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Freakin Geek
246 abonnés
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3,5
Publiée le 24 juillet 2014
Trente ans plus tard c'est avec beaucoup de nostalgie que l'on se souvient des années 80. Pour son deuxième long métrage, le réalisateur Michael Tully a choisi de nous les faire revivre dans un film mélangeant souvenirs d'enfance et ping pong dans une comédie très décalée.
Nous sommes en 1985, comme chaque année Rad Miracle part en vacances avec ses parents et sa sœur à Ocean City. Mais cette nouvelle année sera un peu particulière car pour la première il va s'y faire un ami et rencontrer l'amour. Il lui faudra aussi affronter un riche gamin originaire de la ville qui lui cherche des ennuis depuis son arrivée.
L'histoire de Ping Pong Summer trotte dans la tête de son réalisateur Michael Tully depuis 19 ans. Alors qu'il était encore au lycée, il rêvait de mettre en scène un film façon Rocky ou Karate Kid autour du Ping Pong. Cette idée pour le moins farfelue donne forcement immédiatement le ton de cette comédie décalée qui au final ne parle heureusement pas que de cela.
Michael Tully a mis dans son long métrage tous les bons souvenirs qu'il retient de cette période et en cela Ping Pong Summers fera résonner une certaine nostalgie chez la plupart des spectateurs ayant connu cette époque. Dans les tenues, le poste à K7 dont on s'amusait à appuyer sur le bouton eject, dans les jeux de flipper à eau, dans sa musique, c'est presque la larme à l’œil que l'on se remémore ces moments.
Esthétiquement aussi, le réalisateur a parfaitement réussi à retrouver les couleurs et le grain idéal pour nous laisser croire que Ping Pong Summer a été réalisé dans les années 80. Sa passion pour la musique entre les morceaux Hip Hop d'origine et des titres plus électro composés pour le film ainsi que par sa narration un brin absurde, nous laisse à penser que nous ne sommes pas loin de l'univers de Quentin Dupieux.
On s'amusera beaucoup à suivre la vie de cette famille d'américain moyen : un père policier, une mère économe, une sœur en pleine crise d'adolescence et Rad le héros du film qui se fait son premier véritable ami, tombe amoureux et osera pour la première fois se dresser face à un jeune riche pourri gaté qui compte lui gacher ses vacances. Au final le Ping Pong n'occupera réellement que la dernière partie du film tant pis pour ceux qui n'attendaient que cela et tant mieux pour les autres.
Si le film repose avant tout sur ses jeunes acteurs inconnus mais très amusants dans leur rôles respectifs, les adultes sont eux joués par des acteurs carrément culte. Le père de famille est joué par John Hannah, souffre douleur de la trilogie La Momie. En clin d’œil le rôle de la mère est jouée par Lea Thompson qui jouait déjà la mère de Michael J. Fox dans Retour Vers Le Futur mais c'est surtout Susan Sarandon en inquiétante voisine qui est la plus connue. Un petit rôle qui ne se développera aussi que vers la fin du film.
Ping Pong Summer n'est pas le genre de comédie tout public. Le film repose essentiellement sur la nostalgie des années 80 qui fera rire ou sourire tout ceux qui auront partagé le même genre de souvenirs que le réalisateur. Un film léger et plaisant qui permet déjà un peu de partir nous aussi en vacances.
Ben faut le dire, ce film a un charme fou. L'époque est très vintage et je le vois bien comme la comédie indé US de l'été. Si si. Pourtant, cela partait mal avec une affiche à faire fuir, qui d'ailleurs n'a presque aucun rapport avec le film et un titre fort peu accrocheur. Mais les acteurs sont tellement sympathiques, qu'effectivement c'est un feel good movie. Michael Tully s'attache à une personnage timide et solitaire, malmené, mais résolument optimiste, et qui finit par rayonner. Le scénario est ultra prévisible, mais le charme emporte tout. Les ado devrait aller voir ce film, mais c'est plutôt des jeunes adultes qu'il y avait dans la salle. Le film a beaucoup d'humour, l'humour que j'aime.
Ne vous fiez pas à l'affiche: Susan Sarandon ne fait qu'une brève apparition dans ce film assez singulier. On se demande pendant toute l'histoire s'il s'agit d'une parodie ou d'un film à prendre au premier degré. En tout cas ce petit film indépendant reste sympathique, et on se retrouve dans les maladresses d'adolescent du jeune Radford. Ajouté à cela une bande originale vraiment sympa avec des titres de dance US des années 80, on oublie les maladresses de mise en scène et les incohérences du scénario beaucoup trop caricatural
Comme chaque année à Sundance, y a du très bon comme du très mauvais. Parmi les apparentes surprises de ce cru 2014 - puisqu'il y a reçu rien de mois qu'une standing ovation -, Ping Pong Summer, cinquième réalisation du discret Michael Tully qui réussi pour l'occasion à s'entourer de toute la smala du cinéma indé américain : Susan Sarandon, Lea Thompson ou encore John Hannah. L'histoire ? Un jeune ado qui va passer ses vacances à Ocean City en famille et qui devient le rival d'un petit riche du coin. Bien sur, on se doute que c'est un peu plus original que ça : ping-pong, jolie fille, pote afro et breakdancing - c'était le festival des clichés eighties chez les scénaristes. Et ce n'est pas un hasard : dans le fond comme dans la forme, l'imagerie de Ping Pong Summer empreinte énormément à celle des années 80.
