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LBDC
105 abonnés
297 critiques
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3,0
Publiée le 17 février 2015
(...) Si l’interprétation de Julianne Moore est solide, le film en revanche l’est nettement moins. On évite la sensiblerie mais on tombe forcément dans la sensibilisation. Normal, avec un sujet aussi grave. Le film devient par moments une sorte d’appel aux dons afin de trouver un remède à la maladie dont il traite. On voit venir les scènes émouvantes à des kilomètres et on sait pertinemment quand le public sera supposé avoir les yeux humides ou se lever en criant « I’m mad as hell and I’m not gonna take it anymore ! » (pure référence cinéphile). Alec Baldwin, que j’apprécie pourtant beaucoup, a le potentiel dramatique d’un camionneur dans un restoroute. Il est fade et décevant. Quant à Kristen Stewart, aux commandes de Lydia, elle revient dans un rôle à la Sils Maria, en jeune comédienne un peu paumée qui tente de percer, soutenue par une femme plus âgée (c’était Juliette Binoche chez Assayas, ce sera finalement sa mère malade ici). Et elle semble définitivement plus à l’aise en lecture de textes qu’en incarnation. A force de se répéter, elle pourrait bien gâcher un talent d’actrice qui doit encore se révéler (pour effacer un peu son image Twilight). Julianne Moore est la seule qui soutienne vraiment le tout donc. Si on ne devait retenir qu’une seule scène, celle qui résumerait le film et le rendrait digne d’attention, ce serait en effet ce dialogue entre Alice et elle-même, alors que celle-ci, déjà très diminuée, regarde une vidéo d’elle-même enregistrée quelques mois plus tôt sur son laptop. C’est à cet instant qu’on prend conscience de ce que « perdre son identité » signifie : se parler à soi pour sauver les derniers morceaux brisés d’une vie. Julianne Moore face à elle-même, toute la puissance de Still Alice. Le film d’un seul personnage, qui à la fin ne sait même plus qu’il en est le héros. Les Oscars vont apprécier.
L'intégralité de notre avis à propos de STILL ALICE, sur Le Blog du Cinéma
Un film à la thématique dramatique avec un casting qui fonctionne à merveille... Julianne Moore nous offre une interprétation tout en profondeur. Touchant et captivant.
Touchant de réalisme, Julianne Moore incarne superbement bien l'évolution d'une femme atteinte de cette maladie rare qu'est l'Alzheimer précoce.cCeci dit, je reste un peu perplexe face à la froideur naturelle de Kristen Stewart! Mais en somme un très bon film. Je vous le conseille!
Très beau film ! J'ai voulu aller voir ce film car la bande annonce m'a beaucoup ému, et aussi car j'avais déjà entendu parler de ce film aux oscars. Certes ce n'est pas le genre de film qui met de bonne humeur en général mais pour moi, il faut aller voir "Still Alice" car cela montre avant tout la résistance et le combat de cette femme envers sa maladie. Et puis, j'ignorais à quel point la maladie d'Alzheimer est aussi terrible pour la personne et pour les proches. C'est vraiment l'une des pires maladies qui puisse exister. Les acteurs: tout d'abord le personnage principal est interprété par la brillante Julianne Moore qui a d'ailleurs remporté l'OSCAR DE LA MEILLEURE ACTRICE ! Et c'est plus que mérité. J'appréciais déjà cette actrice auparavant, mais dans ce film elle est vraiment formidable. Son interprétation est digne d'une des plus grandes actrices au monde. Il y a aussi Alec Baldwin (Pearl Harbor) qui est très bien dans ce film et qui donne aussi beaucoup d'émotions. Enfin, il y a Kristen Stewart (Twilight) qui honnêtement ne m'a jamais épatée. Mais là, elle est juste parfaite dans son rôle de petite ado un peu rebelle qui tente cacher ses souffrances devant ses parents. Bref, "Still Alice" a été un grand moment d'émotion. Cela m'a profondément touché au point que je n'ai pas pu m'empêcher de verser une larme à une scène. Je conseille à tout le monde d'aller voir ce film !
