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Eric C.
241 abonnés
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3,0
Publiée le 2 mai 2016
Beau rôle pour Réda Kateb qui champion de tir, se résout à devenir tueur pour sortir sa famille de la galère financière. Hélas, la fin est trop vite traitée, pas assez travaillée et le film finit sur une non fin . Rythme très lent et parfois proche de l'ennui même s'il donne une certaine ambiance au film. Ludivine Sagnier n'a qu'un rôle très secondaire et on peut regretter que l'aspect familial et vie du couple ne soit pas assez développé. Au final un film pas assez développé, avec trop de raccourcis qui aurait mérité d'être plus long en étant plus construit et précis dans la narration.
Je ne sais pas trop quoi dire sur ce thriller... Sans m'être vraiment ennuyé, je ne peux pas dire que j'ai été enthousiasmer parce que j'ai vu. L'intrigue est globalement intéressante, mais le thème du mec aux abois qui se laisse séduire par un étranger qui lui propose de l'argent facile et dont la suite va l'entraîner dans une spirale infernale, est presqu'un classique. De ce fait, le film n'échappe pas à une certaine prévisibilité qui éteint un peu la flamme du suspense. De plus, il faut l'avouer les personnages, particulièrement celui de Vincent, ne sont pas vraiment sympathiques et peinent donc à susciter notre empathie. La réalisation a fait le choix d'un tempo plutôt lent loin de la nervosité de ces correspondants américains, cela donne donc un polar parfois un peu insipide, même s'il parvient à fournir quelques accélérations qui réveillent le spectateur. Il faut, alors, saluer la prestation de Reda Kateb dont le talent est toujours aussi grand et sauve un personnage très froid et mutique et donc difficile à appréhender. Un thriller pas passionnant donc, mais qui reste quand même suffisamment intéressant pour maintenir l'attention du spectateur. Pas une franche réussite, mais loin d'être raté quand même. À voir.
Reda Kateb a le don pour nous faire ressentir profondément ses souffles, gestes et émotions. La Résistance de l’air est donc un exercice passionnant pour l’acteur. Mari fauché et dépassé par des dettes, il va se voir transformé en tueur redoutable mais qui menacera l’équilibre de sa vie. C’est donc dans l’univers du polar dramatique plus que du film d’action que nous nous retrouvons. Le réalisateur cherche sans arrêt l’authenticité et la qualité de la photographie renforce le moment oppressant de l’engrenage dans lequel s’est mis le personnage. La Résistance de l’air n’a pas un scénario complexe mais l’ensemble vaut vraiment la chandelle. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Reda Kateb de mieux en mieux est vraiment épatant dans ce film où les événements s'enchainent, l'entrainant dans une spirale de manière implacable, et avec beaucoup de réalisme. On ne peut qu'être touché par cette histoire de tueurs à gage, du très bon cinéma français.
Très bonne comédie dramatique, une première partie digne de Jacques Audiard, les 25 dernières minutes, le soufflet retombe quelque peu. Bien emmené. Je conseille fortement. Aurait mérité, un succès au niveau des entrées. 3 étoiles et demie.
Première réalisation de Fred Grivois, ce drame social sobre et plutôt bien mené est porté par l'interprétation de Reda Kateb, même si le propos peu original ne séduit pas totalement. Un film intéressant mais pas inoubliable pour autant.
Reda Kateb est vraiment l'acteur du moment. Il est très talentueux et joue, bien souvent, dans des films au scénario passionnant. C'est encore le cas ici, l'ambiance, les acteurs, le scénario... tout est parfait. Malheureusement, c'est le genre de film dont personne ne parle... dommage. A voir, belle surprise !
Un canevas déjà vu : un type ordinaire plombé par les ennuis de la vie quotidienne qui s'engage du côté obscur (aaaah non, enfer et damnation, je voulais pas faire référence à Star Wars en ce moment, marre de Star Wars....). Le côté misérabiliste - très pénibles passages avec Tchéky Keryo, est, naturellement, ultra renforcé... Le film ne recule pas devant moult clichés, et les dialogues sont loin d'être inoubliables (et je suis gentil). La photo est, naturellement, archi grise, "ouais mais attends, on tourne un drame social là, on va pas faire du technicolor non plus..." J'entends bien, mais c'est pas la peine non plus d'afficher des couleurs qui donnent envie de se pendre. Et sinon, ce film très bancal est tiré vers le haut par ses acteurs, Reda Kateb, Ludivine Sagnier et surtout Johan Heldenbergh (vu dans l'excellent Alabama Monroe)... encore un très bon acteur belge embauché par le cinéma français, on ne peut que s'en réjouir !
Reda Kateb l’insaisissable, tour à tour: anonyme, dangereux, ambigu, voyou ou pauvre type, un caméléon qui nous bluffe de film en film, il est là pour durer et quelque soit la qualité du film, il nous fait avaler la pilule du scénario, ce type est fait pour être aimer.
Vincent est un drôle de type, déçu et malheureux, son échec semble trop lourd à porter et sa vie part en morceaux. Delphine n’est déjà plus là quand il a le plus besoin d’elle. Alors il va commettre l’irréparable pour tout réparer.
Une bonne réalisation mais une histoire avec des imperfections et des faux-pas, l’approche de Renaud vers Vincent pour l’engager sur un contrat est peu crédible… Mais on s’attache à Vincent, on le suit pas à pas et c’est avec lui que l’on vise et que l’on tire avec le désir de ne pas rater la cible et sans état d’âme. Puis Vincent est comme en état de grâce après son premier contrat et sa personnalité bascule jusqu’à ne plus lui ressembler, un double personnage totalement maitrisé par Kateb.
