Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
vincent L.
240 critiques
Suivre son activité
1,5
Publiée le 14 mars 2017
Du vu et revu, ça c'est pour l'histoire. Un scénario sans âme et des acteurs très moyen notamment la fille du patron justement qui joue toujours un peu à côté de la plaque. On attend que cela décolle mais rien de très intéressant ne parvient à nous passionner tout au long du film, du coup on s'ennuie... beaucoup. Fade
Rien de nouveau : vu, revu et corrigé ! Et puis l'éternelle lutte des classes, très peu pour moi. En bref, un film peu pertinent (cf l'incohérente histoire d'amour entre les deux protagonistes principaux) et ennuyeux.
Enfin un film où la vie dans une usine n’est pas dépeint comme un long calvaire. Olivier Loustau, l’un des acteurs fétiches d’Abdellatif Kechiche, passe à la réalisation en nous offrant une comédie dramatique où le sport, l’amitié et l’amour nourrissent la vie au travail et vice-versa. Avec en prime la peinture pleine de finesse d’un collectif humain avec ses doutes, ses peines et son énergie. De cette PME, frêle esquif ou patron et salariés sont embarqués sur la même mer houleuse de la mondialisation, surgit un formidable collectif. Ni mièvre, ni caricatural, le film d’Olivier Loustau, également acteur principal, nous fait entrer avec subtilité au cœur de cette PME de province. La relation entre la fille du patron et Vital le chef d’équipe vient perturber le quotidien, tandis que s’accentuent les difficultés économiques et la perspective d’une vente. Le monde de l’industrie, la vie de province, le sport amateur est peint sans fard mais sans misérabilisme. C’est au contraire un bel optimisme qui s’en dégage.
Dès les premières images, le film vous plonge dans un monde rarement vu (surtout dans le cinéma français). Et il ne vous lâche pas, mêlant intrigues amoureuse et sociale. Le rugby apparait là comme une métaphore du conflit professionnel. C'est dur, c'est âpre et drôle Bravo à tous les comédiens. Superbe mise en scène! Beaucoup de maitrise pour un premier film.
Une romance entre un ouvrier d'une petite entreprise et la fille du patron. Tout l'équilibre bascule dés que les 2 personnages se sont rencontrés. Des situations improbables. Malgré cela c'est un petit film qui se laisse regarder.
L'univers d'une petite usine de province est particulièrement bien vu, sans démagogie ni paternalisme. Et c'est assez rare que le cinéma se penche ainsi sur le monde ouvrier. De ce point de vue, ce film est une réussite. Malheureusement, il est plombé par l'absence d'un véritable scénario et par deux scènes de rugby d'une incroyable longueur. Sauf pour les fanatiques du ballon ovale, mieux vaut donc voir la fille du patron avec une télécommande à la main que dans une salle. Ajoutons que l'idylle entre l'ouvrier et la petite bourgeoise intello n'est guère crédible.
“La fille du patron” est un subtil le mélange de drame amoureux et de drame social. Subtil car le réalisateur/scénariste/acteur d'un des rôles principaux filme les péripéties de cet homme avec beaucoup de vérité qui confine au réalisme social. Un quadragénaire qui travaille dans une usine en difficulté tombe sous le charme de la fille du patron, âgée de 25 ans et présente à l'usine pour mener une enquête dans le but d'améliorer les conditions de travail des employés. Pas de pathos, pas de sentimentalisme ou de misérabilisme dans la représentation de cette classe ouvrière et une belle ode au rugby et à l'esprit de ce sport dans la mixité sociale qui se fait dans l'équipe de l'entreprise. Le film ne prétend pas à donner des leçons, ni fournir un feel-good movie ou un drame âpre, il raconte une histoire banale (tant dans la romance que dans les difficultés de l'entreprise), mais il le fait avec beaucoup de naturel et de sincérité, ce qui rend le film très touchant et très prenant et ce d'autant plus qu'il nous épargne le happy-end. Une histoire touchante, prenante qui donne un petit film très réussi qui mérite le coup d'œil.
