Derniers Avis : Ghost In The Shell - Page 7

Sur un pont gris dans une tour bleue sous une marée humaine noire symétriquement cadrés apparaît un esprit rebelle enfermé, cadenassé par la politique d’une société aux tonalités totalitaristes, un esprit qui peu à peu se réveille pour reprendre son droit essentiel : la liberté. Ghost in the shell frustre autant qu’il déconcerte : ses trouvailles visuelles pour certaines empruntées aux supports originaux gravent la rétine par leur somptuosité, colorent le métrage d’une identité esthétique affirmée et bienvenue ; superbes, les envolées lyriques emportent le spectateur dans un plongeon au plus profond des mécanismes humains, qu’il s’agisse de la simple rencontre d’une femme dans sa cuisine, d’une prostituée dont on interroge les qualités corporelles, d’une origine révélée par une mère de substitution dans une pièce étrangement matricielle. Toutes ces scènes sont magnifiques, questionnent l’homme et la machine de la manière la plus cinématographique qui soit, mais sont trop courtes, aussitôt amenées aussitôt éventrées par le besoin d’action. On regrette la forme blockbuster qui certes fonctionne, proposant des scènes bien réalisées et rythmées, mais condamne la poésie à s’évaporer comme neige au soleil. Le film fait le choix de concentrer son attention sur les prouesses visuelles engendrées par son héroïne et délaisse l’évolution de sa sensibilité, de ses goûts ; on ressent en outre la présence de nombreuses coupes, il manque des plans, des images, des émotions propres à restituer le cheminement intérieur de cet esprit enfermé dans sa prison haute technologie. Œuvre hybride de bonne facture, ombre vertigineuse d’une condition humaine en quête de sens vite chassée par la toute-puissante pyrotechnie. On discerne la création révolutionnaire ; en reste un bon film.

Un film de bonne facture, qui laisse la part belle aux acteurs principaux, mais qui manque indéniablement de rythme. Un peu ennuyeux...

Dans Ghost In The Shell, Rupert Sanders cherche avant tout à faire quelque chose de beau avant de faire quelque chose d'intéressant. Dommage.

Intelligence Artificielle . Rupert Sanders le robot d'Hollywood nous enfume avec ses effets spéciaux toujours plus haut, toujours plus fort. Mais à part ça, que reste il? Savoir sans réfléchir, le progrès est injuste. Scarlett se perd dans des films fantastiques, Binoche est à l'ouest et Kitano fait le quota. Esprit es tu là ? La coquille est creuse, pauvre Calimero.

Moyennement convaincu par ce sous "Blade Runner", parsemé par-ci par-là de scènes d'action pour cacher la misère d'un scénario inintéressant. Pas mauvais du point-de-vue de la réalisation, cette adaptation du célèbre jeu vidéo n'est pas pire que d'autres, mais ça casse pas trois briques non plus. Je reprocherais surtout le manque de tension, alors que le décor et l'ambiance générale s'y prête, et l'intensité presque inexistante dans la mise en scène. Un beau gâchis, en somme, malgré Scarlett Johansson.

Un blockbuster visuellement inventif et spectaculaire avec une Scarlett Johansson épatante, des effets spéciaux magnifiques, une BO vraiment sympathique et un scénario extrêmement prévisible.