Joli passage de Tchéky Karyo jouant la fin sans faux semblant. Ludivine Sagnier fait partie de nos bonnes comédiennes françaises mais toujours un peu égale à elle-même.
Malgré la collaboration de Thomas Bidegain sur le scénario Fred Grivois n’a pas su me convaincre sur ce premier long métrage mais c’est, quand même, au dessus du panier, il a su saisir la grisaille, la mélancolie et la colère de certains polars les plus sombres.
Rda Kateb un jolie acteur caméléon qui montre qu'il peut tous jouer👍 Dans ce film, j'ai aimé le mécanisme d'embrigadment .La manière dont le recruteur arrive à toucher la corde sensible au bon moment qui profite de chaque opportunité pour se rapprocher de lui et attendre le bin moment pour le proposer un contrat. L'acteur qui le joue à une bonne dose de sadisme sociale tous en aillant un côtés sociale mais jamais sans intérêt!!! La seule critique est peut être la fin suspendu qui nous donne pas si ce tueur amateur va s'en sortir ou pas 😞 pour le reste c'est à voir 😃
Ce portrait d'un quidam (enfin, pas tout à fait - champion de tir sportif) en sniper stipendié par la mafia (ou autre organisation criminelle - pas très clair), saisi par le vertige de l'argent gagné salement, puis se rachetant (car bon mari, bon père... et même bon fils) est plutôt laborieux, et sans relief. Les incohérences scénaristiques, les approximations psychologiques, la réalisation minimaliste et monotone (à défaut de style) ne sont pas compensées par le seul point positif, l'interprétation (l'insupportable Sagnier mise à part). On soulignera surtout la performance de l'excellent Belge flamand, Johann Heldenbergh ("La Merditude des Choses").
Un très bon thriller avec un surtout très bon Reda Kateb! une fois de plus, le mec est parfait! Certainement l'un des meilleurs acteurs français du moment et il le confirme encore dans ce thriller a l ambiance froide et malsaine, qui mise beaucoup sur les regards et c'est justement l'un des points forts de l acteur dont le personnage est peu bavard. Le mec se laisse entraîner dans une sombre histoire d'assassinats suite à de gros problèmes financiers qui plombent sa vie de couple et ses projets. Comme son personnage au bord du gouffre, qui n'aurait pas succombé au charme du recruteur incarné par l'excellent Johan Heldenbergh qui propose un deal pour vous sortir de cette situation financière inconfortable ??? Pourtant, le mec a la tête sur les épaules mais l'appât du gain, l'ivresse de l'argent aura eu raison de cette lucidité jusqu'au point de non retour(ou pas???) pourra t-il faire marche arrière et se sortir de cet engrenage ? Une tension qui progresse lentement mais surement pour ne plus vous lâcher jusqu'au dénouement qui lui m aura aussi bien scotché.... Vraiment bien vu d'autant plus qu'il me semble que c'est le premier film de Fred Grivois... Bravo!
Pour nous raconter l’histoire de cet homme qui bascule dans l’extrême, le réalisateur fait preuve de laconisme. Il choisit de nous présenter des faits marquants de la vie du couple et nous laisse construire nous-mêmes notre histoire à partir de ces faits.
Un choix hautement appréciable dans le cinéma d’aujourd’hui qui souvent nous surcharge d’informations inutiles et de scènes dont on pourrait bien se passer.
Reda Kateb est impeccable dans le rôle de cet homme ordinaire qui d’abord subit puis se gonfle peu à peu d’une assurance qui le rend séduisant, alors même qu’il commet l’irréparable et se fait rattraper par la réalité du monde parallèle dans lequel son quotidien morne l’a fait basculer.
La Résistance de l’air est donc une première œuvre forte qui montre déjà une certaine maturité et des choix de réalisation bien singuliers.
Un film sous forme d’expérience qui ne laisse pas indifférent et fait de celui qui a beaucoup travaillé avec Jacques Audiard un réalisateur à suivre…
Respirer, souffler, ajuster, tirer. Champion de tir, Vincent se sent bien plus à l'aise dans son stand d'entraînement qu'à son domicile, où tout part à volo. L'argent manque de plus en plus et les dettes s'agrandissent. Notre homme ne sait plus quoi faire, jusqu'à ce qu'une proposition particulière lui soit faite.
Le but d'un thriller est simple : inspirer au spectateur un stress progressif. Mais avec ce récit fade et sans enjeu, ce ressenti ne vient jamais et le casting ne suffira certainement pas à combler notre frustration. La résistance de l'air est un faux polar qui ne sait pas où il va. Le personnage principal est mal écrit et ses intentions sont floues. Le fait de tuer quelqu'un ne semble pas le préoccuper outre mesure et ses attitudes (vis à vis de l'argent ou de sa femme) ne sont pas claires. Mal conçu, le scénario ne progresse pas comme il devrait et faiblit avec des baisses de rythme et un manque total de surprise. Tout est attendu. Tout arrive comme prévu.
Brouillon, que représente vraiment ce long-métrage ? Un récit réaliste comme les personnages le montrent ? Ou totalement fictionnel à l'image de certaines phases d'action ? Tout le premier tiers de la narration ne sert qu'à expliquer une chose : les futurs agissements meurtriers de Vincent. Sa femme qui lui met la pression, le papa malade et un crédit à rembourser sont alors les tristes et prévisibles facteurs qui ne peuvent pas nous faire apprécier la suite des évènements. Il faut savoir une chose importante, le public n'aime pas être trop pris par la main. Il est ici carrément sous contrôle.