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soniadidierkmurgia
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4 173 critiques
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4,0
Publiée le 5 avril 2016
Avec un Oscar bien mérité pour sa prestation dans ce film poignant qui offre un éclairage assez sobre sur la maladie d’Alzheimer, Julianne Moore doit être à ce jour la seule actrice de l’histoire du cinéma à avoir décroché un prix dans les trois plus grands festivals (Cannes, Venise et Berlin). Juste retour des choses pour celle qui un peu dans l’ombre de Meryl Streep a su montrer au cours d’une carrière déjà longue d’une soixantaine de films un talent protéiforme et une capacité jamais démentie à mettre son image en danger que ce soit chez les frères Coen, Todd Haynes ou David Cronenberg. Le rôle d’Alice était sans aucun doute pour elle le moyen idéal pour aller enfin chercher la statuette, mais encore fallait-il ne pas sombrer dans le pathos excessif que lui proposait le sujet. De ce point de vue l’objectif est parfaitement atteint, Julianne Moore avec le réalisateur Richard Galtzer (mort juste après le film de la maladie de Charcot) réussissant à montrer l’image d’une femme qui jusqu’au bout aura tenté de préserver sa dignité, sa personnalité et son amour pour ses proches. Les étapes de la maladie rythment le film un peu selon le canevas classique d’un suspense ce que certains ont reproché à Glatzer. Nous sommes tout de même à Hollywood, il ne faut pas l’oublier et l’efficacité doit toujours être au rendez-vous. Est-ce un mal ? A chacun de juger. La découverte insidieuse de la maladie est sans doute la partie la plus captivante et la plus touchante de "Still Alice" car à ce moment Alice est seule face à quelque chose qu’elle tente d’éloigner d’elle par tous les moyens mnémotechniques que son intelligence l’appelle à rechercher. L’effroi qui saisit cette femme encore jeune lorsqu’elle comprend comme elle le dit elle-même que : « Le sol se dérobe sous ses pieds » est communicatif et la scène poignante où Alice se confie à son époux (Alec Baldwin très sobre) résume parfaitement l’angoisse de cette perte d’identité qui commence. Le film doit bien évidemment beaucoup à Julianne Moore complètement investie avec son metteur en scène contre ce fléau des temps modernes qui n’a pas encore trouvé d’explications satisfaisantes ni bien sûr un soupçon de traitement efficace. Le deuxième partie se rapproche davantage d’autres films sur la fin de vie avec notamment l’évocation du choix d’en finir qui finit bien sûr par échapper à Alice qui n’est plus maîtresse de ses décisions. Un film utile qui interroge chacun de nous sur l'attitude à adopter face à ce diagnostic qui vous annonce que bientôt vous ne serez plus vous-même .
Julianne Moore est prodigieuse... mais c'est tout. l'idée de base, liée a un personnage aussi attachant est bonne, et on entre facilement dedans, mais le film est cependant assez mal réalisé et bâclé. Le timing émotif du film est raté. J'aurais aimé pleurer ou au minimum être touché par ce film, mais non. . C'est juste une histoire triste.. Et une maladie horrible qui nous fais subire de la douleure pour les gens proches qui ont cette maladie. . Le film ne transmet ni espoirs, ni sourire, ni ne dénonce. . aucun angle préci n'a été pris dans le déroulement de la vie D'Alice. .Et c'est bien dommage .. ah, et je trouve que La fin est bâclée.
Voilà encore un film qui était bien fait pour les Oscar, aucune prise de risque au niveau de la réalisation sauf une ou deux fois; des acteurs excellents, des moments émouvants, voire trop larmoyants... Mais bon même si ce n'est pas un film inoubliable, j'ai plutôt apprécié parce que les personnages sont vraiment attachants et le sujet de l'Alzheimer est bien traité. C'est plutôt bien car on le voit très peu abordé dans le cinéma.
Julianne Moore incarne Alice, une mère de famille, professeur de linguistique, atteinte de la maladie d’Alzheimer très précocement. Bien que le sujet soit austère et pessimiste, ce film est tout de même parvenu à garder mon attention. Les conséquences de la maladie sur le quotidien, ainsi que la manière dont peuvent se positionner les proches et les questions qu’ils se posent sont abordées. Le long-métrage parvient à rester relativement sobre et à éviter trop de sentimentalisme. Julianne Moore est très crédible dans le rôle principal.
Oublier, s’oublier et ne pas se rappeler, voilà qui est terrifiant. Alice perd au fur et à mesure, telle une mort lente de soi-même, ses repères, ses habitudes, son savoir, sa culture, son lien social et son identité. Suite au diagnostic, elle décide alors de mettre en œuvre toutes sortes de stratagèmes pour se rappeler, pour ne pas oublier et stimuler sa mémoire. R. Glatzer et W. Westmoreland signent l’adaptation du roman « L’Envol du papillon » de manière sobre et sincère, sans jamais tomber dans le pathos. Il s’agit de l’histoire poignante et terrible d’une femme, d’un combat digne et courageux contre la décrépitude de l’être par la maladie. Julianne Moore illumine l’écran par son interprétation émouvante et réaliste de cette femme à la fin certaine. Un film émouvant qui mène irrémédiablement à la réflexion.
