulfureuse de 2013 de David O. Russell. Ce dernier reprend la même composition pour nous narrer le destin de Joy, jeune femme prête à tout pour réussir. Malgré une famille désaxée. En dépit d’une difficile condition de la femme. Et sans compter tous les coups fourrés et injustices que la société porte en son sein.
New-yorkais, O. Russell a très souvent exploré la société américaine à travers ses films. L’immigration (Fighter), la guerre du Golfe (Les rois du désert) ou l’affaire Abscam (American Bluff) en sont de parfaites représentations. Avec Joy, le réalisateur continue d’ériger de petites histoires pour comprendre la grande. Pourvu d’un début quelque peu timide et manquant de rythme, le récit arrive à se lancer grâce aux épaules solides de Jennifer Lawrence. À 25 ans, l’actrice continue de bluffer tout le monde en incarnant par un jeu total son rôle le plus mature de sa (jeune) carrière.
Le cinéaste n’avait pas autant recentré sa narration depuis longtemps. Alors qu’il s’était égaré en voulant trop en faire dans American Bluff, celui-ci resserre ici son intrigue sur un seul personnage. On appréhende alors parfaitement les enjeux de cette femme, souvent le genou à terre mais la tête haute, toujours. Malgré cette mutation intéressante, le travail d’O. Russell se reconnait parmi mille avec son fameux caractère « choral ». Les nombreux membres de sa famille édifient la toile de fond du scénario, mais ils apparaissent plus comme des objets que comme de véritables matières vivantes. Leurs liens avec Joy ne sont pas assez soignés ni approfondis.
Il n’empêche que le propos de cette œuvre reste fort et arrive à tenir sur toute la longueur. En intervenant en plein centre du film, Bradley Cooper permet à l’œuvre de changer légèrement de cap. Le monde ouvre ses portes à Joy, qui délaisse peu à peu l’intimité de son cocon familial. En ressort une production progressive, qui prend son temps pour laisser s’épanouir une héroïne qu’on ne voit pas assez souvent sur grand écran.
Après un long début inintéressant l'histoire de cette femme nous captive et l'on ressort heureux de voir que le travail et l'obstination sont récompensés.
Au-delà du thème franchement pas très glamour sur le papier, le réalisateur nous sert un film kitsch sans saveur, fait de longueurs et de quelques mièvreries. A part De Niro, le film ne vaut certainement pas le déplacement. Jennifer Lawrence fait le job, mais sans talent particulier, et ce n'est pas le Bradley Cooper inexistant qui viendra sauver ce flop.
David O Russel ne parvient jamais à nous faire aimer Joy, pourtant il y avait cette famille de travers, Jennifer Lawrence et une belle success story. Mais le film tourne à l'anecdote de basement, on nous montre une petite fille légèrement créative (sans rire, elle construit un village en papier, rien de mieux pour matérialiser son inventivité ?), des soeurs qu'on ne connait pas qui se dispute un père qu'on ne connait pas davantage. Tout parait surgir du néant, tout semble si artificiel, la success story parait si simple et factice dans le cinéma de David O Russel qu'on n'aurait pas non plus décroché le téléphone pour lui prendre son balai révolutionnaire. Laborieux de bout en bout...
Un démarrage un peu allégorique qui aurait pu devenir ennuyeux mais, assez rapidement, les méandres du téléachat servent de liant au récit. On y apprend des choses, on découvre, on comprend... comme l'héroïne. Et c'est plutôt intéressant. Bien sûr, il y a un côté très Américain, business, "je me suis fait(e) tout seul" récurrent mais c'est le genre qui veut ça.
J'aime beaucoup David O. Russell qui, après une longue traversée du désert, avait repris le flambeau pour des films à Oscar ("Fighter", "Happiness therapy"). Pour autant, ce "Joy" se révèle être un ton en dessous (à l'image d"American Bluff" sorti en 2013), la faute à des raccourcis parfois trop faciles et à un environnement trop présent et parfois suffoquant ... Heureusement, le casting - Jennifer Lawrence notamment, Bradley Cooper dans une moindre mesure - tient encore la baraque ...
Joy nous fait vivre, au cinéma, le rêve américain ! Tout semble possible. Il faut juste le vouloir et s'en donner les moyens ! C'est une belle leçon de vie. Actrice très crédible dans ce rôle.
J'ai eu beaucoup de mal à me concentrer dans ce film car début très lent et trop trop lent. Une fois l'histoire dessinée, cela devenait intéressant et j'avais envie de connaître la fin. Casting de qualité. Le manque de rythme fait le défaut de ce film et pourtant le parcours de Joy est émouvant.
Superbe portrait de femme doublé d'une success story qui force l'admiration. Jennifer Lawrence est bien loin de son personnage de Hunger Games et elle est véritablement sublime ! Le duo avec Bradley Cooper fonctionne toujours aussi bien bien que la complicité d'Happiness Therapy ne soit plus aussi spontanée. Nommée Meilleure actrice dans une comédie ou une comédie musicale, elle pourrait bien ajouter ce nouveau trophée à son palmarès. De Niro (toujours aussi grimaçant) est beaucoup moins sympathique que dans le précédent film du réalisateur mais sa prestation est excellente. Pour en revenir au film, on se laisse griser par l'opiniâtreté dont fait preuve le personnage principal et sa pugnacité de tous les instants malgré les nombreux obstacles qui se dressent devant son projet. Bref, c'est un film brillant, touchant et drôle à la fois qui remplit le cœur de joie. Bonne pioche de fin d'année 2015
Malgré une très belle prestation de JL, on a du mal à se passionner pour l'ascension sociale de cette jeune ménagère que tout accable, y compris un rythme lent du scénario. Un film de plus sur le rêve américain, mais pas un des meilleurs.
Malgré la pluie incessante de ce dimanche, j'ai vu «Joy», ou l'histoire de la réussite d'une femme self-made, jusqu'au boutiste pour défendre son invention ... que dis-je, sa révolution du balai à franches.
Tout commence dans un garage, et fini par une formidable réussite. C'est l'arrivée de l'électroménager dans les foyers et les premiers télé-achats. Et ça fonctionne!
L'ambiance vintage des classes moyennes américaines dans les belles maisons enneigées, la composition exceptionnelle de Jennifer Lawrence, très snob, qui prouve son talent indiscutable, et l'arrivée, quoique tardive, de Bradley Cooper, plus que séduisant. Les nombreux seconds rôles, enfin, qui sont parfaitement recherchés, ajoutent une dose de bonne humeur.
Le film, entre comédie et mélodrame, nous touche, à l'image de la chanson en duo entre Joy et Tony, sur une bande musicale hyper soignée. L'héroïne reste une battante avec du coeur, même si sa famille lui joue bien des tours.
Très bon film quoique un peu long.Vu en VO je pense qu'il n'en est que meilleur ! Comme d'habitude le jeu de Jennifer Lawrence, Robert de Niro et Bradley Cooper (rôle plus minime) est parfait.