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    Phoenix
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    3,6
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    133 critiques spectateurs

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    LBDC
    LBDC

    104 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 janvier 2015
    (...) Comme souvent au cinéma, la première séquence comporte déjà les thèmes qui seront traités dans le film.
    Celle-ci observe donc deux femmes passant un poste de contrôle en Allemagne. Les soldats américains, agressifs et humiliants, leur intiment de décliner leur identité. Les deux femmes se révéleront être juives, et l'une d'entre elles, fraîchement libérée d'un camp de concentration.

    Cette introduction pose une ambiance très lourde de fin de guerre, tout en la contrastant avec un échange intime dans lequel sourde une violence psychologique assez troublante. Un rapport de domination / soumission s'installe, mélange de plusieurs autres confrontations, déjà ambiguës. Homme VS Femme, force physique VS émotion-sentiments, complexe d'infériorité masculin VS charisme féminin...
    Passionnant, troublant et stimulant. Cela dit, là ou PHOENIX me paraît encore plus pertinent, c'est sur le terrain de l'évocation, de la métaphore. Ainsi, peut-on observer dès ce prologue, une parabole intelligente et subtile de la reconstruction de l'Allemagne, à la fois moralement, physiquement, et économiquement.
    L'ensemble de ces choses seront, par la suite développées et recoupées. PHOENIX annonce ainsi, un excellent programme (...

    L'intégralité de notre critique de PHOENIX, sur Le Blog du Cinéma
    desiles ben
    desiles ben

    30 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 janvier 2015
    Sentiments mitigés. On finit par se laisser prendre par l'histoire et même par y trouver un certain suspense... mais difficile d'oublier que l'histoire est complètement invraisemblable. Même après une opération de chirurgie esthétique un homme reconnaîtrait sa femme, surtout à la voix. Au final, c'est donc la déception qui l'emporte face à un scénario aussi peu crédible.
    crachou94
    crachou94

    23 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2015
    Même si le scénario est complètement invraisemblable, c'est un très bon film avec une Nina Hoss au sommet de son jeu, l'atmosphère de l'après-guerre à Berlin est très bien rendue, le retour des rescapés des camps de la mort, le projet de partir en palestine sont omniprésents. Le final est impeccable.
    HT29
    HT29

