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    20 000 jours sur Terre
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    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Vu cet après midi "20 000 jours sur terre", documentaire sur et avec Nick Cave. Le film part un peu dans tous les sens, j'ai préféré la fin du documentaire, avec les interviews de Blixa Bargeld et Kylie Minogue et la référence aux années 80 et 90, période où Cave était plus en colère et, à mon humble avis, plus créatif. Le film donne lieu à quelques révélations sur le personnage, enfance sans histoire puis usage de drogues dures durant toute la première partie de sa carrière avec les Birthday Party notamment. En tous les cas, il semble avoir trouvé une sorte de sérénité à Brighton et il conserve toujours une présence certaine sur seine ainsi qu'une voix unique.
    Jean-FC.
    Jean-FC.

    10 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 novembre 2014
    Première partie narcissique et et ennuyeuse, deuxième partie musicalement et artistiquement honorable
    Loïck G.
    Loïck G.

    334 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 décembre 2014
    Une œuvre hybride, à la frontière du documentaire et de la fiction, sur le musicien Nick Cave, icône du rock depuis les années 1980 avec son groupe Nick Cave & The Bad Seeds. Je pense qu’un minimum d’intérêt vis-à-vis de l’intéressé est nécessaire pour plonger dans le quotidien de l’artiste qui s’articule autour de l’enregistrement de son album 2013. J’ai personnellement apprécié la manière de mettre en scène un univers réel totalement inscrit dans un contexte fictionnel, par le biais d’une réalisation plus cinématographique que documentaire. Nick Cave se prête d’autant plus au jeu qu’il semble rapidement oublier la caméra, même si parfois le coup d’œil le trahit. C’est intéressant pour qui aime l’artiste, mais ça n’a rien de fondamental dans son œuvre.
    Pour en savoir plus
    LBDC
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    104 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2014
    20 000Days On Earth est un documentaire sur le chanteur Nick Cave.

    Un artiste que j’ai personnellement découvert grâce à ses compositions pour le cinéma !
    Ce que je ne savais pas, c’est qu’au delà de ce premier aperçu déjà très classe, Nick Cave est un auteur beaucoup plus complet et complexe dont le vécu alimente le processus créatif, et dont la personnalité musicale tout en dualité, est une somme de son parcours autant qu’une évolution et un renouvellement constants.

    20 000 Days On Earth débute par un élégant prologue. Un accéléré de la vie de l’artiste, porté par une bande-son bruyante au sein duquel règne une certaine musicalité. Contrairement à ce que son titre annonce, le film n’est pas un résumé du vécu de Nick Cave. Il s’agirait plutôt du déroulement supposé d’une simple journée, ce que pourrait être ce fameux 20 000 ème jour.

    Les toutes premières scènes nous délivrent d’abord, en voix-off, un auto-portrait de l’artiste :

    "À la fin du vingtième siècle, j’ai cessé d’être un être humain. Maintenant, je me réveille, j’écris, je mange, j’écris, je regarde la TV. Je me considère comme un cannibale (…) ma femme vous le dira : nous avons un accord, comme quoi chaque secret commun, chaque instant sacré, sera cannibalisé."
    "Je me crée un monde : absurde, violent, fou. Un monde binaire ou héros et monstres, Dieu et colère de l’Homme, se côtoient. Et ce monde, plus je l’écris, plus il devient élaboré. Tous ceux qui le constituent, sont des versions déformées de moi-même.
    Et quand je sors de ce monde, j’écris, je mange, j’écris, je regarde la TV… Et je joue avec mes gosses, et je tourmente ma femme, et j’emmagasine des expériences…. Puis j’y retourne."

    Un auto-portrait illustré de la plus belle manière possible : un mélange très cinématographique entre la musique atmosphérique de Warren Ellis (et Cave) la photo classieuse d’Erik Wilson (The Double, Tyrannosaur), la réalisation d’Iain Forsyth et Jane Pollard – notamment ces cadrages mettant idéalement en valeur Cave, et allant même jusqu’à suggérer la magnifique pochette de Push The Sky Away) ; Tout concorde à impressionner durablement marquer l’œil, l’oreille et l’esprit.

