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Un visiteur
0,5
Publiée le 13 février 2015
Que dire de ce film qui n'a juste aucun intérêt. Une réalisation bourrée de faux-raccords et de maladresses cinématographiques que ce soit au niveau du montage ou de la prise de vue. Un élément perturbateur qui arrive après 1h20 montre en main (oui j'ai passé mon temps à regarder ma montre du coup) et un univers bobo qui frise l’écœurement. Ce film est un véritable supplice à tous les niveaux, des gags potaches qui ne fonctionnent pas et pire qui mettent mal à l'aise quand on fait des vannes sur la pédophilie en essayant de rendre ça drôle et sans apporter de point de vue critique c'est une grosse maladresse.
Dès les premiers instants, le spectateur est averti qu’un drame va se jouer. Le film choral s’installe et nous permet de découvrir le quotidien d’un immeuble à travers les portraits des différents habitants. Tout cela n’est qu’un prétexte pour multiplier les pistes conduisant à ce crime et nous poussant à échafauder tous les mobiles et donc coupables imaginables ; atmosphère que connait bien Pascal Thomas pour avoir adapté quelques œuvres d’Agatha Christie. C’est cette fois le roman La maison du lys tigré de Ruth Rendell qui donne naissance à Valentin Valentin, un policier qu’on appréciera surtout pour son casting éclectique et dynamique. Malgré une conclusion décevante, on passe plutôt un bon moment.
Du pur Pascal Thomas pour ceux qui aiment son style si particulier. Peu de réalisateurs français sont reconnaissables à leur style en 2 minutes de film comme peut l'être P. Thomas. Il nous dresse à nouveau une série de portraits comme issus d'une bande-dessinée, n'y cherchez pas de réalisme mais une fantaisie, une sorte d'humour en coin, un ton unique.
Ce film est agréable à regarder, après quelques longueurs on arrive au dénouement sans s'ennuyer. La vie de l'immeuble parisien et du quartier environnant, avec son café, son parc et ses jardins, est traitée de façon vivante. Les portraits de toutes ces femmes, qui entourent le séduisant Valentin, sont comme des esquisses plus ou moins abouties. Mention très spéciale pour Arielle Dombasle qui campe une mère autocentrée très crédible. On ne s'ennuie pas, mais on peut s'en passer.
C est un film que pour ma part je n ai pas aimé, pourtant la bande annonce me plaisiat bien! J'ai trouvé que c etait un film long, sans grand intérêt, l histoire n'est pas interessante, j'ai faillit partir avant la fin de la séance.
Tres décevant . Une pléiade d'acteurs connus et reconnus , pour un film très ennuyeux .pourtant une petite intrigue policière sert de trame à ce film qui dépeint une tranche de vie des locataires d'un immeuble . .....quelques moments sympas .....mais cela ne suffit pas ...scenario bien trop mince ....pas d'entrain ...
Le plus gros souci de ce film est à mon sens l'erreur de casting de l'acteur principal (Vincent Rottiers) qui a deux de tension et qu'on a peine à imaginer en tombeur de ces dames. Sans compter qu'il ne se passe pas grand chose donc il aurait fallu que les personnages aient plus de consistance, ce qui n'est malheureusement pas le cas.
Valentin Valentin est une comédie de moeurs qui raconte la vie des habitants d’un immeuble, d’un quartier à travers un jeune homme rêveur attachant et gentil Valentin. Valentin est un jeune homme qui suscite l’interêt de la gente féminine. Valentin est connu et connait les habitants du quartier : la concierge et son mari, Jane la voisine alcoolique, Elodie, Noor et Florence les co-loc, Marius le musicien, Rose, Aymé Le cafetier, Sergio le voisin d’en face, Lys Tigré la mystérieuse voisine… Tous ses personnages que nous croisons tout au long du film. Il y a aussi Claudia sa maitresse sexuellement gourmande et son mari, sa mère égocentrique, Romain l’amoureux de Elodie. Tous les personnages sont haut en couleurs, à la limite du pittoresque, de la mère en passant par Roger le mari de la concierge, de Sergio l’ancien légionnaire, de Jane l’alcoolique souvent en crises, Freddy le mari cocu … Le jeune homme déclenche des réactions amoureuses auprès des habitantes et ne semble pas s’en apercevoir. Valentin est occupé à observer les allées et venues de la maison d’en face habitée par une famille chinoise qui semble séquestrer la jeune et jolie Lys Tigré. Valentin n’a qu’une idée faire connaissance et sauver la jeune femme. Dans l’immeuble tout le monde observe tout le monde, on se déteste, on s’entraide, on se croise…Valentin Valentin se veut aussi être une intrigue policière mais qu’importe le principal n’est pas là
Le casting est parfait. Vincent Rottiers incarne avec perfection Valentin. Peu habitué avec ce genre de rôle, il est très crédible en jeune homme Romantique, « ailleurs » et gentil. Valentin Valentin, sous fond d’intrigue policière, dépeind une galerie de personnages très justement interprétés . Le ton est nonchalant. L’ensemble est fantaisiste. A voir aussi pour la prestation de Vincent Rottiers. Décalé et charmant
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4,0
Publiée le 8 octobre 2015
