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SAMcritiquetonciné
13 abonnés
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3,5
Publiée le 26 janvier 2016
Joy est un personnage que l’on a envie de voir réussir, tout le long du film nous sommes avec elle, nous la soutenons, nous l’encourageons à l’intérieur de nous-même, nous partageons ses émotions dans la joie et la peine et sur ce qu’il nous fait ressentir le film est déjà une réussite. Tout cela est possible tout d’abord grâce à la qualité des acteurs, Jennifer Lawrence est sublime et sort enfin de son rôle d’ « Hunger games », elle nous montre une maturité étonnante pour son âge, je pense vraiment qu’elle a un avenir dans le cinéma. Bradley Cooper est excellent comme toujours, même si son personnage n’est pas assez développé, il est laissé en marge pendant le film ce qui est très dommage car il apporte beaucoup. Le personnage de Robert de Niro est amusant dans le rôle du père, on a tous connu quelqu’un de détestable comme lui. On s’attache à Joy car on a de la compassion pour elle, Joy ne vit que pour les autres et personne ne lui rend la pareille, elle se fait « manger par la vie » elle n’est plus maitre de soi. Par nos expériences on se reconnait dans de nombreuses situations et le cas de Joy doit en concerner plus d’un. Alors quand elle se décide à reprendre ses rêves d’enfant et lâcher-prise, nous avons tous envie de voir ses ambitions se réaliser. Nous la voyons donc évoluer dans le film avec intérêt cependant je trouve que le film s’étale trop, les trois premiers quarts du film sont excellents et en plus la conclusion était présente mais il a fallu que le film s’étale pour ne rien apporter de plus, on se détache donc un peu de Joy jusqu’à la fin. Le deuxième point négatif est que tous les personnages qui entourent Joy ne sont pas assez développés, ils pouvaient donner un peu plus de profondeur à l’héroïne qu’est Joy. Je vous conseille ce film si vous avez des projets professionnels ou autres difficiles à réaliser, Joy va vous redonner l’énergie nécessaire.
Je vais toutes les semaines au cinéma voir une nouvelle sortie et j'ai rarement été aussi déçue que pour ce film (je pourrais d'ailleurs dire on car j'y vais à chaque fois avec une amie). J'avais envie tout du long du film de reprendre le scénario et de modifier les choix qui ont été fait: du choix des mises en scènes en passant par les plans cinématographiques, sans compter les traits des personnages gonflés et grossis à l'extrême. Je me suis demandée si je voulais vraiment rester jusqu'au bout, avis partagé par l'amie qui m'accompagnait qui ne s'est même pas gênée pour partir en pleine séance pour aller au toilette (première fois que cela arrive). A la sortie, après un petit brief, le film a été qualifié unanimement de mauvais. Je le déconseille personnellement mais à chacun de faire son propre avis.
Comme dans Happiness Therapy, David O. Russell sait montrer la famille avec ses qualités et ses défauts. Dans Joy, il ajoute un bel hommage à l'esprit d'innovation et un peu au féminisme aussi avec le succès mérité d'une femme ordinaire qui est en fait extraordinaire.
Avec un bon petit casting de ce genre (De Niro, Cooper, Lawrence), difficile de résister, surtout quand l'histoire semble un peu plus originale que tout ce qu'on nous sert en ce moment.[...] C'est bien écrit, bien filmé et la photographie est de qualité. L'ensemble est donc de bonne facture, malgré quelques longueurs sur la fin... Lire ma critique complète :
Un régal !! Innovant, émouvant, envoûtant et Joyisant !! Je comprends qu'il puisse surprendre car effectivement le rythme du film tente de taper dans l'originalité et casse le schéma classique du scénario déjà prévisible.
