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Michel C.
278 abonnés
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3,0
Publiée le 4 janvier 2024
Publiée le 25 septembre 2014 ( par Michel Crotti ) Ce film me fait penser à "Hippocrate" quand Vincent Lacoste demande à un patient - bien mal en point - "Vous buviez combien ?" - "40 !" - "Mais comment on fait pour boire 40 bières par jour ?" - "c'est moi le patron du bar !!" ..... pour dire qu'il s'y boit beaucoup - heureusement sans fumée (je ne dis pas le tableau sinon) - mais vraiment beaucoup..... Une journée dans un bistrot en face du cimetière.... beaucoup d'acteurs... beaucoup de mots... presque pas de musique. Prise de vues belle et précise. Je trouve ce style plus pertinent au théâtre, duquel il vient bien sur... Distrayant !! C'est ma tournée....... **
La lecture des Brèves de comptoir de Jean Marie Gourio est agréable, on peut feuilleter, lire, arrêter puis reprendre la lecture des mini-dialogues. Chose que l’on ne peut pas faire avec le film. Alors oui l’ensemble est sympathique et plein de bonne volonté mais on fatigue. Il manque de la fluidité même si avec ce genre d’adaptation cela doit être compliqué. On rit parfois aux réflexions, certaines sont poétiques. Mais on en rate, difficile de retenir son attention tout au long du film. La journée au café s’étire, certaines interventions sont franchement lourdingues, d’autres plus légères. Même Le bistrot que l’on trouve charmant au début, finit par déplaire !
Le casting est irréprochable tant il est varié. Les intervenants sont nombreux, certains très connus d’autres moins. L’ensemble est bon.
Brêves de comptoir n’est pas une réussite. Il vaut mieux revoir les passages dans la série tv Palace ou relire les bouquins. Ce film peut attendre un passage Tv…
Beaucoup trop de gens dans ce triste bistrot, où chacun enchaine sa petite phrase les uns après les autres, dans l'espoir de faire rire. Sauf qu'on y croit pas du tout, puis leurs discussions sont désespérantes. Et puis on dirait que tout le monde est suicidaire et alcoolique, et même quand ça demande un café, le barman pousse à la consommation d'alcool. D'une tristesse navrante.
Tenir tout un film avec des brèves de comptoir, c'était risqué mais le pari est réussi, grâce à une pléiade d'actrices et d'acteurs... Mention spéciale à Marcel Philippot qui nous apporte une jolie touche d'émotion.
Souffrant d'une adaptation trop brute, "Brèves de comptoir" ne se détache jamais de l'artificialité de ses répliques lancées arbitrairement par des acteurs un peu perdus, malgré le beau cadre que Jean-Michel Ribes leur avait dressé.
Il est très difficile de faire passer des répliques de théâtre au grand écran et la preuve ce huit clos théâtral qui accumule les brèves anecdotes récoltées dans la vraie France profond comme on accumule des points Total fait sourire mais aussi parfois pleurer tellement c'est surjoué et bourré de clichés horripilants. Idée excellent mais transformation à moitié convaincante.
Envahis de clichés dans un petit monde qui va y viens dans une brasserie, le film s'enlise d'invraissemblace , quel dommage , avec ce casting et l'idée de Ribes il y avait moyen de faire un bon film et là in tombe dans la caricature
L'idée était louable et le début prometteur, mais l'ensemble s’essouffle vite, faute de réalisme. Un film "lecture" sur ces fameuses brèves, l'expérience est laborieuse et on se doute que le concept de base (les citations sous format littéraire) se prêtait plus au jeu. Certaines sont tellement de notoriétés publiques que leur effet est inexistant, d'autres arrivent à faire mouche avec bonhommie. On prend surtout plaisir à observer cette sympathique brochette d'acteur se donner la réplique dans ce bistrot pour former une journée "type". Cette journée type d'ailleurs semble plutôt utopique par rapport à la réalité, c'est surtout à cela que mène le film finalement. Un triste constat d'individualisme. L'endroit si convivial et éclectique qu'offrait le bistrot du coin semble bien s'éloigner des mœurs actuels. Les spectateurs sont sévères, ce film ne promet certes pas de fous rire mais quand bien même, ça change et ça à le mérite de se démarquer des comédies françaises habituelles. Le principal défaut ainsi que le principal atout restent le format. A tenter, avec modération donc (ah ah).
