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    Still Alice
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    279 critiques spectateurs

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    Macaron16
    Macaron16

    11 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mai 2015
    Difficile de ne pas être bouleversé par Still Alice. L’histoire est toute simple : une professeur d’université, Alice, réalise à la cinquantaine qu’elle est atteinte d’une forme rare de la maladie d’Alzheimer. Elle qui a consacré sa vie universitaire à la linguistique comprend vite que la maladie va peu à peu l’attaquer dans ce qui a fait ce qu’elle est : ses mots et son intelligence (bon là, la coïncidence est un peu excessive mais on la pardonne).
    Still Alice n’est pas qu'un film sur la maladie d’Alzheimer ; la maladie n’y est montrée que dans ses aspects cliniques les plus connus : les trous de mémoire, la perte des repères, la désocialisation. Les symptômes sont analysés et expliqués de façon factuelle, y compris par le neurologue d’Alice qui ne lui cache jamais rien. Alice sait ce qu’il lui arrive et comment sa maladie va la faire évoluer. spoiler: Elle le sait tellement bien qu’elle adresse des mots et des vidéos à celle qu’elle va devenir.

    Le mari et les trois enfants d’Alice sont de la même trempe, éduqués, informés, lucides. Et c’est là, dans les subtiles bouleversements que déclenche la maladie sur les membres de la famille d’Alice que le film devient magnifique. Chacun va réagir différemment à la nouvelle donne. Valide, Alice avait les meilleures relations avec sa fille aînée Anna, son clone. Malade, c’est chez la cadette Lydia, si différente d’elle, artiste, qu’elle va trouver la plus grande empathie.
    L’émotion va crescendo, on peut décider que c'est vraiment trop "cheezy" ou on peut se laisser charmer par les trois acteurs remarquables et par les dialogues si justes. Moi, totalement charmée. Un très très beau film, vraiment.
    xavierch
    xavierch

    46 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mai 2015
    Un film sur un sujet difficile, avec une excellente Julianne Moore. Le film aurait peut-être pu être encore meilleur en ne balayant pas aussi vite la progression de la maladie, un bon film tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Bon ben forcement, accrochez vous à vos mouchoirs mais avec un sujet pareil, il ne faut pas s'attendre à se taper des barres de rire donc on ne peut pas critiquer ce film et dire "Beurk, c'est larmoyant", évidemment, ça l'ai. Une fois la chose acquise, c'est avec Julianne Moore, donc là encore, ça tombe sous le sens, c'est très bien interprété. C'est à voir, mais pas un jour de déprime.
    matt240490
    matt240490

    83 abonnés 1 062 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2015
    C'est avec Une Merveilleuse Histoire du Temps que Eddie Redmayne remporta l'Oscar du Meilleur Acteur, mais c'est avec Still Alice que Julianne Moore remporta le sien. Abordant la maladie d'Alzheimer avec émotion et finesse, le métrage de Richard Glatzer et Wash Westmoreland se veut touchant. Terre-à-terre, jusque dans ses derniers retranchements, il construit un beau puzzle de la chronique d'Alice, tout en occultant quelque peu la gravité des faits (davantage présentée dans l'excellent Se Souvenir des Belles Choses, de Zabou Breitman). L'actrice, pour le coup, dévoile une jolie palette d'émotions qui lui vaudra l'Award à juste titre, épaulée dans sa composition par un casting correct. Ainsi, pour le ressenti plus que pour le scénario, Still Alice nous rappelle que face à l'adversité, c'est aidé des autres et motivé par l'envie de vaincre que nous sommes le plus fort.
    Ann Val
    Ann Val