(...) Mais cette « histoire vraie » est avant tout un film profondément féministe en même temps qu’une peinture de la société américaine et de certaines de ses fondations, ici encore familiales. Le réalisateur prouve une fois de plus qu’il sait réaliser des films qui semblent minimes au premier abord, mais qui dans leur arches s’appuient sur les archétypes sociaux d’une Amérique, qui véhiculent le rêve, et soutiennent la force d’y croire afin d’accéder au succès, et ce contre toutes embûches. Afin de ne pas érafler l’ensemble de segments trop sirupeux, le cinéaste lâche son talent, superbe découpage à l’appui, appuie son style d’une mise en scène éclectique (entre réalisme rêverie) et laisse voir entre les lignes un conte post moderne tiré d’une histoire vraie. C’est simple mais fin, et bien pensé. On s’aperçoit alors que dans cette catégorie, David O. Russell, toujours proche de la direction envisagée lors de ses premiers films (période pré-« Fighter »), s’avère un conteur hors pair doublé d’un cinéaste talentueux. Toujours à démanteler les codes d’un genre ; démystifier l’american dream et en faire un conte de Noël (sorti en fin d’année) n’est pas si simple ; et pose encore un regard intelligent, comme toujours attiré, sur les familles dysfonctionnelles. Tête d’affiche, héroïne anonyme, muse du cinéaste depuis 3 films, Jennifer Lawrence semble pouvoir tout jouer et fait preuve d’une maturité effarante qui rend aveugle le spectateur quant à son âge réel. Elle ne fait pas partie d’un grand tout d’actrices surdouées puisqu’elle semble seule à Hollywood dans cette catégorie, à ce niveau tout du moins. Elle donne ainsi plus que vie à son personnage et se l’approprie avec toute la force de caractère nécessaire. De brillant à fulgurant, son talent n’est plus à confirmer et fait désormais partie des grandes comédiennes d’Hollywood. « Joy » semble nous être offert comme un petit film, pour ensuite être déballé comme un cadeau de Noël avec tous les sentiments qui peuvent accompagner un tel film. Sous le papier cadeau d’un film où les bons sentiments affleureraient, se cache finalement, un film très fin et plus subtil qu’il n’y paraît dans la filmographie généreuse et unique de David O. Russell.
Cette troisième collaboration de David O Russel avec Jennifer Lawrence, Bradley Cooper et Robert De Niro est une belle réussite. Parfaite représentation du rêve américain, Joy oscille entre comédie et émotion. O Russel fait d'un sujet improbable, un bon film avec des moments d'anthologie (la scène du téléachat est appelée à devenir culte) et de grâce. Sa muse, Jennifer Lawrence balaie tout sur son passage et s'impose définitivement comme l'une des meilleures actrices non seulement de sa génération mais tout simplement comme l'une des meilleures !
Depuis l’excellent The Fighter, David O. Russell est plutôt apprécié à Hollywood et aux cérémonies des Oscars, s’étant assez vite imposé comme un directeur d’acteurs impeccable qui sait à coup sûr déceler le talent et offrit même à certains leurs meilleurs rôles comme pour Jennifer Lawrence et Bradley Cooper qui semblent tout deux être devenus son duo fétiche. Le cinéaste aime vraiment travailler avec les mêmes personnes dans un même registre cinématographique mais sa formule et son style s’effritent au fur et à mesure de ses œuvres car à toujours faire les mêmes choses, son cinéma commence sérieusement à manquer de renouvellement et attire les détracteurs, les avis sur ce film n’étant pas vraiment tendres. Mais s’imposant par certains aspects comme son film le plus ambitieux, est-ce que Joy parvient à renouveler le cinéma de l’auteur ou au contraire fait-il plonger celui-ci dans la caricature de lui-même ?
Rien d extraordinaire dans ce film. Meme De Niro. Jennifer Lawrence un peu surcotée. Il se passe pas grand chose. Et la meilleure partie de l histoire de Joy Mangano est snobée. Ni bien ni mauvais.
J'aurais pu mettre 4/5 si vous enlevez les 20 premières minutes. Ce film possède un début des plus long et inutiles . Pas besoin de 20 minutes pour comprendre qu'elle est dans une situation critique. De plus le début n'est pas assez centré sur Joy et donc Jennifer Lawrence qui incarne le film. Il est mal séquencé, mal filmé et dispose de montage sonore plus que curieux si bien qu'on finit par se perdre. Sauf qu’après 20 minutes OUF, le film commence enfin ! Et énorme surprise on découvre des aspects du film qu'on aurait même pas pu imaginé dans la bande annonce spoiler: télé achat ... Le thème est donc super original, on découvre l’Amérique profonde de l'époque. De plus ce n'est pas une Succes Story classique de part tous les rebondissements dans sa carrière. Sur le jeux des acteurs, Jennifer Lawrence est largement au dessus des autres avec une perfomance évolutive passant de spoiler: la mère paumée d'Erin Brockovich à une buseness woman badass à la fin.