On ne choisit pas le jour de sa mort mais parfois quelqu'un d'autre le fait pour vous! Ambiance charmante dans le bon sens du terme pour un film dèlicieux avec des moments très rèjouissants! L'essentiel de "Valentin Valentin" se dèroule dans un immeuble parisien où il se passe pleins de choses mystèrieuses et amoureuses! Au fond, il y a une certaine solidaritè dans ce nouveau long-mètrage de Pascal Thomas avec ce côtè que chacun est chez soi et en même temps on vit tous ensemble! On y trouve donc un clarinettiste (Christian Morin), une vieille femme alcoolique (Gèraldine Chaplin), un gardien obsèdè par les jeunes filles (François Morel), une voisine secrètement amoureuse (Marilou Berry) et un jeune homme romantique et mèlancolique, Valentin, incarnè par un Vincent Rottiers embrouillè dans ses songes! La drôlerie vient du fait que ce dernier est un peu spectateur de toutes ces femmes qui virevoltent autour de lui! il est flattè au dèbut, puis, son coeur balance vers une autre femme! Mais derrière la façade, il y a souvent des secrets inavouables! Le tout est sublimè par une rèalisation parfaite (peu d'exploits stylistiques mais une justesse à placer ses acteurs où il faut dans le cadre, à choisir la taille de plan qui traduit l'èmotion de la situation), à l'interprètation remarquable, en particulier d'actrices tous excellentes (Marie Gillain est amusante en nympho totale). Comme dans tous les suspenses de voisinage, il n'est guère aisè de rentrer dans le dètail d'une oeuvre aux tonalitès rohmeriennes à l'atmosphère dècalèe! Film un peu tarabiscotè en surface, c'est un film frais et èpatant en profondeur d'après le roman de « Tigerlily's Orchids » de Ruth Rendell! Film pour la jeune gènèration aussi mais avant tout conçu comme une comèdie policière sous les yeux attentifs de Pascal Thomas qui laisse beaucoup de libertè aux acteurs! N'oublions pas l'artiste, la sublime et rayonnante Victoria Lafaurie (fille du rèalisateur, avec de faux airs de Jennifer Connelly), une colocataire qui n'attache pas trop d'importance à tout ce qui se passe dans le film mais qui donne plutôt dans la note lègère, en dessinant et en chantant formidablement : « Valentin Valentin laisse toi aimer tranquillement...Valentin Valentin laisse moi t'aimer tranquillement »...
Avant d'être une comédie policière, le dernier film de Pascal Thomas est avant tout FÉMININ : un adonis convoité par toutes les femmes et peut-être aussi par un homme. Une intrigue ou le moteur est le désir, ou les perversions seront même pardonnées. Oui, la profusion de personnages nuit à l'intrigue et le personnage joué par Géraldine Chaplin n'apporte rien. Mais vous en connaissez des films parfaits ? Les acteurs et actrices sont parfaits de naturels, et Victoria Lafaurie, dessinatrice, chanteuse et actrice (de toute beauté) est une révélation.
Pascal Thomas poursuit depuis quelques décennies son petit bonhomme de chemin cinématographique qui semble sans concession aux modes et courants et avec un style qui lui est bien personnel. Il cultive chez le spectateur un capital sympathie dans ses belles réussites (« Les maris, les femmes, les amants », « Les zozos », « Le dilettante »…) ou les ratés (« L’heure zéro », « Celles qu’on n’a pas eues »…). Il se fait le chantre de la classe moyenne qu’il écorne gentiment, avec un flegme, ambiance so bristish (la Thomas’s touch), qui confère soit un charme certain, soit de l’agacement. « Valentin, Valentin » est un medley des deux. On s’amuse beaucoup à suivre les péripéties de ce tombeur (à son insu), véritable objet de toutes les convoitises d’une gent féminine à la limite de la prédation ! Et les portraits de femmes sont savoureux… entre la maitresse nympho (Gillain commence enfin à ressembler à une actrice !), l’amoureuse transie (magnifique Marilou Berry), la femme de ménage en rut (Christine Citti) ou encore la vieille alcoolique, seule, tellement seule (formidable Géraldine Chaplin !). Les acteurs sont tout aussi excellents. Rottiers montre à quel point il peut incarner tous les rôles, est ici confondant, quant à François Morel… il y a bien longtemps que l’on ne s’étonne plus de sa justesse de son jeu. Bien évidemment le film repose sur les acteurs, l’intrigue suffirait à elle seule à faire fuir un amateur de polar de gare. Mais Pascal Thomas s’en fout. Il place l’intérêt du spectateur ailleurs, dans de petits moments de grâce qui font sourire ou simplement séduisent. Le film sur le même registre que la chanson dédiée à Valentin, est lancinant, parfois maladroit, mais sa petite musique reste en tête, comme un petit plaisir fugace et acidulé.
Un film sans grand intérêt, hormis une galerie de personnages secondaires hauts en couleur (en particulier, François Morel dans un rôle de pervers sexuel... touchant). Le personnage principal, joué par un Vincent Rottiers qui ne semble pas très à l'aise, est un peu agaçant, ce qui rend le film un peu froid, écartant l'intérêt du spectateur pour l'enquête policière. On reste dès lors dans de la comédie bourgeoise (cependant peu drôle) dont le cinéma français a parfois le secret, avec de bons acteurs mais une mise en scène et des dialogues peu efficaces.
Je ne comprends pas bien les mauvaises critiques pour ce film plutôt bien fait. Petite comédie légère qui nous fait passer un bon moment. L'intrigue policière est mise au second plan, mais tous les personnages sont intéressants. François Morel dans un rôle pas facile arrive a être hilarant. Arielle Dombasle est très drôle aussi.