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Peter Franckson
52 abonnés
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2,0
Publiée le 14 août 2016
Le film est décevant à cause d’un scénario inconsistant : une femme de 38 ans, après un accident de voiture qui l’a obligée à arrêter son métier d’avocat (depuis 15 ans) et a entrainé une boiterie, a du mal à se réinsérer dans la vie active : spoiler: elle est moins attentive (pas de d’argent pour régler le taxi), ne se rend pas à son travail sans prévenir et n’écoute pas son mari resté les pieds sur terre. A un entretien d’embauche collectif, elle retrouve une ancienne copine, très émancipée, au franc parler et avec qui elle a voyagé en Europe 20 ans auparavant. Elle est prête à tout quitter pour rejoindre son amie et repartir sur les routes. Elle déchante quand elle apprend qu’elle a trouvé un emploi en Allemagne et qu’elle ne vit pas seule. On est bien loin de « Thelma et Louise » et n’est pas Ridley Scott qui veut ! .
Découvert au Festival Espagnol nantais édition 2014. J'avais déjà repéré la profondeur de vue et la délicatesse de filmage de Mar Coll dans "Trois Jours en Famille" (2010). Des tendances réitérées dans "Nous voulons tous le meilleur pour elle". Cette fois la famille, ancrage humain en lieu et place de la dérive sociétale contemporaine, de béquille passerait à... boulet pour l'individu détraqué. C'est un film qui aide à voir la lisière entre se faire aider et l'envie de s'en affranchir sans garantie d'aucune sorte. Dilution voulue par le There Is No Alternative, fuite en avant, alerte. Message reçu, sauf que l'identification à cette asphyxiée trop peu attachante reste partielle malgré l'excellente tenue des seconds rôles.