saluts les enfants, c'est papa,
bienvenu dans ce #maxamovies numéro 11 !
Dans un univers post-apocalyptique, ghost in the shell prend place. Armé de sa technologie, ce robot justicier va affronter un ennemi très étrange. Cette enquête va l'amener à se poser des questions sur sa propre existence, sur son passé oublié, ce qui va peu à peu faire émerger des sentiments "humains" à l'intérieur de sa carapace. Le créateur de ce robot a intégré un "faux passé" dans sa mémoire pour que cette absence de passé soit moins douleureuse à vivre. Ce mensonge ne va faire qu'alimenter la curiosité de notre chère "major" à découvrir ce qui se cache derrière sa création.
Si l'histoire paraît alléchante, les nombreuses scènes d'actions empêchent l'intrigue d'aller trop loin dans la subtilité. On aurait aimé que la relation avec le "kev adams américain", pilou asbaek, soit un peu plus creusée et approfondie. On aurait aussi aimé que cette explosion d'imaginaire soit expliquée au spectateur. On ne voit que trop rarement des films de science-fiction au cinéma, et on peut qu'apprécier que l'argent serve à créer de si belles images, créatives, dans un univers tangible. Rien que cela vaut largement le prix de la place. L'effort doit être salué.
Si on comprend le choix logique de placer ce robot au japon, où la technologie est la plus avancée, rien ne dit que le japon sera toujours le pays le plus avancé tehcnologiquement dans le futur. Et la plupart des personnages sont d'origine asiatique, ce qui pose un peu problème au spectateur "européen", pour s'identifier au milieu de tout ça. De plus, l'univers est très sombre, et la patte graphique montre clairement un côté post-apocalyptique. Encore un choix avec lequel le spectateur à dû mal à s'identifier. Pourquoi le futur devrait forcément être sombre. Troisième faute de goût, le costume du robot. C'est du métal couleur peau humaine et on a la plupart du temps l'impression qu'elle est à poil, un peu comme un genre de leggings provocateur qui habillerait sans habiller. Il y avait des façons plus habiles de l'habiller. enfin, je me comprends.
Le film manquait aussi d'anecdotes et d'humour. On est pas dans la tête de l'auteur pour deviner pourquoi le futur est comme-ci ou comme-ça, et ça aurait été bien de nous expliquer pourquoi les affiches publicitaires sont de géants hologrammes en 3d, pour ne prendre que cet exemple. On a l'impression d'être dans un musée, ébloui par la beauté du spectable mais devant une image figée et muette qui ne raconterait pas son histoire. Alors on en prend tellement plein les yeux qu'on ne s'ennuie pas. Et on passe un bon moment devant ce film policier qui sort clairement des sentiers battus. Mais si on enlèvait toutes les paillettes et le tralala qu'on nous balance au visage, ce film ne serait qu'une vulgaire coquille vide.
8/10 pour ce ghost in the shell. un film qui ne traverse pas les murs.
c'était papa pour le #maxamovies numéro 11.
à très bientôt pour de nouvelles aventures.
et d'ici là, ne voyagez surtout pas dans le temps !