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Ykarpathakis157
4 768 abonnés
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1,5
Publiée le 25 juillet 2021
A 45 ans Arnaud veut avoir un enfant avec Chloé et tourner son deuxième film mais il est bloqué. Je ne savais même pas qu'il en avait fait un premier. Après avoir quitté Chloé il retourne enseigner le théâtre ce qui est beaucoup mieux pour lui et pour le spectateur qui regarde ce film ennuyeux...
En lisant le pitch et en découvrant le contexte autobiographique, je me suis demandé qui ça pouvait bien intéresser et comment un tel projet pouvait se retrouver en salle et bien finalement, j'ai eu tort d'avoir des a priori puisque j'ai trouvé ça vraiment pas mal, c'est osé, décalé et original. Faire un film autobiographique est quelque chose de casse-gueule, car on peut tomber rapidement dans quelque chose de nombriliste ce qui n'est pas du tout le cas ici puisque c'est une oeuvre sincère et attachante. Il y a vraiment un bon mélange entre drame et comédie, on s'attache aux personnages, c'est vraiment un film très agréable à suivre, c'est juste dommage que le niveau baisse sur la fin, car sans cela ma note aurait pu être un peu plus haute.
A 45 ans, Arnaud Viard aimerait bien réaliser son deuxième long-métrage. Il voudrait faire un film sur un homme qui ne bande plus, une comédie légère et décalée. Mais personne n'en veut vraiment ce qui ne facilite pas ses finances. Alors il reprend son poste de prof au cours Florent et rencontre une étudiante qui tombe sous son charme. Avec ce film largement autobiographique mais jamais nombriliste, Arnaud Viard nous parle aussi bien de la difficulté de se faire une place dans le milieu du cinéma que de la vie en général, avec ses difficultés financières, ses problèmes de couple et le deuil qu'il faut surmonter à la mort d'un proche. Posant un regard amusé sur sa carrière, le réalisateur (également acteur et scénariste) ne manque pas d'humour et évite toutes les maladresses du genre, préférant la tendresse et l'humour au narcissisme. Il s'agit avant tout pour lui de faire le point sur sa vie tout en effectuant son deuxième film ce qui est très réussi. Même si l'ensemble s'essouffle un peu sur la fin, il est plaisant de constater que le cinéma a encore quelques tours dans son sac, ajoutant de la fantaisie au réalisme.
Je suis allé voir ça sans conviction aucune, juste pour tuer le temps et c'était bien sympa... En fait ça une qualité qui fait tout : c'est frais... les situations sont vraies, sous forme de petits sketchs qui se suivent narrativement... C'est tantôt drôle, tantôt touchant... Alors non la mise en scène n'est pas folle, mais plusieurs scènes sortent vraiment du lot... comme celle où au cours Florent une fille se met à chanter "je veux être connue" de Chérie , magnifique... Et je pense que rien pour ça faut voir le film, c'est envoûtant... Et tout le casting a ce charme de la jeunesse, la fille qui joue Gabrielle, le premier rôle féminin du film et qui chante "connue", est juste sublime.
Alors la fin est un peu prévisible (mais le film s'en dédouane en disant que c'est une exigence du producteur) et ça fonctionne un peu moins bien... Disons que la première heure de film est vraiment très bonne et le dernier quart d'heure un peu moins. C'est peut-être traité de façon un peu moins légère. Il y a des scènes au cours Florent qui sont juste géniales, enfin j'adore voir des cours de théâtre (et en faire aussi), surtout en impro quand ça donne n'importe quoi...
Viard fait l'éloge du dernier métro de Truffaut, ce n'est pas pour me déplaire...
En fait on a un film frais, pas toujours pertinent, mais jamais chiant, drôle, attendrissant... notamment la dernière scène avec la mère qui dit des choses très vraies, comme le fait qu'elle pensait avoir encore du temps de vie, que son mari allait mourir avant elle, et qu'elle s'était prévue une vie sans lui... Je trouve ça beau de se poser cette question, que faire quand l'autre sera parti ? qui partira en premier... et c'est amené de façon assez douce.
Bref un film sympa à voir, ça ne mange pas de pain et j'aimerai bien voir son troisième film !
Après Clara et moi, Arnaud Viard, réalise pour de vrai son second film. Avec un budget minimal, le cinéaste s’essai à une comédie à l’instinct, comme s’il était effectivement en train de réfléchir puis réaliser son deuxième film en notre compagnie. Le long-métrage pressent donc l’autobiographie. Mais sans narcissisme, l’histoire est éclatante de vitalité. La mise en scène spontanée à la sauce française séduit. Des rythmes sont inégaux, des constructions de séquences tombent parfois à l’eau, mais c’est justement cette déstructuration qui fait le charme d’Arnaud fait son 2ème film. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Le problème des films d’autofictions, comme les aiment tant les cinéastes indépendants français, c’est que, par nature, elles ont tendance à toutes se ressembler autour de l’histoire commune de son auteur en train de réaliser son propre film. Or, en sortant à peine deux mois après Les Jours Venus de Romains Goupil, le deuxième film d’Arnaud Viard ne semble n’être qu’une redite de la même recette. Heureusement pour lui, l’acteur popularisé par la mini-série de TF1 Que du bonheur ! s’amuse à se moquer de lui et de sa carrière en dents de scie, faisant ainsi preuve d’une humilité et d’un sens de l’autodérision qui empêcheront aux critiques de le taxer de nombrilisme. Cependant, l’humour de situation n’est que rarement pertinent et le jeu des acteurs secondaires rend l’émotion peu crédible. Le film semble en fait défendre l’idée que sa maladresse avec laquelle se bâtit le film est-elle justifiable par la nature-même du projet. Normal alors qu’en découle un sentiment mitigé, entre le charme d’une authenticité pleine de légèreté et une impression de déjà-vu et de gaucherie amateuriste.
