Une chose est sûr, c’est que les studios Hollywoodiens ont adapté la franchise japonaise de Ghost in the Shell. A la base manga des années 90 puis animé de la fin du siècle dernier, cette nouvelle adaptation, maintenant américaine, aura fait polémiquer le monde entier. Est-elle convaincante ?
C’est Dreamworks qui rachète les droits de Ghost in the Shell en 2008, et Rupert Sanders qui le réalise. Un film qui lui tenait à coeur, d’autant plus qu’il voulait participer à la conception de l’histoire de Ghost in th Shell. C’est pourquoi il a travaillé avec le réalisateur de la version animée (1995) pour être certain de rester cohérent. D’ailleurs, les deux sont d’accord pour valider Scarlett Johansson au casting dans le rôle principal.
Alors oui, il s’agit d’un manga japonais, et oui Scarlett n’est pas très typée asiatique… On peut comprendre les polémiques qui trottent autour du film, mais le réalisateur ne voyait pas l’oeuvre de Ghost in the Shell comme exclusivement japonaise, mais universelle, d’où un casting multi-ethnique.
On nous raconte l’histoire du Major (Scarlett Johansson) qui vient de naître. Seulement elle est déjà adulte. On apprend que c’est un cerveau humain greffé à un corps de robot. Aujourd’hui, plus de 75% de la population mondiale a des périphériques robotiques connectés à elle. Cela peut paraître compliqué, mais le scénario tient la route et est facile à comprendre. Les amateurs de science fiction seront ravis.
Du côté du jeu d’acteur, rien à redire sur la performance de Scarlett Johansson, les autres acteurs tiennent la route et nous livrent de très belles prestations aidées par les costumes époustouflants.
On appréciera également la bande originale, qui parfois innove et régale nos oreilles pendant que nos yeux apprécient la beauté des décors, et parfois rappelle, aux connaisseurs, l’animé des années 90, car oui, certaines musiques de l’animé ont été reprises.
L’ambiance, vous l’aurez compris est magistrale. C’est une mégapole du futur qui accueille une histoire du futur. Tout est à l’aire de l’hologramme et de la machine. Une ambiance aux effets spéciaux de qualité (qu’on doit à Weta Workshop, la société de Peter Jackson).
A Cine B[rec], on a pris partie, on approuve cette adaptation américaine. d’où notre label :
A voir absolument !!!