Quelle histoire !!! celle d’une femme encore jeune 50 ans, professeur émérite dans une université américaine, mariée à un chercheur, 3 enfants bien installés, une famille cadre supérieur sans histoire, sans problème, vivant dans une bonne ambiance et dont le bonheur semble parfait…. Hélas cette femme, (merveilleuse, splendide, lumineuse, resplendissante Julianne Moore) se rend compte qu’elle a des problèmes de mémoire. Il lui est découvert un Alzheimer précoce, héréditaire et qui va galopant. Nous assistons à la chute de cette femme, à sa lutte, à son refus, à son combat journalier, à ses moments intenses de bonheur, à ses chutes terribles. C’est dur, c’est noir, c’est sans trucage, c’est poignant, jamais pathos, ça fout la chair de poule, ça nous laisse avec un grand trou dans le cœur comme si cela nous était arrivé !!! Les scènes familiales sont justes et sincères, les enfants, le mari tous, ensemble, luttent avec elle. Tous ont peur, aucun de comprend, tous s’interrogent et dégagent un amour fou pour elle.
Le réalisateur n’a pas voulu insister sur la dernière phase de la maladie et il a bien fait, il nous laisse sur une scène éprouvante et magnifique, imaginer la fin d’Alice.