Arnaud Viard avait réalisé son premier film en 2004 : "Clara et moi" une délicieuse comédie bobo avec Julie Gayet (qui est depuis devenue célèbre pour des motifs bien peu cinématographiques). Des difficultés qu'il a rencontrées à tourner le suivant, il tire les motifs de son deuxième film. Avec plus d'humilité que d'égocentrisme, il en est le héros : quarantenaire en panne d'inspiration et de libido, qui assiste impuissant â l'agonie de sa vieille mère, ne parvient pas à faire l'enfant dont sa femme rêve, la trompe avec une jeune - et jolie - étudiante du cours Florent, etc. Tout est charmant dans cette confession désarmante jusqu'au jeu exécrable d'Arnaud Viard lui même. Espérons que ce deuxième film ne soit pas son second.
Pas grand-monde à part moi ne doit se souvenir du joli Clara et moi réalisé par Arnaud Viard en 2004. Je me désespérais un peu de ne plus avoir de ses nouvelles en dehors d'une mini sitcom comme Un gars, une fille en a inspiré à la pelle : Que du bonheur diffusée sur TF1 en 2008 avant le journal télévisé. D'ailleurs, Arnaud Viard se moquera souvent de cette parenthèse télévisuelle en remarquant qu'on le reconnaît dans la rue avant tout pour son rôle de Jean-Jacques dans la série. D'humour, il en sera souvent question pour montrer la difficulté pour un auteur de pouvoir trouver de l'argent aujourd'hui pour faire un film. Baffie l'avait déjà fait en son temps avec Les Clefs de bagnole. Viard accentue le côté autobiographique en parlant de son activité de prof de théâtre (pour l'argent avant tout, il a le mérite d'être honnête), des relations compliquées avec ses sœurs, de la difficulté avec sa compagne d'avoir un enfant. On pourrait lui faire remarquer qu'il n'est pas seul à galérer. Jacques Doillon, Bertrand Blier, Costa-Gavras ont énormément de mal à monter leurs films et tournent beaucoup moins depuis les années 2000. Son enthousiasme presque enfantin est néanmoins communicatif et on en apprend beaucoup sur le métier de comédien que je serai bien incapable de faire. Que ce soit pour apprendre des tartines de texte ou pour se mettre à nu devant un public. Un métier qu'il égratigne (certains le font simplement pour la célébrité voire se servent de lui comme d'un tremplin pour des projets plus intéressants) et pour lequel il déclare aussi son amour. Car il me semble qu'il est impossible de le faire, avec toutes les rencontres qu'on fait, si on n'aime pas les gens. Comme chaque profession, elle a juste ses bons et ses mauvais côtés. Et au moins, son film, il peut en être fier car il existe même produit avec trois bouts de ficelle. Comme quoi, la ténacité paie. Même s'il y a aussi une bonne dose de chance et de relations à avoir. C'est bien pour lui. D'autres réalisateurs de (mauvaises) comédies arrivent sans problème à se faire financer. Il faut qu'il y ait de la place pour tout le monde.
J'aime voir beaucoup de genres de films et celui-ci m'a intéressée. On n'en parle peu, il est très mal distribué mais il se révèle pourtant bien sympa. Ce n'est pas excellent mais c'est très bien quand même.
Si certains réalisateurs mettent des heures à trouver un titre à leur film, Arnaud Viard aura fait dans la simplicité. C' est aussi ce qui pourrait caractériser ce long-métrage qui est à mi-chemin entre Fiction et Réalité où l'on partage les mésaventures de l'artiste. Un personnage éminemment sympathique, quelques moments drôles (notamment les scènes se déroulant au Cours Florent) et aussi parfois émouvants ; tous les ingrédients de la séance découverte sont là. Arnaud fait son 2ème film n'est pas forcément une surprise mais se montre assez singulier pour nous assurer un bon divertissement.
Je ne pense pas qu'Arnaud fasse son autocentré. Il y a un moment où fiction dit bonjour à réalité. Mais aussi vice et versa. Le film est fluide, dure 1h20, rigolo, enthousiaste, charmant. Tu pleures 2 minutes allé, puis çà repart. Tu en sors content, pas l'impression d'avoir trop réfléchit. Et en même temps, bien qu'il soit 23h35, tu flânes à la sortie. Vraiment, il faut y courir, çà fait du bien. Du très bien.
Comme une parenthèse entre deux films plus consistants (c’est vraiment tout le bien que je lui souhaite) Arnaud Viard réussit un film presque parfait dans son projet et sa mise en œuvre. En imaginant sa seconde réalisation, il en fait un film. L’idée, un brin tiédasse, devient au fil des événements, une vérité première sur l’art de la vie et celui du cinéma. A chaque séquence c’est un traquenard évité. Un cliché retourné pour en faire un argument scénique. Il joue très bien le rôle principal aux côtés d’une révélation Louise Coldefy et d’Irène Jacob, toujours aussi présente, même dans les seconds rôles. Pour en savoir plus