Brèves de comptoir : les qualités et les défauts du film sont dits dans le titre du film. En effet, on prend beaucoup de plaisir à écouter ces répliques plus ou moins savoureuses dites par d'innombrables grands acteurs (environ 75) qui semblent prendre beaucoup de plaisir mais l'aspect enchainement de phrases cultes empêche le tout de constituer un réel film. On se dit régulièrement que les formats idéaux sont en réalité le livre ou l'on peux lire une page de temps en temps (ce qu'il était au départ) ou les formats courts télévisés du type Un gars, une fille car l'efficacité des dialogues y serait renforcée. Pour une fois, la manière idéale de regarder ce film serait peut-être de le voir en Blu-ray de manière discontinue car dès lors on gouterait pleinement la jubilation des acteurs et la qualité d'une mise en scène arrivant parfaitement à retranscrire la vie (teintée de désespoir) d'un petit café de quartier.
L'idée est bonne, voir excellente : les dialogues sont parfois irréalistes, mais de penser qu'ils ont réellement été prononcés par des personnes lambda est fichtrement révélateur de la nature humaine. Cependant, si le fond est bon, la forme est beaucoup moins convaincante : en effet, l'enchaînement incessant des répliques sans fil directeur, avec le sentiment que tout est récité assez platement, apporte une forme de lassitude particulièrement marquée.
Dialogues évidemment savoureux et dans l'ensemble très bien joués. Au début du film ça fuse et on a les zygomatiques en ébullition mais peu a peu le rythme tombe un peu a plat. Dommage.
évidemment, tous ceux qui sont allés voir ce film en s'attendant à un film avec une histoire, un début et une fin ont été déçus, car il s'agit d'autre chose à savoir la poésie quotidienne de la vie avec ses bons (et parfois mauvais) mots, ses vannes mais qui célèbrent l'amitié, le bon sens, la dérision, les angoisses et toutes ces choses qu'on partage de moins en moins car de bistrots comme ça, il 'y en a encore, mais trop peu, remplacés qu'ils sont par des Open Bars, des Snacks et autres bars à tapas...Comme il est dit dans le film "l'avenir, c'était mieux avant". A voir sans a priori ni arrière pensée si on aime les gens, les mots et ce qu'ils font ensemble.
Petit clin d'oeil à mes lecteurs qui ont fréquenté le COUCOU, ce bistrot hypothétique qui ressemble tant à l'Hirondelle du film !!
C'est sympathique, mais pas toujours très juste avec un manque de naturel malgrès une pléiade d'acteurs reconnus, et cela surtout dans la 1ere partie. Quelques scènes et répliques marrantes. Je pense qu'en piece de théatre ce serait plus prenant.
La philosophie déformée par les ravages de l’alcool ! "Brèves de comptoir" ou comment déboucher la bouteille de beaufitude au degré impressionnant. Le concept est mortel, mais toutes ces expressions additionnées, et n'ayant pas forcément de rapport les unes aux autres, deviendront rapidement étouffantes. En effet, 30 minutes suffisent pour en faire le tour, l’heure supplémentaire n’étant pas vraiment nécessaire. On croirait voir nos personnages de TV-réalité 40 ans plus tard, avec cette absurdité constante qui règne au comptoir. Persuadé qu’il y avait mieux à faire en restant dans ce délire sans réelle histoire, "Brèves de comptoir", sous sa forme théâtrale aux prestations douteuses, en agacera bon nombre. On ne retiendra que quelques expressions savoureuses (voire d’excellentes perles pour certaines) dans ce fourre-tout répétitif où seuls les dialogues auront pris la peine d’être écrits (recueillis) par Jean-Marie Gourio, ancien journaliste chez Hara Kiri. Trop brouillon, ce dictionnaire de brèves décalées trouvera plus de charme sur papier, que sur écran, même si le fait de débiter autant de conneries en deviendrait presque talentueux !
J’ai lu quelque part (de mémoire) « enfiler des perles ne veut pas dire pour autant faire un beau collier ». C’est le cas pour « Brèves de comptoir ». Voilà un film qui aurait pu être charmant mais il enchaîne des saillies qui s’entremêlent pour donner au final un collier non seulement déplaisant mais surtout lourd, lourd jusqu’à l’indigestion, jusqu’à l’ennui. 1h40 d’ennui, pas tout à fait, 1h30 car au bout de dix minutes, j’ai vite compris que le film allait se noyer dans une ritournelle de bons mots. Oui, il y avait de bonnes saillies. Le temps de me le répéter, histoire de retenir, ou pour m’en imprégner ou pour en apprécier la saveur, une dizaine fusait au point de ne plus me rappeler celle que j’avais cru alpaguer ! Ca allait trop vite. Ce n’était pas un débit de boissons, c’était un débit de phrases qui me soulait comme peut souler trop de boissons alcoolisées servies dans un café ! Défilé de comédiens qui déclament sur le même ton. Dialogues monocordes ! Tous sur le même tempo, sur la même mesure. Insupportable. Ce « Brèves de comptoir » n’avait plus de goût, trop de saillies tue le film, le plaisir même des dialogues. C’est très décevant.