    10 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2015
    Le monde se divise en deux catégories: ceux qui vont voir Taken et ceux qui vont voir Phoenix. Bon ok, je reconnais que l'on est un peu plus intrigué par Phoenix.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 janvier 2015
    La vie des êtres brisés qui peuvent se reconstruire constitue un bon sujet du cinéma et cela devient plus intéressant quand on s'appuie sur les conséquences de la deuxième guerre mondiale. Le film Phoenix de Christian Petzold correspond à cet objectif. Il s'agit d'un regard Allemand de cette guerre qui ne se limite pas à une simple apologie ou à une critique, mais à entrer dans la lutte d' un être humain qui essaie de retrouver ses repères en s'appuyant sur l'amour, le sentiment qui a permis à notre héroïne de survivre.Sans passer par le fatalisme et la prépondérance du Mal, thème qu'on trouve fréquemment dans le cinéma français, Sans avoir une succession technique des événements de la reconstruction de la personnalité humaine, Petzold nous fait sentir l' énergie psychique de l' héroïne grâce à la quelle elle parvient à survivre à reconstruire son existence physique et morale ainsi qu' à retrouver la référence de sa vie qui était son mari. Cependant, les retrouvailles ne sont pas faciles. Son mari ne la reconnaît pas. Il faudra qu'elle lui montre sa présence à travers un calvaire pénible qui lui révèle la force de son amour qui a pu la sauver. Un autre élément qui s'ajoute dans les points positifs c'est la discrétion et la bienséance. pas de scènes de violences qui caractérisent le cinéma américain, pas d 'histoires de coucheries inutiles qui caractérisent le cinéma français, ce film met en évidence l' économie des scènes qui s'appuient sur son objectif: La lutte de cette personne. Phoenix qui est le titre de cette œuvre met en évidence l' oiseau mythique dont la légende dit qu'il peut renaître de ses cendres et c'est le couple qui renaît ici. Un point négatif: La lenteur des scènes peut bien fatiguer le spectateur, voir le déconcentrer. La lutte de ce personnage peut mettre indirectement en cause la férocité du régime nazi , mais cette fois, il s'agit d'une discrétion qui donne une force particulière à cette œuvre, même si la lourdeur quelques fois peut déstabiliser le spectateur.
    Le film Phoenix nous présente une autre nouvelle école du cinéma et promet une belle perspective pour le septième art Allemand.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    202 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2015
    Si l'on accepte le postulat du départ, à savoir qu'un mari pourrait ne pas reconnaître sa femme après une opération esthétique, voici un beau film, sensible, mystérieux et même parfois envoûtant. La photo est superbe et les comédiens impeccables. La reconstitution de Berlin dévasté par les bombes en 1945 manque un peu d'ampleur et le cinéaste ne l'illustre que par quelques clichés, comme la boîte de nuit pour occupants américains et les jeeps qui patrouillent. On aurait préféré voir vivre la population allemande. Nous avons donc affaire à un suspense psychologique intimiste plutôt qu'à un film historique dont l'un des rares éléments est le personnage de la militante sioniste qui organise des collectes de fonds et des départs pour Israël. La question des relations entre les déportés libérés et la population n'est qu'esquissée, ce qui est dommage car elle constituait un sujet à elle seule. Dans le cadre des choix du réalisateur, c'est néanmoins une réussite, mais l'invraisemblance complète des faits, voire leur incohérence, m'ont tout de même beaucoup gêné.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2015
    Un drame presque hitchcockien sur fond d'Holocauste et d'amour trahi avec pour thème la reconstruction vertigineuse d'une femme rentrée des camps. Rien de léger donc, mais une troublante délicatesse dans le thème abordé sous un angle singulier et acerbe, sans frivolités, sans exagération, sans lamentation. Mise en scène tirée au cordeau, jeu d'acteur (et surtout d'actrice) proche de la perfection, montage impeccable, brillante réalisation, la scène finale au même titre que le reste du film est glaçante mais bercée d'une mélancolie toute aussi troublante. Un des plus beaux films qu'il m'ait été donné de voir.
    jmjbest2
    jmjbest2