    Seulement cette puissante mise-en-scène n’est au final qu’un artifice, qui parfois, prend plus de place à l’écran que son sujet Nick Cave. C’est finalement le seul vrai défaut du film… Concentrons-nous donc sur le plus intéressant.

    Comme la plupart des documentaires musicaux, 20 000 Days On Earth est une alternance entre captation sonores (studios / concerts) et interventions – de Nick Cave, d’autres artistes. Ce sommaire très classique est pourtant monté par Jonathan Amos (Scott Pilgrim) en une juxtaposition très fine, grande force du film : chaque moment, chaque instant, chaque situation possède en effet un contre-point, en accord avec l’auto-portrait donné par l’auteur en début de film.

    L’auto-portrait lui-même, légèrement prétentieux, est contre-balancé par l’homme au quotidien, finalement très simple dans ses interactions.
    La folie supposée de Nick Cave se retrouve canalisée dans ces séances de psychanalyse (filmées comme une interview !)
    Ce qu’il y dit prendra également un sens différent lorsque contrasté par ces quelques conversations ou instants avec d’autres humains.

    Brighton, ou habite le compositeur, et ou se déroule ce fameux 20 000 jour, est présentée sous plusieurs aspects… D’abord par l’artiste, qui associe sa prose poétique et violente à la ville, et par là présente son rapport singulier à l’endroit.
    Puis visuellement, de façon très binaire mais adaptée au discours initial : parfois grouillante, parfois vide, urbaine, rurale, diurne, nocturne… Comme plusieurs facettes antagoniques d’un même personnage, à l’instar de Nick Cave.
    Les nombreuses nuances présentes entre ces différentes facettes sont présentes dans la prose de Cave, dans les arrangements illustrant auditive-ment ces moments, eux mêmes composés d’antagoniques.

    C’est là qu’interviennent les moments de création musicale… Eux-mêmes fonctionnant de façon symétrique : chaque chanson est ainsi présentée au moment de sa création, puis au moment de la performance. D’abord dans un espace confiné, habité par l’âme et l’humeur de Nick Cave (et dans une moindre mesure, celles de Warren Ellis, Tom Wydler, Susie Bick, et enfin des autres Bad Seeds) puis, en confrontation avec son audience.

    Le premier pont entre tous ces instants, entre toutes ces versions déformées de Cave, entre tous ces lieux… C’est le souvenir.
    Iain Forsyth et Jane Pollard l’ont bien compris et réussissent, par d’inventives mises en situations, à le faire naître chez l’artiste.

    L’enfance de Nick Cave, son rapport à sa famille, aux femmes, à la musique, à son public, ses influences… Cela est abordé par la psychanalyse, évidemment. Chacune de ces données trouvera pourtant un contre-point magnifique dans la confrontation avec les autres :
    ces artistes, Ray Wnstone, Blixa Bargeld, Kylie Minogue… viendront faire réfléchir Nick Cave différemment sur son rapport à la célébrité, à son image, sa place de leader.
    L’enfance de Cave, rurale et insouciante s’oppose aux rapports avec ses propres enfants, urbains et télévisuels.
    Les femmes, ne sont plus les femmes, mais Susie Bick, sa muse.
    L’artiste est passé de jeune-homme-jouet-des-femmes, à manipulateur pervers de foules. Son rapport au public a changé, comme Nick Cave l’expliquera lui-même, lorsque confronté aux photos de son passé.

    Le plus beau moment du film (c’est très subjectif, car pour moi, Nick Cave, est, avec Warren Ellis, l’auteur d’une des bandes originales les plus émouvantes du cinéma : L’assassinat de Jesse James par le Lâche Robert Ford - et dans une moindre mesure, de The Proposition ou The Road ; la confrontation entre les deux artistes, était ce que j’espérais secrètement voir dans 20 000 Days On Earth d’ou une émotion particulière lors de cet instant.)
    Le plus beau moment du film est donc cette conversation avec Warren Ellis, d’une simplicité absolue : les deux hommes discutent dans la maison d’Ellis, d’un évènement – le concert avec Nina Simone en 99. l’évènement avait été raconté par Cave lors de la psychanalyse et est re-raconté par Ellis ; une nouvelle version totalement surprenante du même instant. Nouveau contre-point.

