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    Phoenix
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    3,6
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    Votre avis sur Phoenix ?

    133 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 4 février 2015
    Une vision inhabituelle des destructions humaines de la 2nde guerre mondiale.
    J'ai beaucoup apprécié le jeu des acteurs et la mise en scène de Phoenix ; jeu des acteurs tout en finesse et reconstitutions réalistes : personnages et lieux, tout est saisissant.
    Les prises de vue m'ont également impressionnées, certaines figées de toute beauté, d'autres en mouvement véhiculent une grande émotion.
    En revanche j'ai du mal avec le postulat : ce mari ne reconnait pas sa femme à la suite de la reconstitution de son visage ??
    Toute la durée du film, j'ai été habitée par un sentiment d'invraisemblance qui ne m'a toutefois pas empêchée d'apprécier les performances de tous les acteurs de Phoenix.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 février 2015
    Wouah, c'est très très bien ce film, description de Berlin au lendemain de la guerre intéressante, ambiance pesante à souhait, acteurs formidables, mais je suis quand même ressortie de la salle la gorge un peu serrée...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 février 2015
    Phoenix ou quand Nelly rencontre Johnny. L'idée initiale de Phoenix est originale (tirée par ailleurs d'un roman français : Le Retour des cendres de Hubert Monteilhet) mais elle s'embourbe rapidement dans des incohérences scénaristiques irréversibles : après avoir survécu un an dans un camp de concentration, Nelly une rescapée juive au visage défiguré revient à Berlin en automne 1945. Une amie lui apprend que son mari non juif Johnny est la cause de sa déportation, qu'il l'a dénoncée et a demandé le divorce, ce qu'elle refuse de croire et part à sa recherche une fois son visage reconstruit. Elle le retrouve rapidement mais celui-ci, se faisant appeler Johannes et la croyant morte ne la reconnait pas, au contraire il lui proposera ultérieurement de se faire passer pour sa femme afin de se partager son héritage car tout le reste de sa famille a été décimé. Aveuglément amoureuse, elle joue le jeu à s'entraîner à ressembler à elle-même et essaye par la même occasion de séduire à nouveau son (ex) mari. Celui-ci passera plusieurs mois avec elle pour échafauder son plan afin de la faire passer pour sa femme auprès de ses derniers proches survivants et toucher l'héritage... 1ère incohérence : si on peut imaginer que ce dernier puisse ne pas reconnaître le visage reconstruit mais très ressemblant de son (ex) femme, il est totalement inconcevable que la première fois qu'elle le revoit et l'appelle par son diminutif connu uniquement de ses proches (Johnny), il se retourne mais ne s'attarde pas une seule seconde sur elle. Imaginez un peu : quelqu'un ressemblant à votre femme disparue depuis un an vous appelle par votre surnom de l'époque et cela ne vous interpelle pas ? 2ème incohérence : si le visage peut changer à cause d'une blessure, la voix quant-à-elle reste la même. Notre cher Johnny passe plusieurs mois avec sa femme qu'il a trahie il y a à peine un an sans reconnaître un seul instant le timbre de sa voix ? Incroyable ! 3ème incohérence : l'écriture. Le sympathique Johnny demande à Nelly de s'exercer à imiter l'écriture son ex-femme, ce qu'elle fait à la perfection dès le début. Une fois de plus cela ne met pas la puce à l'oreille à Johnny... Et que dire des multiples perches que lui tend Nelly et autres détails incohérents ! Conclusion : sauf à penser que Johnny est déficient intellectuel sévèrement atteint, le film ne tient pas du tout la route.
    tixou0
    tixou0