    26 abonnés 94 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 janvier 2015
    Je comprends la critique 2* ci-dessus, bien entendu il faut admettre cette invraisemblance que le mari n'y voie pas sa femme , ou en tous cas ne donne même pas -jusqu'au bout- l'impression d'un doute. J'ai aussi ces interrogations sur le rôle des "amis" (je dirais stipendiés par le mari) et de l'amie de Nelly qui aurait donc elle aussi trahi en ayant une liaison autrefois, avec Johnny (mon épouse l'a compris, moi pas..)
    Tout ceci n'efface en rien la qualité du film et de l'interprétation Paetzold est vraiment un grand, ne mégotons pas nos étoiles quand on voit l'avalanche de comédies (?) ratées françaises en ce début d'année , et qui remplissent les salles -nous dit-on-
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2015
    Le hasard du calendrier fait que Phoenix sort au moment du soixante dixième anniversaire de la libération des camps. Mais des camps et de leurs horreurs il en est peu question dans le film. On est dans le retour à la normalité, dans la reconstruction. Nelly, ancienne chanteuse a été déportée comme juive…dans des circonstances qui peuvent laisser penser à une trahison…laissée pour morte elle est rapatriée mais dans quel état. Elle est recueillie dans un Berlin en ruines par son amie Lene, juive elle aussi mais qui avait fui l’Allemagne…Elle apprend que sa famille a disparu et qu’elle se retrouve seule héritière d’une fortune conséquente…Au chirurgien plastique qui se propose de reconstruire son visage, elle demande de se rapprocher de son ancien visage…Lene souhaite qu’elles poursuivent toutes les deux leur reconstruction en Israël…mais Nelly veut retrouver son mari, musicien et part à sa recherche dans Berlin occupé. Son mari Johnny ne la reconnait pas mais une vague ressemblance avec son ex-femme, le conduit à préparer une machination pour capter l’héritage…On n’en dira pas plus…dans le huis clos de son pauvre appartement, Johnny va jouer au pygmalion et transformer Nelly en sosie d’elle-même, qu’il croit morte… C’est une histoire folle, glaçante mais combien poignante…L’interprétation de Nina Hoss, personnage moteur du film est brillante…passant d’un corps défiguré à une sensualité retrouvée interprétant au final le magnifique Speak Low de Kurt Weill….Ronald Zehrfeld, rôle ingrat s’il en est, maitrise tout aussi brillamment son rôle de traitre et de lâche….C’est un film superbe même si le scénario nous demande de croire à un double déni , d’accepter que Johnny met du temps à reconnaître Nelly, et Nelly à croire en la trahison de Johnny…
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 janvier 2015
    Encore l'hollocaust ! On a l'impression d'entendre un disque rayé, il n'y a plus que ça !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 11 février 2015
    L'histoire est intéressante, le film est correct mais le scénario un peu plat ne laisse pas place à l'émotion.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    133 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 décembre 2014
    "Phoenix" est d'abord l'apprentissage d'une femme à se reconstruire. Mais, muni de comédiens doués et d'un arc narratif singulier, ce film à la beauté sans limite, empile scènes chocs et surprises grâce à une mise en scène remplie de talent. En plus, ce qui est bien avec Petzold, c'est qu'il entoure les décors qu'il utilise d'une aura de mystère charnelle, et nous laisse baigner dans un tempérament intimiste et artistique puissant, pour former une sorte de discours sur la trahison et sur les méfaits de la guerre poignant et jamais exagéré. C'est pour ça que c'est un coup de poing intense et viscéral, qui nous vrille les tripes coup par coup, tel un hachoir automatique qui coupe, coupe, coupe... Et nous emballe pour nous conduire dans un chemin hasardeux et perdu... Pourquoi l'utiliser? Car c'est le meilleur pour nous rapprocher le plus de la grâce.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    Juin 1945. La chanteuse Nelly Lenz, survivante miraculée d'un camp de concentration, est conduite par une amie dans un hôpital berlinois. Défigurée, elle va y subir une opération de reconstruction faciale, puis se mettre à la recherche de son mari Johnny, dont on lui dit pourtant qu'il l'a trahie. Nelly retrouve Johnny qui, la croyant morte, ne la reconnaît pas, mais lui trouve assez de ressemblance avec sa femme pour lui demander de jouer son rôle, afin qu'il puisse toucher l'héritage familial... L'idée de départ est originale ; le potentiel tragique est énorme, fondé sur les thèmes de la déportation des juifs, de l'amour et de la trahison, de la quête (ou plutôt de la reconquête) d'une identité, tout cela sur fond d'investigation pour lever quelques zones d'ombres du passé. Mais le scénario, malheureusement, ne tient pas debout. Il ne tient pas debout car il est peu vraisemblable que le mari ne reconnaisse pas sa femme, même si celle-ci a subi l'épreuve d'un camp de concentration et une intervention de chirurgie esthétique qui l'ont changée à jamais, physiquement et moralement. Lors de leurs "retrouvailles", Nelly appelle son mari par son petit nom, Johnny, alors qu'il se fait désormais appeler Johannes. Et puis il y a sa voix, ses mains, son écriture, sa familiarité avec quelques lieux de leur passé commun, et aussi un baiser échangé... Bref, difficile de croire que le Johnny en question n'ait pas au moins un doute, à un moment donné, sur l'identité de celle qu'il a face à lui. Difficile de croire aussi au jeu auquel se prête l'héroïne, à sa crédulité amoureuse en dépit des desseins de son mari. Difficile, donc, de se laisser prendre par la mécanique narrative. Malgré l'application de la réalisation, malgré l'investissement des acteurs principaux, rien n'y fait, ça fonctionne mal... jusqu'à la scène finale qui clôt bien tard ce jeu de dupes poussif et laisse un peu perplexe quant au rôle joué par les anciens amis du couple dans la stratégie du mari (de mèche ou pas ?).
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