    85 abonnés 352 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 mai 2015
    Un sujet difficile traité simplement, dans la vie d'un couple et de leurs enfants, dans leur profession, dans leur quotidien. Des fragments de vie qui s'émiettent, la disparition d'un être et ce qui le qualifie. C'est juste, sans tomber dans le mélo, avec une Julianne Moore qui porte le film à bouts de bras. J'ai aimé mais il manque quand même un petit quelque chose car je trouve que les étapes s'enchaînent trop vite à mon goût. A voir, quoi qu'il en soit.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2015
    Julianne Moore a-t-elle méritée l’Oscar, le BAFTA, le Golden Globes, l’Independent Spirit Award et le Screean Actors Guild Award de la meilleure actrice ? Un grand oui ! Still Alice est un chef d’œuvre qui ne doit son émotion qu’à la performance incontestablement parfaite de l’actrice. On a du mal à imaginer que le rôle a d’abord été proposé à Michelle Pfeiffer, Julia Roberts, Diane Lane et Nicole Kidman. Atteinte d’un Alzheimer précoce, Alice doit vivre sa cinquantaine avec ce mal psychique. Mariée, mère de trois enfants et surtout en carrière dans un emploi où la communication et la linguistique lui tient terriblement à cœur, la protagoniste se voit détruire par cette maladie épouvantable. Les réalisateurs auraient pu très facilement tomber dans le mélodramatique et s’il est vrai qu’il est impossible de ne pas verser une larme, c’est avant tout pour l’histoire plus que par les procédés de manipulations cinématographiques. Le co-réalisateur Richard Glatzer atteint d’une sclérose latérale amyotrophique et mort en mars 2015, avait très certainement la fibre pour faire un film sincère. Car rien ne sonne faux, rien n’est de trop, tout est primordial et c’est ce qui fait de Still Alice un film exceptionnel.
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 mai 2015
    Un excellent film indépendant qui témoigne de la grandeur qu'est l'actrice Julian Moore. S'abonner à Kleenex est indispensable pour qui veut voir ce film jusqu'au bout.
    lavie44
    lavie44

    50 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mai 2015
    Un vrai film émouvant avec une actrice extraordinaire et une histoire émouvante. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 mai 2015
    C est un film émouvant et qui ne tente pas le spectateur a voir pitié de la malade. Au contraire, il presente un personnage fort, et qui se bat et l'aspect familial est touchant. L'amour est au centre du film.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Film magnifique sur un thème pas évident très bon jeu d'acteurs qui nous touche en plein coeur oscar mérité
    Iman E
    Iman E

    6 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Film bouleversant avec une Julianne Moore à en couper le souffle! Cette perle vous rappelle la réalité de la vie... À ne pas rater!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Julianne Moore ne fait que confirmer son statut de grande actrice qui ne cesse de m'impressionner films après films. Malgré certains clichés sur le mariage, les enfants, la "femme parfaite", c'est un très beau film, mais très triste!
    CH1218
    CH1218

    200 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2015
    Drame à la mise en scène ultra conventionnelle, « Still Alice » demeure malgré un scénario aux clichés faciles, un film extrêmement poignant autour d’un sujet douloureux. Cette bouleversante déchéance de cette femme atteinte d’une version précoce de la maladie d’Alzheimer est retranscrite avec une belle éloquence par une saisissante Julianne Moore, dont la performance a été saluée par un Oscar mérité. A ses côtés, il faut relever également la très bonne prestation de Kristen Stewart ainsi que celle plus effacée d’Alec Baldwin.
    Lu34s
    Lu34s

    60 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2015
    Pour leur nouvelle réalisation, les réalisateurs Wash Westmoreland et le récent défunt Richard Glatzer, décident de se concentrer sur les différents problèmes que peut poser la maladie d’Alzheimer.
    Ils mettent alors en scène une brillante professeur de linguistique renommé d’une cinquantaine d’années, marié et mère de trois enfants. Une situation idéale donc jusqu’au jour où elle perd ses mots lors d’une conférence sur son métier de linguiste. Atteinte d’une maladie d’Alzheimer précoce, celle-ci et sa famille vont devoir faire face à ce problème et ce nouveau combat qui s’imposent à eux.

    Si le scénario peut laisser quelque peu à désirer et parait en apparence assez simplet, c’est parce que les réalisateurs se contentent simplement d’une mise en scène sobre, plutôt adaptée au petit écran que pour celui du grand écran. Sous ses airs de téléfilm du samedi après-midi, le film est allègrement sauvé par ses acteurs, tous incroyables de justesse, à commencer par la vraiment talentueuse Julianne Moore, oscarisée pour l’occasion, ce qui est partie remise. Son incroyable interprétation parvient à donner au film une dimension intéressante et passionnante au film, quant à son combat interne mais aussi à ce qu’elle fait endurer à sa famille, qui commence ainsi un long et irréversible combat familial. Tout cela est donc interprété brillamment par Alec Baldwin, qui interprète le mari, ou encore la désormais épatante Kristen Stewart, qui joue une des filles.
    Tout cela compense ainsi le peu de mise en scène des deux réalisateurs et arrive ainsi à donner vie à un scénario basique en le rendant émouvant et touchant. Une vraie direction d’acteurs qui porte ainsi ses fruits et évitant de sombrer encore plus dans un classicisme ennuyeux.

