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gvnm73
7 abonnés
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3,0
Publiée le 12 octobre 2014
On vit dans une drôle de société. Les femmes sont plus indépendantes, mais elles sont aussi plus seules face à leurs choix et leurs responsabilités. "Obvious child" décrit avec humour et tendresse, la situation d'une jeune new-yorkaise pleine d'optimisme et de force qui se trouve face à la nécessité d'avorter. Un film intimiste et émouvant sur un sujet trop souvent polémique.
Petit film d'une grande tendresse, dans l'air du temps, qui traite intelligemment de thématiques actuelles avec finesse, c'est drôle, c'est sensible, c'est touchant. Les acteurs sont d'un naturel déconcertant, l'énergique Jenny Slate en tête, beau rôle pour elle.
Donna Stern (Jenny Slate) est la version féminine de Louie CK. Evidemment, la ressemblance n’est pas physique, mais plutôt dans leur manière de raconter leurs vies sur scène, ou ils se dévoilent sans retenues, ni complaisance. La spécialité de Donna Stern, c’est de parler de son vagin et flatulences. C’est gênant, ça met un peu mal à l’aise, mais avec le temps, on s’y fait. Mais son vrai problème, c’est d’être la même, sur scène et dans la vie. Sa liberté de ton et son manque de féminité, agace son petit ami, Ryan (Paul Briganti), qui vit mal de voir leur vie intime exposée au public et décide de rompre. Elle va se consoler auprès de ses parents divorcés : son père Jacob Stern (Richard Kind) et sa mère Nancy Stern (Polly Draper); puis de sa coloc Nellie (Gaby Hoffmann), son ami gay Joey (Gabe Liedman) et enfin, après de nombreux verres d’alcool, dans les draps de Max (Jake Lacy). Une nuit sans lendemain, mais pas sans conséquence, puisqu’elle se retrouve enceinte de cet inconnu.
4 561 abonnés
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2,0
Publiée le 22 février 2021
Cette histoire semble avoir été racontée et réécrite mille fois. Une femme d'une vingtaine d'années à la dérive dans une grande ville qui joue dans une comédie (bien que ni ma femme ni moi n'ayons vu de quoi rire) rejetée (à juste titre) par son petit ami et qui a un travail de rien du tout dans une librairie qui fait faillite. Un nouveau type tombe inexplicablement amoureux d'elle, ils font l'amour, elle tombe enceinte, décide de se faire avorter et finit par lui dire. Il ne dit rien mais la soutient en allant avec elle à la clinique et puis ils commencent à regarder Autant en emporte le vent. Malheureusement le personnage de Jenny Slate ne semble pas avoir de qualités rédemptrices. L'apitoiement sur soi-même n'est pas une qualité rédemptrice. Il n'y a aucune indication sur la raison pour laquelle le type tombe amoureux d'elle si ce n'est le fait qu'elle semble être disponible. Et je dois dire que la fin du film abrupte m'a déstabilisé...
Ce film est drôle et moderne. Il ne laisse pas un souvenir impérissable, mais a le mérite de s'inscrire dans la lignée des vidéos/films/séries à l'humour très féminin, poussant l'anti-sexisme et l'égalité des sexes à bout, principalement dans les dialogues et les scenari. La subtilité du film repose dans son sujet même (une rupture, un mec pansement post-rupture, et pas de chance, une IVG), qui rappelle la vie quotidienne d'une jeune femme, toujours ancrée dans une société patriarcale, quelles que soient son positionnement sur la question de l'égalité des sexes. Bref, le film joue du vrai et met en lumière cette nouvelle vague du "y'a pas que les hommes qui sont sales! Les femmes rotent aussi!"
fait assez rare dans un film des US pour être noté à ce qui me semble: une femme avorte de sa propre volonté et ne change pas d'avis. Sinon un film plein d'humour et même si ce n'est pas le film du siècle, le jeu d'acteur est simple et efficace. Un bon moment.