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Marc Taton (Belgique)
32 abonnés
653 critiques
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3,5
Publiée le 19 novembre 2024
Alice est atteinte d'Alzheimer précoce, sa mémoire disparaît peu à peu... Cette réalisation ne nous parle pas uniquement de cette terrible maladie,elle nous parle de comment réagis Alice face à cette annonce, comment son mari et ses trois enfants vivent cette situation. "Still Alice" est un bon film avec une Julianne Moore au sommet de son art (elle remporta d'ailleurs un oscar pour son rôle), impossible de rester de marbre face à sa prestation, je reproche juste le côté téléfilm de cette réalisation.
Ce film très émouvant est un chef-d'œuvre très touchant et bouleversant. Julianne Moore nous transporte réellement dans l'avancement et la complication de la maladie d'Alzheimer. Le jeu d'acteur est superbe. L'histoire permet de nous ouvrir les yeux sur tous les aspects de cette maladie, ce que nous ne connaissons pas et n'imaginons pas. Si vous cherchez un film remplis d'émotion et de "pureté", je vous le conseille dans hésitation !
Merveilleuse Julianne Moore (qui a obtenue les plus hautes récompenses -dont l'oscar- pour ce rôle). Tout le film tourne autour d'elle, ce qui fait que les rôles secondaires sont un peu négligés. Certaines scènes sont un peu forcées (comme celle de la conférence sur Alzheimer, qui n'est au final qu'une réunion de quelques dizaines de personnes ; un manque de budget ?) ou sont sans suite (comme celle ou Julianne Moore visite un centre spécialisé). Cela diminue un peu l'intérêt du Film.
« Still Alice » est très émouvant. Il se concentre sur l’isolation progressive et la détresse de la malade, mais il évite le pathos, par les symptômes physiques les plus terribles de la maladie. Le scénariste traite le sujet avec pudeur et finesse, d’autant plus que la dégénérescence est précoce et touche une brillante intellectuelle du langage et de la communication.
Une scène est douloureusement désespérante spoiler: (quand Alice n’arrive pas à suivre les consignes pour mettre fin à ses jours
Julianne Moore est bouleversante de vérité et livre une prestation brillante qui lui a offert un Oscar mérité. Alec Baldwin et Kristen Stewart sont excellents, quand l’un s’épuise et l’autre, rebelle, y trouve sa place auprès de sa mère déficiente. Les dernières images sont magnifiques d'amour et d'émotions partagées. Certains ont regretté qu’il n’aborde pas la souffrance de ses proches. Cela pourrait constituer un autre opus. A voir en VO, sinon on passa à coté
Hélas. Plus d'affectation que d'affection dans cette famille. Ce qui aurait pu être un beau film anglais avec Emma Thomson, Knightley et Rickman sombre dans le naufrage glacial du cabotinage de J. Moore et le pédalage laborieux d'acteurs dépassés par la tâche.
Un film plein de tensions, d’angoisse, face à cette terrible maladie survenant chez un être si jeune. Seuls bémols, les effets de la maladie sont assez simplifiés et le contexte familial (famille unie, aisée, intellectuelle) est porteur d’arbitraire. Un film assez pauvre, avec une fin inaboutie… comme si la maladie avait atteint le scénario lui-même.
Le sujet est automatiquement teinté de dramaturgie. Donc en général les films qui traitent ce genre de sujet sont assez surcotés. C'est le cas pour ce film dont le scénario manque pafois de nuances et de développement En outre le milieu favorisé dans lequel évoluent les personnages masque la terrible réalité des accompagnants. Reste la remarquable interprétation de Julianne Moore.
Un film qui ne se regarde pas pour se distraire mais comme sujet de réflexion tant cette maladie progresse sans que l'on en connaisse la cause. PLV : très belle interprétation de Juliane Moore
Maladie méconnue traitée avec justesse et qui doit sa réussite aux talents de Julianne Moore mais aussi de tous les seconds rôles (Alex Baldwin, Kristen Stewart, ...) Je ne peux m'empêcher de le comparer avec Father qui traite du même sujet, à savoir la dégénérescence mentale. Les deux se complètent, l'un portant une vision extérieure sur l'impact qu'à cette pathologie sur la vie familiale, amoureuse, professionnels où l'on voit progressivement la personne se dégrader. Le style est plus conventionnel mais redoutablement efficace. Alors que Father apporte un propos plus original, en se mettant du point de vue du malade. Les deux films sont de toute manière hautement recommandables.
Sans atteindre la puissance d'un "The Father", Still Alice vous envoie cependant un bon uppercut en pleine face, grâce à une Julianne Moore bluffante de sincérité. La descente aux enfers est vertigineuse, à l'image de la rapidité avec laquelle Alzheimer attaque le cerveau des victimes. C'est sobre mais touchant. Un drame efficace!