Un bon film de science-fiction. Adapté du manga "Ghost In The Shell", ce reboot de 2017 sait se montrer bon, divertissant et convaincant, malgré quelques défauts. Me concernant, j'ai jamais été très fan du manga "Ghost In The Shell", mais je trouvais quand même l'univers créé plutôt pas mal et intéressant. Concernant le film, comme je disais, c'est un bon film, mais pas grandiose non plus. Niveau scénario, ça reprend les bases du manga, et ça sait bien l'adapter, c'est convaincant à ce niveau-là, même si d'habitude je juge le film sur son adaptation, et j'ai été emballé sur le coup. Ce qui m'a vraiment plus dans le film, c'est tout le visuel futuriste. Vraiment, les effets spéciaux et les décors sont hyper bien foutus, on se croirait vraiment dans le futur, même si c'est pas aussi impressionnant que le visuel de "Blade Runner 2049" qui sortira quelques mois plus tard. Les acteurs sont à peu près tous bons et les scènes d'actions sont fortes. Le film a aussi un côté bien sombre et glauque, et fait preuve de très peu humour. Niveau défaut, je peux en parler, c'est qu'il y a un énorme problème de rythme. Vraiment, ça joue sur des développements inutiles et ça peut limite être poussif, et ça c'est vraiment dommage. Mais le casting joue bien, Scarlett Johansson dans le rôle de Major correspond parfaitement à ce rôle. Elle est forte, charismatique et envoie bien des caisses lors des scènes d'action. Pilou Asbaek qui joue Batou, lui aussi se débrouille plutôt pas mal, on peut pas dire que c'est lui le comique, mais il est plutôt sympa. Juliette Binoche s'en sort bien aussi, Michael Pitt est très convaincant, et les autres acteurs sont aussi corrects. Ceux qui ont vu "Lucy" de Luc Besson, faudra vous attendre à retrouver Scarlett Johansson entourés d'asiatiques dans ce film ! En conclusion, "Ghost In The Shell" est un film qui se laisse regarder et qui a des choses à montrer. C'est pas un chef-d'oeuvre, c'est pas non plus un film si marquant que ça, mais je peux le conseiller, au moins pour son visuel excellent, et surtout aux fans du manga.

"Les copies n'ont ni variété ni originalité. Or la vie se perpétue par la diversité"

- The Puppet Master (Ghost in The Shell / 1995

Mamoru Oshii se doutait-il lorsqu'il a écrit cette scène pour son adaptation de Ghost in The Shell à quel point ces mots résonneraient de manière si amère un peu plus de 20 ans plus tard ?

Pourtant tous les signes étaient là, depuis le départ. La récréation de la scène de fabrication du personnage dévoilée il y a quelques mois de cela en grande pompe à Tokyo, la musique originale de ce même film de Oshii remixée, les quelques scènes de la bande annonce qui n'étaient pas sans rappeler des scènes de l'original de 1995... Simple hommage ou quelques clins d'œil pouvait-on penser, mais non... c'est bien pire que cela !

Le realisateur nous offre ici un film 100 % sous l'influence de ses illustres prédécesseur en re filmant au plan près des pans entiers des films originaux mais, comme une mauvaise copie, sans l'âme qui faisaient d'eux des œuvres en leurs temps uniques et si visionnaires !

En cela il refait ici la même erreur que Bryan Singer en son temps qui pour avoir trop aimé le Superman de Richard Donner nous présenta en 2006 une version quasi identique du film avec son Superman Returns... Il refait exactement la même chose mais en moins bien ce qui au final ramène un film au budget colossal à l'état de simple fan film comme il en existe des tonnes sur le net, ce qui n'est clairement pas ce que nous étions en droit d'attendre d'un tel projet !

Dans ce film, Mira Killian le personnage interprété par Scarlett Johansson tue d'une certaine manière ce que représente ou se que devrait représenter Motoko Kusanagi.

Là où on ressentait l'humanité de Motoko au détours de gestes simples et anodins, de son regard, de son discours, on ne ressent en Mira qu'un vide froid et déshumanisé !

La ou les originaux posaient des questions philosophiques sur la condition humaine, sur ce qu'est l'âme, ce film n'apporte que la frustration de se rendre compte scène après scènes que l'on connaît le dénouement de chacune d'entre elle vu qu'on les a déjà toutes vues il y a 20 ans !

James Cameron lors de la sortie du film de 1995 encensait l'œuvre d'un visionnaire. Ici nous n'avons droit qu'à un navet sans talent et sans âme et qui, paradoxalement s'inscrit bien dans une époque où la culture est de plus en plus uniformisée et tous les films se ressemblent de plus en plus. Cela peut sans nulle doute passer pour de nombreuses franchises mais pas dans le cas d'une saga ou le thème principal est justement la recherche d'une identité propre à l'individu.

