Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
David J
20 abonnés
21 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 1 avril 2017
J'ai adoré du début à la fin : une photographie très belle jouant sur le contraste de la couleur et de la grisaille environnante des symboles forts comme l'arbre-temple-refuge l'architecture des lieux de tournage le casting international et de grande qualité et puis cette histoire touchante, cette morale universelle qui vous donne de l'espoir En bref, une très bonne remise à jour du long-métrage animé.
J'ai vraiment adoré le film. Le visuel du film est d'une beauté inouïe, ces plans aériens de cette ville cyber-punk sont juste magnifiques. Je ne connais que de nom le manga donc pour moi cet univers est une découverte et m'a beaucoup plu personnellement. J'ai aussi beaucoup aimé la musique et S. Johannsson est juste parfaite dans son rôle du Major en quête de sa vrai identité. Une bonne grosse surprise.
Ghost in the shell nous propulse dans un futur où grâce à la technologie, les humains et les robots et toutes les variantes intermédiaires se mélangent. C'est visuellement beau et riche avec des effets spéciaux et autres détails et costumes réussis, dans une atmosphère cyberpunk d'il y a quelques années mais au traitement moderne très réussi. Dans ce cybermonde, un idéal est née, plutôt une, le Major, une âme avec un corps de robot...une arme impitoyable mais dont la technologie ne réussira pas totalement à brider sa mémoire... Sur des thèmes politique, technologique et social actuels, Ghost in the Shell propose un divertissement efficace dans un sombre futur..
Même si mon point de vue au sujet de la technologie a changé dernièrement, il n'en demeure pas moins que l'oeuvre de Ghost in the Shell en anime reste appréciable, en particulier les personnages qui sont superbement développés dans la série. Et donc quand j'ai vu le film, comment dire... Quand j'ai vu Kitano (le pauvre) avec sa coupe de cheveux style Wolverine en mode clochard j'ai eu la gorge nouée... Et le pauvre Batou, des cheveux décolorés ? Pour moi il aurait dû être simplement blond ou chatains. (Normalement Batou c'est un gros dur, un type sérieux, un type sérieux ça ne se décolore pas les cheveux !) Ce sont des détails mais le talent est inexistant partout ailleurs ! C'est du film opportuniste sans vision artistique authentique. Il y a deux manières d'ADAPTER à partir d'une oeuvre originale, soit on saisit parfaitement la vision de l'auteur d'origine et on ne fait que retranscrire sur un autre support, soit on s'inspire de l'oeuvre originale et on l'adapte à sa propre vision artistique. Ici on a ni l'un ni l'autre.
Je suis partagé... J'ai probablement eu le tort de regarder l'animé juste avant. Car je ne comprends pas trop l'intérêt de faire un scénario différent tout en calquant à l'identique certains (nombreux) plans... Jusqu'à conserver l'exceptionnelle musique de fin d'ailleurs. Bref je suis mi-figue mi-raisin... Si je compare à l'animé, le Major m'a paru trop émotif, le scénario enlève le puppet master qui rendait le dessin animé très énigmatique alors que là on voit très vite les ficelles de l'histoire, et la fusion de certains personnages (l'éboueur et le terroriste) est aberrante. Si j'oublie l'animé, on a un film de SF beau esthétiquement, pas mal réalisé, mais avec un scénario déjà vu et un peu trop simple/prévisible à mon goût... Allez, je mets 3,5 qd même car Scarlett est magnifique et j'ai eu plaisir à voir Takeshi Kitano que j'adore !!!
Excellent. Je ne connaissais pas cette œuvre de Masamune Shirow qui est sortie en manga dans les années 80. Rupert Sanders réalise une seconde adaptation réussie qui fait la part belle aux villes modernes. Une forêt de gratte-ciels se dressent devant nous traversée d'images holographiques et de néons. On plonge dans un univers futuriste dominé par l'informatique et les robots avec ce chiffre hallucinant donné d'entrée de jeu : 73% de la population a choisi de se faire greffer une partie du corps cybernétique. Cette corruption d'une humanité transparaît à travers une ambiance sombre et glauque qui domine tout au long du film car les humains acceptent de leur plein gré de se transformer en androïdes.
