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Un visiteur
3,0
Publiée le 5 novembre 2015
Rda Kateb un jolie acteur caméléon qui montre qu'il peut tous jouer👍 Dans ce film, j'ai aimé le mécanisme d'embrigadment .La manière dont le recruteur arrive à toucher la corde sensible au bon moment qui profite de chaque opportunité pour se rapprocher de lui et attendre le bin moment pour le proposer un contrat. L'acteur qui le joue à une bonne dose de sadisme sociale tous en aillant un côtés sociale mais jamais sans intérêt!!! La seule critique est peut être la fin suspendu qui nous donne pas si ce tueur amateur va s'en sortir ou pas 😞 pour le reste c'est à voir 😃
Reda Kateb a troqué la blouse blanche d’Hippocrate (2014) pour la veste noire d’un tireur d’élite : Vincent. Le changement, y a que ça de vrai.
L’histoire de Vincent, c’est celle d’un type dans une situation fragile, qui fait quelque chose de pas banal en pensant que ça va l’aider à en sortir. Le plot pourrait déjà faire lever les yeux au plafond sans une composition de personnages assez étonnants : Renaud (Johan Heldenberg, une découverte pour moi), l’entremetteur slave mi inconscient mi violent. JP, le coach de tir (Pascal Demolon), défini comme « un con » par le précédent. JP n’est certes pas une flèche; pétri d’intentions ni bonnes ni mauvaises, mais simples. Trop simples pour Vincent qui ne peut y opposer qu’une injure, un « ta gueule » filmé au travers de la vitre de tir, comme pour y ajouter le recul dont Vinent manque à ce moment-là. Ou plus que le recul, l’air. « Respire », dit-il à Renaud pendant la séquence de safari dans les bois. Précisément ce que Vincent de son côté ne peut plus faire. Et c’est néanmoins lui qui résume le vrai plot de ce film: « il n’y a plus que toi, la cible et l’air. »
Un air rangé, bien que suffocant lorsque le film débute en plantant par quelques séquences le décor de son protagoniste : la maison impayée encore vacillante sur ses charpentes. Le père malade. L’argent qui revient en boucle, en asphyxiant Vincent. Quand il accepte le premier « contrat », il veut juste souffler un peu. Son air ambiant l’étourdit dans la boîte de nuit, retranscrit par ces plans rapides successifs et tournoyants où se mêlent les visages féminins, les verres d’alcool et le son battant de la musique. Parce que l’air est aussi le son, le silence dont Vincent ne peut plus se passer – il l’admet lui-même -, quand il garde son casque de tir sur les oreilles malgré sa solitude à la maison. Et puis vient le rejet, ce « faut plus qu’on se sépare », jeté à Delphine (Ludivine Sagnier, convaincante). Vincent ne veut plus être seul face à la cible…On aurait pu s’arrêter là mais non, le réalisateur préfère ajouter des ressorts plus convenus à son scénario : le héros ne veut pas devenir une cible. L’éternel retour du « tireur pris en chasse »… [...] Vous souhaitez lire la suite ? Après vous, je vous prie.