Un sujet très touchant, julianne moore au top, des acteurs secondaire très bon. Malgré tout des passage qui traîne en longueur et un sujet sans doute pas assez approfondi et c'est bien dommage.
La règle des trois P. Poignant. Percutant. Prise de conscience. Le genre de film qui vous donne envie d'être auprès de ceux que vous aimez, le genre de film qui n'a pas vocation à être simplement beau ni simplement oscarisé pour l'interprétation exceptionnelle de son actrice principale, mais qui veut faire prendre conscience, ne serait-ce que donner un bref aperçu du fléau que représente la maladie d'Alzheimer. Cette maladie qui, on le voit parfaitement au travers l'interprétation je le répète exceptionnelle de Julianne Moore, emporte au fil des heures, des jours et des semaines, petit à petit, tout ce qui a pu faire qu'un individu était ce qu'il était, sa personnalité, ses habitudes, ses aptitudes, ses souvenirs. Le genre de film qui marque les esprits, qui donne envie d'en connaître toujours plus sur cette maladie reconnue mais pas assez combattue. J'ai aimé Alec Baldwin, mari dépassé par la maladie envahissante de son épouse, dépassé par la perte de celle qu'il aime depuis toujours et qu'il voit s'effacer peu à peu. Kristen Stewart, attachante dans le rôle de la fille un peu rebelle de la famille qui finalement fera preuve d'un soutient sans faille envers sa mère. Des séquences percutantes, des face à face entre Alice et elle-même qui laisse sans voix. Je recommande!
Je m'attendais à être submergée par une immense vague d'émotion et finalement rien ne s'est produit! Évidemment le sujet interpelle et la performance de Julianne Moore force l'admiration, sans jamais tomber dans un pathos attendu. Pour autant, il manque ce petit supplément d'âme au film qui ne m'a pas apporté ce que j'en attendais. Toute petite déception.
Une approche scénaristique (à 2, les réalisateurs - adaptant un roman écrit par une neurologue) de ce fléau qu'est la maladie d'Alzheimer, attendue, un découpage linéaire, et une mise en scène académique, pas le moins du monde originale. Ce portrait d'une universitaire reconnue (linguistique) saisie par une maladie dégénérative à 50 ans ne vaut que grâce à l'interprétation de Julianne Moore, dans le rôle-titre. Nuancée et impressionnante à tous les instants, JM. Un Oscar mérité, soulignant une belle performance d'actrice.
Alice, la cinquantaine, professeur de linguistique à l'Université, est atteinte de la maladie d'Alzheimer. Le film raconte l'évolution de la maladie, ses conséquences sur la vie d'Alice. Le tout est filmé sans originalité et le récit linéaire n'offre aucune surprise. Seule l'interprétation de Julianne Moore, parfaitement accompagnée par Kristen Stewart et Alec Baldwin, retient notre intention.
un chef d oeuvre un filmes dure et émouvant et réaliste Juliane moor a la hauteur très grand actrice elle mérite ces oscar moi je dit tres beau filmes le casting parfait j'adore
Alice Howland est une professeur dont la réputation et la thèse ne font pas d'égards, qui plus est une bonne mère de famille qui, à l'âge de 50 ans découvre qu'elle est atteinte d'une forme rare précoce de la maladie d'Alzheimer. Voilà. Tout est dit. Still Alice, c'est ça. On est dans l'observation (malsaine) de cette pauvre femme qui, comme elle le dit elle-même, ne devient plus que l'ombre d'elle même. Donc moi je n'arrive pas à voir l'intérêt de cette démonstration, certes réussi, de la détérioration d'un être. Masochisme ? Non, c'est vrai, le pathos, juste ça. On a très peu d'éléments intéressants qui viennent se greffer à l'intrigue après la première demie-heure, ça ne tourne qu'autour de ça... les images d'archive ajoutés pour créer de l'empathie ne fonctionnent pas car on ne parvient jamais à comprendre de qui il s'agit (ses filles ou elle sa sœur et sa mère disparut tragiquement ?). Cela dit, j'ai visionné Still Alice pour admirer la prestation de Julianne Moore et pour ça je n'ai pas été déçue, elle transforme de façon magistrale son personnage, rien à dire. Elle arrive a sublimer Alice de charisme au début, puis sa présence déstabilisante et fantomatique qui arrive petit à petit parvient même à nous prendre de court. Oscar de la meilleure actrice, elle ne l'a pas volé. Ne pas voir en cas de déprime hein.
Très beau mais tellement dur. Vraiment émouvant. Julianne Moore est excellente et elle transporte le spectateur avec elle dans son chemin vers l'oubli.
Une Julianne Moore épatante pour un film qui décrit avec pudeur et sensibilité l'irruption de la maladie dans une famille. Sans tomber dans le pathos et les effluves de larmes, le film réussit très bien à dépeindre le lent déclin que provoque cette maladie, et les dommages collatéraux qu'elle provoque. Dommage cependant que la seconde partie du film retombe un peu, et que les autres personnages soient trop secondaires et accessoires dans le scenario.