Ce film incroyablement touchant retrace le parcours d'une femme de 45-50 ans atteinte d'une forme génétiquement précoce de la maladie d'Alzheimer, un comble pour un professeur en linguistique de renom. Juste, sensible et préventif, Still Alice saura être dramatique et drôle à la fois,spoiler: lorsque celle-ci réécoute inlassablement son propre message, tout en traitant son sujet avec sérieux. On retiendra la performance extraordinaire de Julianne Moore qui mérite amplement sa statuette (et son Golden Globe) et on reprochera aux réalisateurs d'avoir voulu absolument nous mettre la larme à l'oeil lors du discours d'Alice devant toute l'assemblée. Avant le visionnage, mon film préféré sur le sujet était N'oublie jamais (Notebook), maintenant il y aura cette oeuvre, la poésie et le romantisme en moins.
Still Alice. Le simple titre de ce film américain en dit déjà beaucoup.. Rester Alice. Coûte que coûte. Voilà le combat que toutes les victimes d'Alzheimer endurent. Vouloir rester eux-mêmes. Malgré la différence, le fossé qui se fonde entre leur famille, leurs proches, et cette maladie qui les anéantit.
Alice, quinquagénaire dont tout a réussi jusqu'à présent est atteinte d'Alzheimer précoce. Elle le remarque vite.. Tout d'abord quelques mots clairsemés par-ci par-là qui lui échappent.. Vient ensuite son orientation géographique qui lui fait défaut.. Accablée par la nouvelle, elle va tenter de se relever, plus d'une fois, grâce à l'amour que lui porte son mari et ses trois enfants (Kristen Stewart particulièrement attachante en petite dernière voulant tant bien que mal percer dans le milieu du théâtre). Seulement, tout se dégrade très vite. Et personne ni bien la science ne pourra intervenir et contrer cette tragédie.
Julianne Moore endosse à la perfection le rôle de sa vie qui lui a valu la petite statuette lors de la dernière cérémonie des Oscars. Faits et gestes, attitude.. Le personnage se fond littéralement en elle. On ne voit qu'elle. Ce film peut être considéré comme biopic à la rigueur. Peut-être est-ce ce point qui a rendu les critiques peu généreuses?
Triste et douloureux du début à la fin, Still Alice marque les cœurs et les esprits. Voyez-le calmement, et par la suite, pensez à profiter de chaque instant de bonheur que vous rencontrez sur le passage de votre petit fil de vie, parfois tumultueux.
Très belle histoire sur un sujet infiniment triste, adaptée du roman de Lisa Genova "L'envol du papillon" / "Still Alice". Le film décrit le voyage d'une femme, Alice, atteinte d'un Alzheimer précoce. Julian Moore interprète magnifiquement Alice brillante professeure de linguistique heureuse en mariage (Alec Baldwin) mère de trois enfants, une vie tranquille et confortable. Le film est accès essentiellement sur Alice et comment elle tente de faire face à sa maladie. Les personnages secondaires le sont un peu trop soulignant bonheur perdu. Le personnage du mari manque cruellement d'épaisseur. Malgré ça Alec Baldwin est très touchant en mari aimant et dépassé par la maladie. Seul le personnage de la plus jeune des filles Lydia (Kristen Stewart) est étoffé.
Abordée avec une sagesse d'esprit et hors de tout pathos, la situation est désarmante et le poids enduré par chacun est pleinement ressenti. Sans en faire trop ni pas assez, "Still Alice" partage l'évolution de ce que peut devenir la vie du malade et de ses proches. Beau film et beau casting.
Un film magnifique et émouvant, mais non larmoyant, sur l'évolution très rapide d'une forme rare d'Alzheimer. Julianne Moore et le reste de l'équipe étaient épatants. L'Oscar est bien mérité. C'est un film aussi instructif que divertissant. Je ne comprends pas que ce film ne soit pas montré dans plus de salles, mais je ne regrette pas d'avoir fait beaucoup de kilomètres pour le voir sur grand écran.