    L’autre lien expliquant cette dualité est bien sur Nick Cave lui-même, ou plutôt sa musique. La mise en image des instants musicaux, dans 20 000 Days On Earth, passe donc par Cave, et la façon dont il habite chaque morceau. La façon incroyable dont il retranscrit en prose ses différentes facettes, la manière dont il compose sa musique.
    Encore une fois en contre-point ; pianos désaccordés (ou non) et violons, mixés avec une agressive électro-rock possèdent toutefois, cette musicalité parfaite.
    Plus précisément, chaque instant musical met en avant ce génie… Mais ce n’est qu’en fin de métrage que les éléments se regroupent et prennent d’autant plus de forme : les représentations sur scène, la musique et la psychologie de Nick Cave, liées, à l’image.
    Passionnant.

    L’inventivité du film donc là : définir la substance de la musique de Nick Cave, à travers ses interaction avec son environnement, les rencontres et évènements émaillant son quotidien ; provoquer chez l’artiste un judicieux cheminement mental, et réussir à le communiquer au spectateur

    L'article, sur Le Blog du Cinéma
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2017
    Voilà un documentaire plutôt intéressant sur cette grande figure du rock sombre qu’est Nick Cave. On notera que le chanteur s’est entouré de réalisateurs qui ont à cœur de créer une mise en scène élaborée, largement inspirée par l’art contemporain. Il est dommage que les séances d’enregistrement de l’album ne bénéficient pas du même soin et que cela rentre dans le moule des documentaires musicaux visibles un peu partout. Toutefois, cela permet de découvrir le processus créatif de l’artiste, ainsi que son quotidien, fait notamment d’écriture. Tout ceci peut paraître un brin prétentieux, mais Nick Cave fait également preuve d’humour et de recul vis-à-vis de lui-même et de son univers torturé. Un ensemble intéressant donc, mais réservé aux fans du bonhomme.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 juillet 2016
    Cela ressemble à un documentaire (mais qui est joué) qui raconte la journée (parmi 20 000 autres, soient 54 années) de Nick Cave, chanteur australien de 57 ans qui vit actuellement à Brighton (Royaume-Uni). C’est le leader du groupe « Bad seeds » et sa musique peut être qualifiée de rock gothique. C’est profondément ennuyeux (je me suis endormi quelques minutes quand Nick Cave rencontre son psychanalyste !) d’autant que cet artiste a peu de talent et n’a pas révolutionné le rock n’ roll (je vais me faire des amis !). Sauter comme un cabri sur scène et hurler plutôt que chanter n’a jamais été une preuve de talent musical. Le summum de son côté subversif est atteint quand on le voit regarder un film violent avec ses 2 enfants jumeaux tout en mangeant des pizzas ! Seul intérêt du film : on y voit de belles vues de Brighton et de son ciel changeant, ainsi, en final, qu’un concert où des scènes antérieures du même morceau sont insérées grâce à un habile montage. Les auteurs auraient mieux fait de rester au court métrage (le film dure 1 h 37 mn)
    svog
    svog

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    C'est un film dont le montage se veut rock du reste assez plaisant dans lequel l'auteur, Nick Cave, ne se présente pas attachant car toujours en distance et manquant de naturel, mal à l'aise, mal dans ses baskets (c'est ce que j'ai ressenti). Les criques ciné évoquent la séquence "psychanalyse" : En fait de psychanalyse, c'est avant tout une interview au cours de laquelle il ne révèle rien de lui-même si ce n'est son obsession de dieu, dieu le père, l'idée du sacré déjà entendu chez Jim Morrison, une philosophie des années 70 remachée. Je suis déçue.

    Ce film le réduit plus qu'il ne le révèle. Dommage.

    En conclusion, je préfère de loin écouter sa musique, les séquences où il chante sont sublimes.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    Un très bon film... et pas seulement pour les fans de Nick Cave ! Illustration toute en nuances d'un parcours qui l'est tout autant... Un seul petit regret pour ma part: pas assez de musique de Nick Cave et des Bad Seeds, mais on ne peut pas tout avoir...
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