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titicaca120
384 abonnés
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4,5
Publiée le 19 mars 2015
un film délicat sur la maladie d'Alzheimer qui est traité de manière sobre et efficace. Julianne Moore livre un combat terrible , elle linguiste de grande renommée , brillante encore jeune doit faire face à cette perte d'autonomie. petit à petit jour près jour tout doucement elle glisse vers l'irrémédiable entouré de son mari et de ses trois enfants. certaines scènes sont très intenses et nous secouent au plus profond de nous mêmes. un oscar de meilleur actrice amplement mérité.
Moment d'émotion of course ! Demain je me renseigne pour un dépistage ?? Julianne Moore excellente comme d'habitude, je suis une inconditionnelle ! Et un beau retour d'Alec Baldwin !
Un film bouleversant d'émotions. Julianne Moore est excellente, elle a bien mérité son oscar. Ce film n'est pas tant sur Alzheimer que sur la perte de son identité. C'est un sujet sensible mais extrêmement bien traité ici. Allez vite le voir !
Un film touchant sur la maladie d'Alzheimer précoce, d'autant plus rapide que le sujet est jeune. De bons acteurs, un scénario prévisible mais prenant. A voir, surtout quand un proche est atteint par cette maladie, pour mieux comprendre.
La maladie d’Alzheimer est sûrement une des maladies des plus terrifiantes qui soient. C’est la perte de soi, de son intellect, de ses souvenirs pour finalement devenir un fantôme. C’est une bien triste maladie qui au cinéma n’est souvent que prétexte aux rebondissements ou clichés et n’a que très rarement l’occasion d’être le centre même de l’intrigue. Avec Still Alice, Alzheimer est le point central de l’histoire, déroulant sous nos yeux le dramatique destin de cette femme. Nous étions donc en droit d’attendre de ce film un drame poignant et intimiste flirtant légèrement avec nos émotions larmoyantes. Malheureusement, l’incompétence de la direction en a décidé autrement.
Still Alice avait tout pour être un très beau film, mais la réalisation laisse réellement à désirer. Il est ironique de constater qu’un travail à quatre mains ne fait pas forcément une bonne patte artistique. Mis à part certains passages jouant sur la mise au point de l’environnement, tout est plat ou faussement calculé. Richard Glatzer et Wash Westmoreland manquent d’initiatives et cela se ressent tout du long. Les acteurs sont en roue libre et tentent autant que possible de paraître juste et de faire transparaître les vrais sentiments des personnages. Mais leurs intentions sont souvent mal amenées et nous portent souvent à croire l’inverse de leurs intentions. Dommage, car Alec Baldwin et Kristen Stewart ne sont pas mauvais, mais l’écriture les enfonce droit dans les stéréotypes du mari qui s’enferme dans son travail au détriment de sa femme et de la fille artiste rebelle qui s’éloigne de sa mère malade. Tout cela fausse l’intérêt de l’histoire et la bande originale, composée d’une unique musique languissante qui couvre la quasi-totalité du long métrage, n’a même pas la fonctionnalité de cache misère.
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Un drame convainquant sur la maladie précoce de Alzheimer sublimé par une prestation incroyable d'une Julianne Moore au firmament et récompensée par l'oscar de la meilleure actrice. Alec Baldwin et Kristen Stewart sont excellents en seconds rôles et le souffle dramatique du film fait la magie du reste.
Illustration délicate et humaniste d'Alzheimer. L’héroïne, atteinte du mal, est entourée d'une famille modèle, et est comblée de tact et d'amour. Le film résume bien les différentes étapes de la maladie, du déni à l'angoisse jusqu'à l'indifférence. Malgré cette approche feutrée, on aurait voulu un film plus mordant et un traitement plus dense. Par pudeur, l'exploitation du sujet n'est pas complètement aboutie. L'Oscar pour Julian Moore est mérité, même si on dépasse largement le cliché dans l'attribution du trophée: le Jury du prestigieux prix ne surprend plus personne. Alec Baldwin et Kristen Stewart complètent parfaitement le casting.
Julianne Moore joue là, un rôle, singulier, touchant. Tant par la maladie qu'elle reflète petit à petit. Les traits du visage, et surtout, à sa tête, on sent une personne vide, perdu. Le plus dur, c'est que sa maladie est héréditaire, et que ses filles l'ont. Touché par cette triste nouvelle, la famille uni, se serre les coudes. Et l'on comprend dès lors cette tragédie qui les touche. Des souvenirs peut à peut effacer dans la mémoire de leur mère. Mais un amour pour elle, un soutien sans faille. A voir,
Vu en avant-première, still Alice s'avère un très beau plaidoyer sur la souffrance d'une maladie, en l'occurrence Alzheimer, pour le malade et ses proches.
Il y avait certes l'impatience de voir "LA performance féminine de la saison outre-Atlantique" mais également 2 craintes :l'âge de notre "héroïne" (bien plus jeune que la moyenne d'âge des atteints ) et un certain côté larmoyant. 3 bons (un excellent même) points ressortent de cette appréhension : - Julianne Moore est PHENOMENALE. Ce n'est pas l'actrice que nous voyons dans un rôle mais bien cette femme linguiste brillante carriériste dont un diagnostic vient bouleverser l'existence. Elle nous certifie 2 passages particulièrement prodigieux spoiler: (lors d'une conférence sur Alzheimer et à l'occasion d'un des nombreux repas familiaux)
- A peut-être une exception, aucune scène pathos ne figure dans le film. Les 2 sentiments ressortant d'Alice sont la révolte et la crainte de ne pouvoir prévoir ce qui va se passer. Les scènes familiales sont extrêmement justes reflétant la stupeur, l'incompréhension et l'acceptation de l'évidence. -le traitement médical est extrêmement précis (certains termes utilisés pourraient paraître compliqués à qui n'est pas dans le monde médical ou proche d'un atteint de cette démence) et assez cohérent (avec toutefois une petite réserve sur une conséquence génétique).