Pour finir, voici ce que déclarait Mamoru Oshii, qui visiblement n'avait pas encore découvert le long métrage, lors d' une interview publiée ce jour sur le site IGN : "le Live-action ne doit pas coller strictement à ce qui est montré (dans le film de 1995). Rupert Sanders doit prendre des libertés créatrices. Si ça doit être un remake de l'anime, je ne crois pas que cela doit se montrer fidèle à la manière dont les choses sont exprimée dans le film. Le réalisateur doit exercer sa liberté créatrice autant que possible. Si ce n'était pas le cas, il n'y aurait aucun intérêt à le refaire," (http://fr.ign.com/ghost-in-the-shell-theater/23919/news/ghost-in-the-shell-mamoru-oshii-realisateur-du-film-original)
Tout est dit je pense !

Mon conseil ? Oubliez cette nouvelle adaptation et replongez vous plutôt dans les 2 films originaux (Ghost in The Shell et Innocence). C'est exactement la même chose au plan près... Mais en 1000 fois mieux. C'est d'ailleurs ce que je compte faire moi-même très prochainement afin d'oublier l'énorme déception qu'aura été cette soirée !

Un film ma foi esthétiquement très réussi, bien joué, montrant un futur tout à fait plausible vis à vis des hologrammes géants dans les rues et sur les immeubles, peut-être moins - on l'espère - pour les "améliorations" apportés sur les humains.
L'histoire est prenante, et va crescendo, ce qui est fort appréciable. Je connaissais simplement de nom "Ghost In The Shell" avant qu'il sorte au cinéma e,n 2017, sans plus, et je suis fort content de l'avoir vu. Je vous le conseille, si vous appréciez la science-fiction.

Bonne surprise ; à voir pour les amateurs du genre ; le scénario tient parfaitement la route. Superbe performance de Scarlett Johansson, bien accompagnée par d'excellents acteurs comme - cocorico - Juliette Binoche. Bonne bande originale, costumes réussis.

Perte de temps, heureusement que je devais le regarder pour les cours parce que sinon je l'aurais j'aime regarde.. Inintéressant

Hormis la belle Scarlett Johnson, je n'ai pas accroché à cette histoire !! Après je ne connais pas du tout le manga pour pouvoir le comparer mais esthétiquement c'est plutôt réussis avec des bons décors futuristes !!

« Ghost In The Shell », je ne connais pas l’oeuvre originale. Visuellement, c’est beau, mais ça n’a rien d’exceptionnel. La recherche d’identité Robot/Humain Technologie/Esprit là aussi, ça n’a plus rien d’exceptionnel. Ce qui était sympa, c’est cette cybernétique qui peut être partielle ou complète. Enfin, le casting à caractère international est la bonne idée. La distribution donne à ce récit d’anticipation une dimension universelle. Ainsi, elle casse le code de la localité, ici japonaise, qui aurait pu être représentée exclusivement par des acteurs du pays ou de cette région du globe. L’anticipation c'est aussi d’imaginer qu’il n’y a plus de traits physiques, plus de repères géographiques, plus de barrières de la langue. Ainsi je trouvais intéressant que Daisuke Aramaki parle japonais au Major qui parlait anglais. Cela s’inscrit complètement dans cet univers futuriste. La petite histoire nous raconte que Takeshi Kitano était incapable de s’exprimer en anglais, d’où cette facilité scénaristique ; peu importe, la cybernétique peut permettre à plusieurs nationalités une conversation simultanée et fluide. Cette idée s’inscrit parfaitement dans un monde futuriste. On aurait pu rebondir sur le handicap de Kitano pour le transposer aussi sur Juliette Binoche (Dr Ouelet). A voir en V.O bien sûr.

Film qui ne respecte pas le manga, mauvais casting actrice mauvaise , sexy pour les ados, faut qu' elle arrête scarlett de jouer des rôles de super héros, une asiatique aurait mieux représenté ce role

Le film est bien dans l'ensemble, je vais le revoir en 3d ça doit déchirer. G regarder après le dessin animé 2015 et Scarlett Johansson ne ressemble pas au major cheveux bleus silhouette fine, elle fait bouboule et ça m'étonnerait qu'on fabrique des robots d'action bouboule dans le futur et sa démarche ne colle pas. Une actrice plus fine peut être un peu typée aurait mieux fait l'affaire...