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Raphaël O
147 abonnés
1 567 critiques
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3,0
Publiée le 30 novembre 2015
Première réalisation de Fred Grivois, ce drame social sobre et plutôt bien mené est porté par l'interprétation de Reda Kateb, même si le propos peu original ne séduit pas totalement. Un film intéressant mais pas inoubliable pour autant.
Pour nous raconter l’histoire de cet homme qui bascule dans l’extrême, le réalisateur fait preuve de laconisme. Il choisit de nous présenter des faits marquants de la vie du couple et nous laisse construire nous-mêmes notre histoire à partir de ces faits.
Un choix hautement appréciable dans le cinéma d’aujourd’hui qui souvent nous surcharge d’informations inutiles et de scènes dont on pourrait bien se passer.
Reda Kateb est impeccable dans le rôle de cet homme ordinaire qui d’abord subit puis se gonfle peu à peu d’une assurance qui le rend séduisant, alors même qu’il commet l’irréparable et se fait rattraper par la réalité du monde parallèle dans lequel son quotidien morne l’a fait basculer.
La Résistance de l’air est donc une première œuvre forte qui montre déjà une certaine maturité et des choix de réalisation bien singuliers.
Un film sous forme d’expérience qui ne laisse pas indifférent et fait de celui qui a beaucoup travaillé avec Jacques Audiard un réalisateur à suivre…
4 575 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 18 octobre 2020
J'attendais beaucoup plus de ce vrai film noir, soutenu par un casting d'exception, avec Reda Kateb et Tcheky Karyo. Reda Kateb joue ici un homme ordinaire sauf qu'il est aussi un tireur pointu pour les loisirs comme dans la compétition sportive. Un homme ordinaire qui a aussi de graves problèmes financiers, une famille à faire vivre, sans parler de son père qui est très malade et qu'il doit soigner. Alors un jour il arrive à rencontrer un homme mystérieux qui se propose de l'aidez à résoudre tous ses problèmes. En tant que tireur d'élite formidable il devient tireur d'élite pour la mafia russe. La Résistance de l'air est un film sombre qui s'effondre malheureusement dans la dernière scène...
Un film qui prend le parti de tout miser sur son acteur principal. Même si celui-ci s'en tire plus qu'honorablement le scénario patauge dans la semoule et s'embourbe dans des effets de manche qui ne feront bicher que les amateurs de tirs aux pigeons.
Film faussement intelligent, faussement cinéphile, faussement profond. Le plus mauvais rôle de Reda Kateb. Ludivine Sagnier a le charisme d'un bulot avarié.
Je ne comprends pas les quelques critiques dithyrambiques, ou tout simplement positives concernant ce film. Peut-être sont-ce là les critiques écrites par ceux et/ou celles qui ont participé au film? Je ne vois pas d'autre explication. Rien ne fonctionne dans ce long-métrage, à la frontière entre pseudo-polar sombre et drame psychologique "auteurisant". Je ne suis absolument pas "rentré" dans le film, mais pas du tout. Le pitch est certes (ou plutôt aurait certes pu être) intéressant, mais le scénario n'est absolument pas crédible : les rapports entre les personnages (le héros, sa femme, et son père malade) sonnent très faux. Le héros ne me semble pas suffisamment ancré dans une réalité sociale : on le voit à peine évoluer dans son cadre professionnel. Le personnage campé par Pascal Demolon est "too much", et trop présent à l'écran. La rencontre entre Johan Heldenbergh et le héros est artificielle, et surtout leur dialogue (trop long d'ailleurs) au terme duquel Reda Kateb se décide à accepter le contrat ne me convainc pas du tout! Je crois qu'à partir de là, j'ai commencé à vraiment décrocher. Le rythme est affreusement lent. C'est une horreur! Et en plus, il n'y a quasiment pas d'action, juste une petite scène de course-poursuite! J'ai eu l'impression de ne voir que quatre ou cinq personnages dans ce film : le héros, Ludivine Sagnier, Johan Heldenbergh, et un ou deux autres. le reste du casting baigne et évolue dans une sorte de "flou artistique", qui devient vite pénible. Je sais que c'est à la mode, mais quand même!. Une fois n'est pas coutume, je partage tout à fait la critique de Télérama! Et pourtant, avant d'entrer dans la salle obscure (quasiment vide, d'ailleurs), je ne demandais pas mieux que de voir un bon polar made in France ! Ce sera pour une prochaine fois. Je mets une petite étoile pour les belles performances de jeu de Reda Kateb et de Johan Heldenbergh.