    Still Alice est donc une agréable surprise, avec une histoire assez prenante malgré un scénario et une réalisation très basiques, sauvés par des acteurs justes et notamment une Julianne Moore incroyable et magnifique dans son rôle qui mérite ainsi amplement son Oscar de la Meilleure Actrice cette année.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 mars 2019
    Les mots. Voilà ce sur quoi "Still Alice" est entièrement construit. Alice, docteur en linguistique, voit sa vie basculer quand on lui diagnostique un déclenchement précoce de la maladie d'Alzheimer. Dès lors, alors qu'elle est au sommet de la gloire et de la réussite personnelle et professionnelle, elle voit ce qui lui a permis de se construire et de s'affirmer en tant qu'être humain s'effondrer petit à petit. Si les mots ont tant donné à Alice et de lui permettre une grande réussite, c'est la perte de ces mêmes mots qui la détruira, réduira en poussières tout ce qu'elle aura pu construire dans sa vie et qui lui reprendra tout ce qu'ils auront pu lui apporter.

    Le thème de la maladie d'Alzheimer a extrêmement bien été exploité et défendu par le réalisateur qui a su prendre les bons choix de réalisation et de mise en scène. Pour prendre un exemple, le malaise et le mal être qui se sont dégagés à travers la scène où Alice se perd en faisant son jogging ont parfaitement été reflétés et ressentis par le spectateur à travers les plans pris par la caméra.
    L'ambiance se détériore avec la progression du film, passant d'une ambiance chaleureuse, douce et joyeuse à une ambiance beaucoup plus terne, grise et froide.
    Dès lors, on assiste à une véritable gradation. Le film commence par une Alice épanouie et forte. Puis, peu à peu que le film suit son fil, elle se perd complètement et se voit perdre tout contrôle sur sa vie et sur elle-même.

    Par ailleurs, il y a une autre chose qui m'a beaucoup plu à propos de ce film. De mon point de vue, j'ai vu une véritable critique à travers la vie menée par John. Alors que sa femme meurt petit à peu à l'intérieur d'elle-même, il s'obstine à travailler d'arrache-pied à ne penser qu'à ses opportunités professionnelles.
    Pour autant, on pourrait aussi interpréter cela par la non-acceptation de l'état de maladie de sa femme et sa volonté absolue de vivre leur vie comme si l'annonce de la maladie d'Alice n'impactait et n'impacterait en rien sur leur façon de vivre. Dès lors, peut-être qu'il se trouve dans un état de négation et qu'il n'est pas réellement conscient de ce qui est en train de se passer.

    Enfin, il est très important de souligner à quel point l'interprétation de Julianne Moore est magistrale et poignante. De son talent, elle est parvenue à porter un personnage et de l'incarner véritablement comme si elle ne faisait qu'une avec Alice. Son jeu est bouleversant et elle a réussi à nous faire ressentir toute l'intensité de la maladie d'Alzheimer. Cela passe notamment par son regard froid, vide et pourtant si combatif.
    Aussi, j'aimerais ajouter que j'ai été agréablement surpris de la performance de Kristen Stewart. Ainsi, j'avais quelques a priori en voyant qu'elle figurait dans le casting dans la mesure où son jeu dans la saga Twilight ne m'avait absolument pas convaincu.

    Pour finir, j'ai énormément apprécié ce choix de fin. Alors qu'il aurait pu se terminer de manière tragique du fait de la possible exploitation de la piste du suicide, il se termine sur un appel à l'espoir. "Still Alice" se clôture sur la beauté d'un passage de livre et sur la prononciation d'un mot par Alice qui constitue un appel à la lutte et à la combativité de la maladie d'Alzheimer. La fin constitue une porte ouverte à l'interprétation qui d'ailleurs est favorisée par la contraction de la maladie par Anna et le mystère qui plane autour de la situation de Lydia.

    Ce film est une véritable célébration à la vie qui invite chacun à prendre conscience de la chance qu'il a de vivre la vie qu'il mène, de tout faire pour la préserver autant que possible et de l'empêcher de s'échapper.
    En bref, ce film m'a profondément touché et bouleversé, j'en ai les frissons.
    Un chef-d'oeuvre.
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