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2,0
Publiée le 1 février 2017
Rien de nouveau : vu, revu et corrigé ! Et puis l'éternelle lutte des classes, très peu pour moi. En bref, un film peu pertinent (cf l'incohérente histoire d'amour entre les deux protagonistes principaux) et ennuyeux.
Pas mal du tout pour un 1 er film. J´adore cette jeune actrice Christa Théret, je pense qu´un jour on la verra plus haut. A voir, c´est jeune mais sympa.
« La fille du patron » est une fable sociale douce et amère à la fois. À l’image de ces bonbons acidulés qui nous font grimacer de prime abord avant de révéler un cœur tendre savoureux.
Un scénario fade et une histoire tellement prévisible de bout en bout, vite oubliée. Les acteurs surjouent et le film comporte trop de longueurs, comme les parties de rugby interminables où joueurs et spectateurs hurlent à la mort.
“La fille du patron” est un subtil le mélange de drame amoureux et de drame social. Subtil car le réalisateur/scénariste/acteur d'un des rôles principaux filme les péripéties de cet homme avec beaucoup de vérité qui confine au réalisme social. Un quadragénaire qui travaille dans une usine en difficulté tombe sous le charme de la fille du patron, âgée de 25 ans et présente à l'usine pour mener une enquête dans le but d'améliorer les conditions de travail des employés. Pas de pathos, pas de sentimentalisme ou de misérabilisme dans la représentation de cette classe ouvrière et une belle ode au rugby et à l'esprit de ce sport dans la mixité sociale qui se fait dans l'équipe de l'entreprise. Le film ne prétend pas à donner des leçons, ni fournir un feel-good movie ou un drame âpre, il raconte une histoire banale (tant dans la romance que dans les difficultés de l'entreprise), mais il le fait avec beaucoup de naturel et de sincérité, ce qui rend le film très touchant et très prenant et ce d'autant plus qu'il nous épargne le happy-end. Une histoire touchante, prenante qui donne un petit film très réussi qui mérite le coup d'œil.
Petite fresque sociale plutôt sympathique : on rentre vite dans l'ambiance de cette petite entreprise qui se bat pour sa survie, et dont les hommes se retrouvent dans l'équipe de rugby. Il manque pourtant un peu de lyrisme pour faire de LA FILLE DU PATRON un grand film. Olivier Loustau fait ce qu'il peut en tenant le rôle principal et en signant la réalisation. Scénario un peu prévisible également. Sympa donc mais pas inoubliable... Un film qui, pour prendre une métaphore sportive, aurait pu être en Ligue 1 mais qui ne décolle pas de la division d'honneur...
Très bon film! Vivifiant, touchant, drôle... Les acteurs sont tous excellents et, dans la morosité de ce début d'année, ce film fait du bien! C'est rare de voir ce monde dépeint à l'écran et avec autant de justesse. On y croit, on est avec eux... bravo!
Sous ses allures de drame social, La Fille du Patron est en fait une histoire d’amour entre un ouvrier et une fille de patron. Le duo est juste et on s’attache à l’affection qui se construit entre eux. Malheureusement, l’histoire de cette usine en pleine crise est traitée avec maladresse et manque son enjeu communautaire. Pourtant ce mélange avec le rugby était intéressant. Mais à vouloir trop parler, Olivier Loustau conditionne son long-métrage dans la promiscuité. En bref, on ne retiendra de La Fille du Patron que cette rencontre entre deux classes sociales avec pudeur et sincérité. Mais le reste du scénario ne semble être que prétexte et nous désintéresse complètement. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Olivier Loustau touche de près le vide abyssal en tournant ce tout premier film qui n’a absolument aucun intérêt. Entre les interminables parties de rugby mal filmées, les troisièmes mi-temps arrosées qui donnent une image encore plus déplorable de ce sport bourrin et beauf, l’histoire d’amour peu crédible et la vision oui-oui du monde de l’entreprise, on nage ici en plein cliché. Les acteurs ne sont pas terribles, la mise en scène est médiocre, les dialogues ne semblent même pas écrits. On se retrouve dans un type de cinéma que je déteste, façon Le cœur des hommes et tous les autres métrages d’Esposito. A fuir.
Il faut bien l'avouer, à la lecture du synopsis je n'étais pas super emballée. Comédie sociale, encore un truc qui ne va pas nous faire rire... Très vite, j'ai été agréablement surprise, je n'ai pas la prétention de pouvoir juger un film, toutefois je peux juger de la qualité du moment que j'ai passé en le regardant, ce film est tout simplement frais ! Le sujet n'est pas évident à traiter et pour la simple spectatrice que je suis, Olivier Loustau s'en est très bien sorti ! à voir sans à priori !
"La Fille du patron", c'est deux films en un. D'un côté, des employés d'une entreprise textile qui forment une équipe de rugby. De l'autre, l'arrivée dans ce groupe soudé d'un corps exogène - la fille du patron chargée de mener une étude d'ergonomie dans l'entreprise de son père - qui va révéler les conflits de classe.
Le premier film a des antécédents dans le cinéma social britannique : "Les Virtuoses" avec le regretté Peter Postlethwaite voire "The Full Monty". Le second rappelle "Ressources humaines" de Laurent Cantet - qui n'avait pas encore reçu la Palme d'or - où Jalil Lespert, fraîchement émoulu d'une brillante école de commerce, revenait le temps d'un stage dans l'entreprise de son père.