La Résistance de l'air, où comment un homme à pu utiliser son talent de tireur, sa précision pour tuer. Comment, à cause de problèmes d'argent, il en est venu en un rien de temps à tuer, et comment ceux qui l'avaient entraîné là dedans pouvaient se retourner contre lui.
Le film jouit avant tout de son casting, de la crédibilité du jeu d'acteurs tels que Reda Kateb qui m'ont fait par moment entrer dans des phases d'angoisse cause d'un suspense qui est bien présent dans le film.
La fin m'a beaucoup déçue, les crédits défilent soudainement alors qu'on en redemande encore. Et laisse quand même certaines questions sans réponses, ce qui n'est malgré tout pas si mal.
Reda Kateb l’insaisissable, tour à tour: anonyme, dangereux, ambigu, voyou ou pauvre type, un caméléon qui nous bluffe de film en film, il est là pour durer et quelque soit la qualité du film, il nous fait avaler la pilule du scénario, ce type est fait pour être aimer.
Vincent est un drôle de type, déçu et malheureux, son échec semble trop lourd à porter et sa vie part en morceaux. Delphine n’est déjà plus là quand il a le plus besoin d’elle. Alors il va commettre l’irréparable pour tout réparer.
Une bonne réalisation mais une histoire avec des imperfections et des faux-pas, l’approche de Renaud vers Vincent pour l’engager sur un contrat est peu crédible… Mais on s’attache à Vincent, on le suit pas à pas et c’est avec lui que l’on vise et que l’on tire avec le désir de ne pas rater la cible et sans état d’âme. Puis Vincent est comme en état de grâce après son premier contrat et sa personnalité bascule jusqu’à ne plus lui ressembler, un double personnage totalement maitrisé par Kateb.
Joli passage de Tchéky Karyo jouant la fin sans faux semblant. Ludivine Sagnier fait partie de nos bonnes comédiennes françaises mais toujours un peu égale à elle-même.
Malgré la collaboration de Thomas Bidegain sur le scénario Fred Grivois n’a pas su me convaincre sur ce premier long métrage mais c’est, quand même, au dessus du panier, il a su saisir la grisaille, la mélancolie et la colère de certains polars les plus sombres.
Très bonne comédie dramatique, une première partie digne de Jacques Audiard, les 25 dernières minutes, le soufflet retombe quelque peu. Bien emmené. Je conseille fortement. Aurait mérité, un succès au niveau des entrées. 3 étoiles et demie.
Je ne sais pas trop quoi dire sur ce thriller... Sans m'être vraiment ennuyé, je ne peux pas dire que j'ai été enthousiasmer parce que j'ai vu. L'intrigue est globalement intéressante, mais le thème du mec aux abois qui se laisse séduire par un étranger qui lui propose de l'argent facile et dont la suite va l'entraîner dans une spirale infernale, est presqu'un classique. De ce fait, le film n'échappe pas à une certaine prévisibilité qui éteint un peu la flamme du suspense. De plus, il faut l'avouer les personnages, particulièrement celui de Vincent, ne sont pas vraiment sympathiques et peinent donc à susciter notre empathie. La réalisation a fait le choix d'un tempo plutôt lent loin de la nervosité de ces correspondants américains, cela donne donc un polar parfois un peu insipide, même s'il parvient à fournir quelques accélérations qui réveillent le spectateur. Il faut, alors, saluer la prestation de Reda Kateb dont le talent est toujours aussi grand et sauve un personnage très froid et mutique et donc difficile à appréhender. Un thriller pas passionnant donc, mais qui reste quand même suffisamment intéressant pour maintenir l'attention du spectateur. Pas une franche réussite, mais loin d'être raté quand même. À voir.
Le film s'appuie sur une base solide et notamment un casting sans faille, malheureusement le traitement de l'intrigue et la progression dramatique sont un peu bancals ce qui est forcément dommageable pour un thriller, censé monter en puissance tout le long. Le flottement général instauré, voulu par le réalisateur, n'aide pas à développer une réelle tension qui est un élément clef du genre. Avec quelques ajustements, cette production aurait pu être une vraie réussite.
Un homme, un fusil longue porté, un don, un contrat, et le malaise de la vie quotidienne, le basculement. Film sans pétarade mais qui colle à mon existence, mise à par le plan de fin.