Beaucoup sauf l'héroïne qui elle a fait l'objet d'une transplantation involontaire suite à une accident et qui se réveille dans un corps en métal tout en ayant conservé son cerveau humain : Mira est le premier cyborg, le produit dernier cri de la société Hanka qui veille avec attention à son rejeton. Elle est chargée de la sécurité du système qui l'a fait naître jusqu'à sa rencontre avec Kuze, un criminel cybernétique qui sème le désordre et pirate des androïdes. Elle va alors découvrir l'autre côté du décor avec le témoignage du Dr Ouellet qui va confirmer les accusations de Kuze... L'histoire est intéressante car elle soulève bien des questions sur l'évolution de notre monde qui court après le tout robotique, le culte de la performance et le mépris de sa propre condition. Un mal être qui amène à l'émergence de créatures hybrides telles que Mira sans résoudre les problèmes de fond. Le film entrevoit aussi la problématique de la nature de l'âme, appelé ghost, et celle de l'identité. C'est le passé qui, présenté ici comme le terreau de nos souvenirs et le moteur de nos émotions, est le garant de cette même identité. Or des failles dans la mémoire, des données faussées et c'est un édifice intérieur qui s'écroule, un moi qui tâtonne dans le trouble sans pouvoir se trouver.
Enfin, pour ce qui est des personnages, le major a l'avantage à mes yeux d'être une femme et comme il est rare de voir un premier rôle féminin, j'apprécie. Surtout que Mira malgré les coups nombreux, montre du courage et se bat comme un homme. Victime d'un accident puis d'une explosion, elle poursuit sa quête avant d'affronter un robot bien plus puissant qu'elle qui lui brûle les bras. Faut en vouloir, c'est sûr. Par contre, niveau émotion, ce personnage est très limite mais c'est vrai que Scarlett Johanson campe un cyborg et que pour cette raison, elle doit rester impassible. J'ajouterais aussi que j'ai trouvé le cybercriminel plus touchant qu'elle. Kuze apparaît davantage comme une sorte de porte-parole des victimes oubliées qui ont servi aux opérations de Hanka, un double aussi de Mira puisqu'il est le fruit inachevé de la même expérience qu'elle dans une étape antérieure. Moins performant sur un plan robotique, il l'est davantage qu'elle au niveau de la conscience et c'est par lui que le major entrevoit la vérité. Mais dans la version de Shirow, le cybercriminel n'a rien d'humain car c'est une intelligence artificielle qui cherche à se dupliquer non pas pour obtenir une révolte contre un système corrompu mais pour faire naître une nouvelle création dans la dynamique de cette corruption. Autrement dit, la version d'origine propose un tout autre profil de méchant. Dans cette adaptation, c'est un des ingénieurs d'Hanka, le supérieur de Ouellet qui est en fait le monstre.
Voilà pour résumer, Ghost in the shell est un très bon blockbuster américain qui a le mérite d'aborder des questions de fond sur notre société actuelle et son possible futur dans un décor high tech sombre et léché.
Je ne suis pas un inconditionnel du film original que je n'ai pas revu depuis longtemps et dont je ne me souviens absolument pas. Maintenant, étant un grand amateur de science-fiction et attiré (oui, on reste humain) par l'idée de voir Scarlett Johansson dans une tenue particulièrement attrayante, j'ai tenté le coup... pas vraiment à raison. Bien qu'il ne soit pas vraiment un auteur, j'avais bien aimé « Blanche-Neige et le Chasseur » du même Rupert Sanders, dont l'univers gothique collait en définitive bien à celui du conte. C'est nettement moins le cas ici, et pour un univers passant pour être d'une richesse incroyable, j'avoue l'avoir au trouvé au contraire d'une banalité assez incroyable. Bon, je ne dis pas : la production a mis les moyens pour que visuellement le film ait pas mal d'attrait, et il faut reconnaître qu'aussi numérisée soit-elle, la ville a une certaine gueule. Seul souci : que ce soit dans la manière de filmer ou d'imaginer cette dernière, tout ou presque nous renvoie à « Blade Runner », sauf que ce dernier était infiniment plus beau et personnel. De plus, si les thèmes abordés sont toujours intéressants (identité, notre part d'humanité, notre relation aux machines), il est peu dire qu'elles ne sont pas particulièrement originales, encore moins dans le domaine de la science-fiction. Je n'ai pas passé un mauvais moment, mais il est clair que si l'on est pas familier du manga ou du dessin animé, difficile de comprendre l'aura que peuvent avoir ceux-ci sur de nombreux fans. Pas mal fait, d'accord, d'une certaine façon on en a pour son argent, ne serait-ce que pour admirer Scarlett Johansson, Sanders faisant absolument tout pour mettre sa plastique en valeur. Reste que ce remake en prises de vue réelles ne devrait réellement satisfaire ni les fans de la première heure, ni les nouveaux venus : bilan très mitigé.