Vous anticipez que je vais reprocher à "La Fille du patron" de contenir un film de trop. Vous avez tort. Car le film d'Olivier Loustau réussit sans effets de manche à filmer ces deux histoires. Dans le rôle principal, le réalisateur joue l'entraîneur de rugby de cette équipe d'entreprise qui réunit le temps d'un match - et de ses trois mi-temps - une belle brochette de seconds rôles. C'est lui aussi, alors que son couple bat de l'aile, qui couchera avec la fille du patron. Christa Théret confirme dans ce rôle le talent qu'on sentait poindre dans "Renoir" ou "Marguerite".
A force d'hésiter sur la conclusion à lui donner, "La fille du patron" connaît dans son dernier tiers une petite baisse de rythme. Ce défaut le prive d'une quatrième étoile qu'au bout d'une heure j'étais prêt à lui donner.
Le début du film peut laisser croire qu’on est face à un (bon) téléfilm du terroir diffusé sur France 3. et puis, très vite, on s’aperçoit que "La Fille du patron" est bien plus que cela. En effet, des choix parfaitement assumés et une réalisation très bien maîtrisée pour un premier long métrage permettent de situer le film dans le haut du panier en matière de comédie sociale. Fils d’ouvrier, Olivier Loustau a choisi d’installer sa caméra dans une PME et il dresse un tableau très réaliste et sans aucun manichéisme de ce qui se passe dans une entreprise de ce type : les difficultés pour obtenir des commandes, celles pour respecter les délais, les rapports entre les ouvriers et la hiérarchie, etc.. La grande force du film, c’est qu’on arrive à être à la fois du côté des ouvriers lorsqu’ils se battent pour leurs droits et du côté du patron lorsqu’il affirme haut et fort, et on le croit, que, depuis des années, il se bat sans relâche pour maintenir les emplois dans son entreprise. Ancien rugbyman, Olivier Loustau a choisi ce sport pour réunir le personnel en dehors de l’usine. Un sport dans lequel l’individu a besoin des autres, un sport de mixité sociale dans lequel peuvent être réunis des cadres et des ouvriers, un sport dans lequel la 3ème mi-temps, même si elle manque de finesse, permet de créer des situations a priori improbables. Ce sport, avec l’aide de véritables joueurs de la région de Roanne, Olivier Loustau le film avec beaucoup de talent, alternant avec maestria plans serrés et plans larges. Dans ce double contexte usine / rugby, l’histoire d’amour entre Vital et Alix est presque anecdotique, même si cette histoire présente l’intérêt de faire fi des différences de milieu social et des 15 années qui séparent l’âge de Vital de celui d’Alix. Acteur dans de nombreux films d'Abdellatif Kechiche, Olivier Loustau a su éviter le défaut principal des films de ce dernier : les scènes qui s'éternisent.
La Fille du patron décrit le quotidien d'une entreprise de textile en proie à une concurrence toujours plus déloyale venue de Turquie, de Tunisie. C'est ce qu'on a tendance à oublier. Derrière les entreprises florissantes du CAC 40, il y a toutes ces PME de province le couteau sous la gorge. Et ces petits patrons qui font vivre leurs salariés, qui mouillent la chemise. Alors, ok, celui-ci perd les pédales vers la fin mais sur le coup de la pression (la même qu'il met à ses salariés, vous me direz, donc un retour de bâton ?) la colère, des paroles et des actes trop forts et qu'on regrette souvent tout de suite derrière, c'est humain. Résultat, il faut se battre au quotidien et c'est usant pour tout le monde. Le patron est lessivé. Les salariés, à qui on demande toujours plus de productivité et de présence (mais sans gain de salaire !) le sont aussi et, pour se changer les idées, ils jouent au rugby. J'ai trouvé que les matchs faisaient un peu doublons car on y retrouve les mêmes valeurs que dans l'entreprise : entraide, solidarité, sens de l'effort, amitié virile. Les jours, semaine comme week-end, sont toujours les mêmes. Rythmés par le travail à l'usine, les entraînements et la vie de famille. Loin d'être de tout repos, la vie de famille quand on a des enfants, qu'il faut les emmener à l'école ou au sport et que la routine s'est installée dans le couple. Le quotidien morne de millions de personnes qui ne fait pas spécialement envie. Alors pour casser ce train-train, une étudiante en fin de parcours universitaire vient bouleverser leurs habitudes et étudier leurs conditions de travail. Avec son physique frêle, elle m'a fait penser à une brebis au milieu d'un troupeau de loups. Ses sentiments à l'égard du chef d'atelier de quinze ans son aîné vont être mis à l'épreuve entre les difficultés financières de la boîte, son départ pour le Canada, le divorce de celui sur lequel elle a jeté son dévolu, son statut de fille du patron d'où le titre. Et si cette fille représentait un nouveau départ ? Sa fraîcheur contre tous les maux de la vie ? Chacun y trouve son compte. Pourquoi rater une si belle opportunité ?
lent mais bien joué. christa théret est très convaincante. les scènes sont réelles, véridiques et on s'y croirait. mais ca ne suffit pas. ca manque de profondeur. ca m'a fait penser à la liaison de luchini avec son étudiante dans Paris. sauf que là, on ne sait rien. ca reste suspendu.