Olivier Loustau n'est pas nouveau dans le milieu, mais c'est seulement avec cette première réalisation d'un long métrage qu'il franchit un pas décisif dans sa carrière en apportant ce film innovant au cinéma français. Le scénario est secondaire tellement les acteurs sont mis à profit par sa caméra, sinon on aurait juste un film sur le monde ouvrier avec une romance entre deux personnages de milieux sociaux et d'âges différents et ça n'aurait pas d'intérêt. Mais subtilement, ce n'est pas une chronique sociale, l'usine et ses employés servent de décor pour mettre en valeur l'union des deux personnages joués par Olivier Loustau et Christa Théret, figure également émergente du nouveau cinéma français. C'est donc un film sur le lien paradoxal entre un homme et une femme. Tout repose sur la photogénie des acteurs, surtout les deux sur l'affiche formant un couple totalement opposé en pleine symbiose à l'écran. Un mec très mâle simplement, pour l'occasion la barbe est importante, et une jeune femme allumeuse mais innocente à la fois, Christa Théret donne vraiment de sa personne pour ce rôle et tous ses atouts d'actrice ont été exploités par le film. Du vrai cinéma.
Un drame naturaliste traité avec finesse avec un scénario peu évident à mettre en lumière. Les personnages sont renvoyés à leur milieu socioprofessionnel avec un œil tendre. L'idylle des deux personnages principaux pose des question intéressantes sur le difficile union entre des milieux sociaux aux revenus trop distants, sans oublier la question de l'écart d'âge et du politiquement correct. Ce film évité les écueils à craindre avec ces thématiques et l'on peut saluer la justesse des relations humaines ainsi produite.
Film correct mais sans plus. Le scénario n'est pas franchement passionnant bien que plutôt bien recherché. Une histoire d'amour difficile dans un milieu qui l'est également. L'ambiance est bien retranscrite. Les acteurs sont bons et bien choisis. A voir, bon moment.
Un film qui se laisse regarder mais je ne vois vraiment pas où Olivier Loustau veut en venir au final. On a d'un côté une entreprise en péril et d'un autre côté une histoire d'amour aussi improbable qu'impossible (je laisse la partie rugby qui ne m'a absolument pas captivé, à se demander si elle avait un intérêt) mais les sujets ne sont qu'effleurés, ils ne sont jamais fouillés et au final on n'a pas de réponses. Des sujets intéressants mais totalement inexploités et affaiblis par des dialogues mal écrits, parfois à la limite de l'incohérence. C'est dommage car l'idée de départ, même si elle est déjà-vu, était bonne et la jeune Christa Theret confirme tout de même qu'elle est pleine de talent.
Un scénario fade et une histoire tellement prévisible de bout en bout, vite oubliée. Les acteurs surjouent et le film comporte trop de longueurs, comme les parties de rugby interminables où joueurs et spectateurs hurlent à la mort.
Sous ses allures de drame social, La Fille du Patron est en fait une histoire d’amour entre un ouvrier et une fille de patron. Le duo est juste et on s’attache à l’affection qui se construit entre eux. Malheureusement, l’histoire de cette usine en pleine crise est traitée avec maladresse et manque son enjeu communautaire. Pourtant ce mélange avec le rugby était intéressant. Mais à vouloir trop parler, Olivier Loustau conditionne son long-métrage dans la promiscuité. En bref, on ne retiendra de La Fille du Patron que cette rencontre entre deux classes sociales avec pudeur et sincérité. Mais le reste du scénario ne semble être que prétexte et nous désintéresse complètement. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
« La fille du patron » est une fable sociale douce et amère à la fois. À l’image de ces bonbons acidulés qui nous font grimacer de prime abord avant de révéler un cœur tendre savoureux.