Bradley Cooper est simple et laisse la place a Jennifer Lawrence alors que De Niro est assez moyens hormis 2/3 répliques qui font sourires et qui permettent de rester éveillé dans un début atrocement soporifique. Les autres acteurs sont en dessous mais laissent la place a l’héroïne du film (Encore heureux). Enfin la fin de l'histoire se termine par un résumé assez rapide alors que si on avait supprimé les 20 premières minutes, le scénariste/réalisateur aurait pu faire évoluer et nous montrer plus du comportement de Joy lorsqu'elle spoiler: est une femme d'affaire accomplie . C'est donc assez frustrant. La relation avec Bradley Cooper en est de même. En clair: Film a voir car on adore les Sucess Story et que Jennifer Lawrence rayonne dans le film (et surtout dans sa veste en cuir GRRRR), il faut juste s'accrocher les 20 premières minutes ou on se demande juste pourquoi on a payé 10 euros la place? Mais courage votre patience sera récompensée ! Mr Salamandre
La belle histoire du rêve américain. Encore. Un personnage quasiment messianique aux talents innés embourbé dans un environnement de culs-terreux construit sa réussite en croyant à son destin. Cela faisait quelques temps qu'on ne nous l'avait pas ressortie l'histoire type "promo de la société de consommation capitaliste", l'histoire est toujours belle, mais commence à lasser... La seule petite fraicheur est que cette fois le héros est une femme : cela n'empêche pas la très forte impression de déjà-vu... Et malheureusement ce manque d'originalité n'est pas rattrapé par la finesse du film : les personnages, les situations sont caricaturaux à souhait et là où le film aurait pu se sauver à travers une fresque sociale riche, il se limite à des clichés parfois drôles, mais assez limités. Car ce qu'il reste du film, c'est bien cela, quelques situations décalées qui apporte un humour assez juste et bienvenu. Mais cela n'est pas le cœur du film et celui-ci finit par s'embourber dans une répétition d'obstacles dont on sait très bien qu'ils seront dépassés... Une belle distribution et une bande son sympa en font finalement un film correct, pas indispensable au cinéma...
Joy est un film plaisant à regarder mais qui avait le potentiel pour mieux faire. La réalisation plutôt classique fonctionne bien. Le scénario est intéressant et en mon sens celui-ci a été sous exploité. Seul l'excellente prestation de Jennifer Lawrence exploite totalement le potentiel du personnage (au passage Jennifer Lawrence remonte dans mon estime). Bref, le film est bien mais pouvait être nettement mieux.
Un biopic fascinant. Jennifer Lawrence magnifique avec un Robert de Niro incroyable. Pas mal de plans assez flous. Une voix off et des lumières super belles. Film très émouvant et très réussi !
Un bon film , assez ambitieux dans son propos, qui nous montre comment l’ascension sociale n’ est pas toujours aussi facile que l’on dit aux USA. Le sacro-saint crédo du « tout le monde » a sa chance est mis à mal, et le film décortique très bien tous les niveaux de difficultés pour réussir : la concurrence effrénée, la trahison, les coups bas, les arnaques, ….Le démarrage du film est peu long et il faut attendre l’arrivée de Joy sur la chaîne de téléachat pour réellement voir le film décoller. La mise ne scène est ambitieuse, avec de longs plans séquences et une attention soignée à l’image. Mais tout cela manque parfois de rythme. La dernière demie heure est plus réussie, avec un climat angoissant, on veut voir Joy s’en sortir et on souffre avec elle. Jennifer Lawrence est vraiment excellente et tient son plus beau rôle dramatique, elle démontre une grande classe, une grande sensibilité, et on peut lui souhaiter de gagner le prochain Oscar, après avoir déjà glaner le Golden Globe . Le reste de l’équipe est bien, mais sans plus.On reste sur une impression mlitigée, Il manque quelque chose pour en faire un grand film.
Librement inspiré d'une histoire vraie, Joy se déguste avec délectation, tant la mise en scène et l'interprétation (radieuse) le la principale protagoniste relève cette cocasse success story : tentant de répondre à la question du "qu'a t'on fait de ses rêves d'enfants", le récit retrace la transfiguration d'une laborieuse américaine de la middle-class, transformée peu à peu en une redoutable success business woman. Tout le "rêve américain" (et la dialectique libérale s'y afférant) y passe : ascension, chute et renaissance, à force de travail, espoir et persévérance, d'une mère de famille courage dont personne n'arrêtera l'ambition.
Après le réussi Happiness Therapy, David O. Russell reprend les mêmes mais change le cadre, avec autant de succès dans la mise en scène que pour son précédent ouvrage.
On ne louera par conséquent pas l'originalité mais on se laissera agréablement porter par tout le peps et l'optimisme du film.