un film tiré d'un célèbre manga moi qui ne connais pas cet univers là j'ai apprécié l'histoire et l'action qui en découle. je l'ai vu en 3D je ne sais pas si c'est un plus mais j'ai bien aimé.
Ce ne sont pas les expressions de l'actrice principale qui rendent le film intéressant, le choix de sa tenue n'apporte pas grand chose non plus, en bref un grand raté ce film. PLV : si vous trouvez le scénario sympa, ouvrez plutôt le livre ou regardez le dessin animé de 1997, beaucoup plus intéressants
De superbes effets spéciaux, une histoire affolante car on se dit que ça pourrait devenir possible et en tout, un film plutôt agréable à voir sans fausse note ni temps mort.
Ghost in the Shell m'est en scène un Scarlett Johansson au top dans ce genre de rôle. Le scénario est top même pour celui qui ne connaît pas le manga et la dose d'actions est bien équilibré par rapport à l'histoire. Un bon film de science-fiction à voir.
Ghost in the shell version 2017 réussi à rester fidèle au film original de 1996 sur le questionnement métaphysique de l'espèce humaine ou plutôt cybernétique tout en ajoutant un peu de profondeur psychologique aux personnages principaux. Le bémol reste pour moi la surabondance d'effets spéciaux visuels. Blade Runner et le dernier Robocop ont déjà aussi travaillé la question, et bien d'autres encore. L'excellente bonne idée a été de choisir Juliette Binoche pour un second rôle, car il fallait une actrice à la carrure internationale pour exprimer toutes les nuances de jeu nécessaires. Scarlett Johanson réussi à rester inexpressive comme tout bon robot !
Sans la prestence de Scarlett Johanson le film tombe à plat... les idées sont intéressantes mais restent superficielles. les scènes de retrouvailles où Major découvre son histoire ne provoquent aucune émotion et la réa est fade malgré un beau budget ....
Cette adaptation live et hollywoodienne de l'univers Ghost In The Shell est tout de même réussie malgré une certaine simplification de l'histoire et une édulcoration évidente. Malgré cela, l'essentiel est bien présent et cela reste tout de même efficace malgré un méchant très faible. Visuellement, le film donne de quoi vous exploser la rétine. Il y a tellement d'éléments et de détails que l'on ne sait plus trop où regarder. De plus, la 3D est réellement présente dans ce film et reste efficace tout en étant discrète, et cela, principalement sur la profondeur de l'image. Malgré un casting assez fort et parfois surprenant, c'est sans surprise que c'est Scarlett Johansson qui capte tous les regards en assurant une nouvelle fois sur son interprétation et sur sa capacité à assurer les scènes d'action. Malgré quelques défauts, qui pourraient faire grincer des temps les fans les plus durs, cette adaptation de Ghost In The Shell est tout de même réussie.
Pour ceux qui ne connaissent pas ou peu l'animation du fameux Mamoru Oshii et le manga d'origine de Masamune Shirow, le film de Rupert Sanders surprend agréablement. Le visuel du film, entre un Blade Runner et un I-Robot, stimule l'imagination comme rarement. L'orientation existentialiste du sujet, même s'il n'est pas nouveau, s'affirme quant à lui fièrement aux côtés d’œuvres majeures de la Science-Fiction. Cette super-production américano-indienne bouscule ainsi quelque peu les codes du blockbuster nord-américain traditionnel, quitte à déstabiliser le spectateur. Et c'est tant mieux.