Unique reproche peut-être, le film aurait pu durer 15 à 20 minutes de plus. La dernière scène est certes magnifique (une dernière réplique bouleversante) mais il manque un petit complément laissant libre cours à l'interprétation du spectateur. Néanmoins, ce film est à recommander et en VO une évidence.
Un bien beau film, tres touchant. Une émotion amenée par le scénario évidemment mais particulièrement par Julianne Moore inspirée qui transmet parfaitement le malaise que les malades peuvent ressentir. Ressentir ou pas puisqu'ils n ont pas forcément conscience une fois que la maladie est bien installée, qu ils sont a cote de la plaque. Réaliste du point du malade mais aussi par rapport aux réactions de l entourage démuni et impuissant face à cette pathologie. L ensemble donne un film certes un peu facile, qui cherche à émouvoir en nous montrant toutes les situations les plus délicates que la maladie peut amener à rencontrer, mais qui me semble malgré tout réaliste puisque j ai également eu un membre de ma famille atteint. Ce film m aura remis en tête de biens douloureux souvenirs. Alors, oui le film tire vers le pato mais c est tout simplement la triste réalité de cette terrible maladie. Et Julianne Moore est si convaincante et touchante qu il ne faut absolument passe à côté de sa performance qui pour moi, mérite largement son oscar 2015..
Still Alice décrit l'histoire d'une linguiste qui commence à oublier les mots, et qui reçoit un terrible diagnostic. Elle découvre qu'elle a la maladie Alzheimer. Et, c'est Julianne Moore qui s'y colle dans la peau d'une femme atteinte de cette horrible maladie. La comédienne fait grande impression et montre un registre de jeu qui semble illimité. La réalisation des deux cinéastes s'avère sobre dans son ensemble. Cela ne chute jamais dans le mélo. Egalement, la réflexion de quelques scènes sensibles enrichissent le propos. Des séquences d'émotions sont au rendez-vous dans ce film émouvant. Un casting honorable, Alec Baldwin est parfaitement à l'aise en mari ingrat et pour Kristen Stewart, elle est très étonnante en mouton noir de la famille. Notons, une bande son douce mais qui manque parfois de retenue. Au final, Still Alice restera donc comme une oeuvre certes relativement mineure mais d'une belle sensibilité et interprétée par une actrice en pleine maîtrise de son art. Rarement une actrice aura été mieux choisie pour un rôle comme celui-ci. De toute façon, Julianne Moore a remporté l'Oscar de la meilleure actrice lors de la 87e Cérémonie des Oscars. Mérité !!
La preuve est faite qu'avec de bons acteurs, un bon scénario et une belle mise en scène, il est possible de traiter de sujets graves simplement mais efficacement sans pour autant effrayer le public. Tous les acteurs jouent très justement et Julianne Moore mérite amplement son Oscar. A voir.
Du cinéma indépendant américain pour sublimer la grande actrice qu’est Julianne Moore ???
Un jour, Alice Howland, une femme mariée, mère de trois enfants et linguiste émérite, commence à oublier des mots. Lorsqu’elle reçoit un terrible diagnostic d’Alzheimer, les liens qui unissent Alice à sa famille sont ébranlés. Elle s’efforcera de rester connectée avec celle qu’elle a jadis été et avec les gens qu’elle aime.
Richard Glatzer n’est pas véritablement un nouveau venu dans les réalisations indépendantes américaines. Pour preuve, accompagné de son acolyte Wash Westmoreland , son premier long, Echo Park L.A. avait remporté en 2006 les Grand Prix du Jury et du Public à Sundance. Huit ans et quelques autres réalisations plus tard, ils sont tous les deux de retour avec un nouveau projet inspiré d’un roman écrit par Lisa Genova : Still Alice !
De par son handicap (Sclérose latérale amyotrophique), on peut facilement imaginer combien le romain de Genova pu être important au co-réalisateur Glatzer. Aussi, Still Alice est un sujet qui pouvait faire véritablement pleurer dans les chaumières. Pourtant, le long métrage a la réalisation et les ambitions d’un téléfilm : plans peu étudiés, steadycam pour oublier le manque d’intention…et une fuite quasi-systématique du mélo…
Par exemple l’annonce aux enfants de la maladie de leur mère n’est filmée que très partiellement avec quasi-aucun plan sur eux… Difficile dans cette condition de créer une empathie réelle. Sur les trois enfants, deux sont pratiquement rejetés de la narration pour faire une place plus importante au troisième jouée par Kirsten Stewart qui capte autant la lumière que Julianne Moore l’attention. Le film se focalise alors plutôt sur la relation mère-fille… après avoir fait des choix plutôt surprenants.
Fort heureusement, tout ce que mettent Glatzer et Westmoreland dans la bouche de Julianne Moore en ressort comme magnifique… et suffit bien souvent à sauver quelques scènes à la base loin de la perfection.