On pense rapidement à John Hughes - le traitement de l'affrontement du monde des jeunes et des adultes, les choix artistiques et les personnages renvoient évidemment à Breakfast Club et Ferris Bueller's Day Off, dont l'influence est ici à peine cachée. Les traits caractéristiques des muses du film sont d'ailleurs si marqués que la démarche du film devient rapidement difficilement perceptible : hommage ? parodie ? C'est le gros problème de Ping Pong Summer : à force de ne pas trouver son ton entre le feel-good movie plein de bonnes intentions et la parodie cocasse, l'implication du spectateur n'est jamais complète. Gangrené par ses modèles, le scénario ne décolle jamais. Simpliste, répétitif, se permettant malgré sa courte durée des apartés complètement inutiles. L'ambiance réussie et le générique magistral qui rendent tout ça exaltant au début laissent place à la déception. Pourtant Ping Pong Summer est plein de bonnes intentions, bourré d'idées et de folies qui évitent l'ennui complet. Mais on est jamais emporté par un récit qui oublie qu'au-delà de copier ses maîtres, il faut parfois se développer sa propre mythologie.
Belle copie conforme de tout un genre mais malheureusement très vide. Loin d'être à éviter, Ping Pong Summer se place comme un film de nostalgiques. Revoir Lea Thompson dans un rôle inverse à celui qu'elle tenait dans Retour vers le Futur résume parfaitement cela : à force de clins d’œils appuyés et de références à tout bout de champ, on se retrouve devant un patchwork certes digeste, mais décevant quand on voit le potentiel et le talent de l'équipe artistique derrière le projet. Dommage.
Film insignifiant mais non dénué de charme. A retenir le jeu des acteurs et la musique. Sinon passez votre chemin, rien de bien nouveau à côté ce côté un brin décalé.
Ping Pong Summer est un divertissement estival qui sera vite oublié. C'est dommage car le potentiel était là mais le film reste assez superficiel et creux malgré la présence d'acteurs attachants (dont la grande Susan Sarandon) en raison d'un scénario très très faiblard et d'une mise en scène assez simplette. On est par exemple très loin du bijou indépendant sorti l'année dernière dans l'indifférence qu'était The Way, Way Back (Cet été-là) avec Steve Carell et Toni Colette dont les thèmes étaient très similaires à ce film-ci.
la reconstitution est vraiment très réussie,on se croirait vraiment dans les 80's, et ça, c'est déjà formidable! l'histoire est gentillette, centrée sur l'ado gauche et timide, mais le trait n'est pas forcé et on y croit. l'humour est très présent et bon enfant, et le tout est filmé comme si on était en '85, tous les tic de l"époque y sont (ralentis, musique très présente, etc). j'ai passé un bon moment. allez-y vite, vu le peu de salles qui le proposent, ça risque fort de disparaitre de l'affiche très rapidement.
(...) C’est le projet de toute une vie que Michael Tully porte enfin à l’écran. Un film qu’il a lui-même écrit, et qu’il porte en lui depuis vingt ans, à la fois autobiographie, déclaration d’amour aux années quatre-vingt mais aussi parodie des films et de l’ambiance qui régnait à l’époque. En suivant les aventures de Rad Miracle, c’est un peu la jeunesse de Tully, mais aussi celle de tous les personnages cultes des films d’adolescents des années 80 que l’on revit (...) Malgré une réalisation un peu molle, Ping Pong Summer est le parfait film estival, empreint de nostalgie du passé et bel hommage rendu à la culture de l’époque. Loufoque, drôle et tendre à la fois, le film de Michael Tully se déguste comme un sorbet bien frais.
"Léger et sérieux à la fois, PING PONG SUMMER est un très bon divertissement où l’on rit des querelles entre frère et sœur et des moments de gêne causés par des membres de notre famille. Si le film n’est pas exceptionnel et pèche ici et là par quelques longueurs, il demeure très drôle." Wyzman
Un peu décue je m'attendais à mieux niveau scénario. C'est un peu trop gentillet, et bon enfant. Les acteurs ne jouent pas vraiment bien non plus.. Heureusement la BO et les images sont biens, on se sent vraiment dans les 80s, certains passages m'ont rappelé "Tout le monde deteste Chris"
C’est le projet de toute une vie que Michael Tully porte enfin à l’écran. Un film qu’il a lui-même écrit, et qu’il porte en lui depuis vingt ans, à la fois autobiographie, déclaration d’amour aux années quatre-vingt mais aussi parodie des films et de l’ambiance qui régnait à l’époque. En suivant les aventures de Rad Miracle, c’est un peu la jeunesse de Tully, mais aussi celle de tous les personnages cultes des films d’adolescents des années 80 que l’on revit.
Ce film semble plutôt un exercice de style qui pourrait s'intituler: reconstituez un film de série B des années 80. Le réalisateur s'en sort haut la main. Il retrouve vraiment l'ambiance de ce genre de film et le rend d'une certaine manière attrayant malgré un scénario digne des meilleurs nanards de l'époque .
Ne perdez pas votre temps. Gros manque de rythme et acteurs ados autistes très mal dirigés. J'en suis sorti au bout d'une heure. Susan Sarandon sert juste de prête nom. on ne l'aperçoit que 30 secondes en 1 heure. Quand au ping-pong c'est un prétexte et j'ai rarement vu des jeunes jouer aussi mal au ping-pong. Fuyez pauvres fous !!!