    708 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 février 2015
    Nelly Lenz (Nina Hoss, familière du cinéaste - 3e long métrage ensemble), chanteuse juive allemande (répertoire de musique légère), a été déportée fin 1944, à la suite d'une dénonciation, alors que cachée dans une auberge. Très sérieusement blessée à la libération des camps, elle est prise en charge par Lene, qui travaille à l'Agence juive. Les deux femmes doivent gagner la Palestine (encore sous mandat britannique - la création d'Israël est à venir). Cependant Nelly cherche son mari aryen, Johannes dit Johnny (Ronald Zehrfeld - déjà le partenaire de Nina Hoss dans le "Barbara" de Petzold). Pianiste (il l'accompagnait), il pourrait avoir trouvé du travail dans l'un des clubs berlinois du secteur américain d'une capitale façon champ de ruines. C'est au "Phoenix", cabaret interlope, qu'elle le retrouve, mais en homme à tout faire. La BA de ce nouveau film de Christian Petzold était prometteuse - une rescapée de l'Holocauste, après une lourde chirurgie réparatrice de la face, entreprend de reconquérir son mari sous une autre identité. Celui-ci, certain que Nelly n'a pas survécu, trouve à l'inconnue un air de ressemblance suffisant pour tenter une escroquerie à l'héritage, ce qui impliquera de façonner sa complice à l'aune de ses souvenirs (allure, maquillage et teinture des cheveux, façon de s'habiller..). Mais le scénario n'a pas une once de crédibilité - de l'étonnante maestria du chirurgien qui reconstruit le visage de la "gueule cassée" (horrible blessure par balles) à partir de vagues photos, à l'étonnant aveuglement de Johnny (au sens propre, comme figuré), ne s'étonnant (par exemple) pas que la jeune femme écrive comme Nelly, signe comme elle.. après seulement un ou deux essais... La dimension psychologique surtout, essentielle, est hautement fantaisiste dans son traitement - sauf si l'on a voulu prétendre à un vrai/faux jeu de dupes, chez les DEUX protagonistes. Cette (éventuelle) ambition manquant alors en moyens - ellipses systématiques mises à part... Décevant.
    Septième Sens
    Septième Sens

    87 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2015
    On ne change pas une équipe qui gagne. Le tandem Hoss / Zehrfeld avait déjà brillé par leur prestation ambivalente dans Barbara. Il réitère dans Phoenix : drame plus violent et foudroyant que son aîné. Nina est rescapée des camps et revient chez elle, défigurée par un soldat nazi. Mais à son retour, elle se rend compte que son mari l’a trahie et qu’il ne la reconnait pas.

    Petzold réitère les thèmes qu’il avait déjà traités, notamment dans Barbara. Puisque le rythme de sa narration est très lent, le tempo du film doit se situer ailleurs. C’est pourquoi toute son œuvre se bâtit sur ses personnages et leur ambigüité. Leurs motivations ne sont jamais palpables, mais toujours écrites avec une plume fine, qui vous fera douter jusqu’aux derniers instants. Leur relation, pleine de singularité, monte en intensité tandis que cette romance inavouée se lit un peu plus dans chacune des scènes.

    Le thème musical, revenant sans cesse, est la clé de toute l’énigme. Plein d’intelligence et de subtilité, ce récit captive par ses non-dits, ensorcèle par un charme envenimé. Dans un univers à nouveau anxiogène, propice aux trahisons et aux faux-semblants, Nina Hoss est aussi splendide que fascinante. Sa capacité à camper un personnage troublé relève d’une performance de très haute tenue. Pas besoin de cris ni de pleurs pour montrer l’exaltation des sentiments. Les émotions les plus profondes se situent en nous, et l’interprète allemande le traduit à la perfection.

    La question d’identité, primordiale après la Seconde Guerre Mondiale, est énoncée avec une justesse rarement perçue à l’écran. Nelly, femme blessée et délaissée, donnerait tout pour que son mari la reconnaisse. Il semble qu’il n’y ait qu’autrui qui puisse approuver et valider notre identité. Sans lui, nous ne sommes personne. Sans lui, nous n’existons pas.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 février 2015
    Le film qui s'arrête au moment où tout devrait commencer. J'ai éprouvé une sérieuse frustration en voyant le rideau se baisser après la scène qui laissait présager d'une suite palpitante. C'est mon plus gros reproche au film. Parce que sinon, quelle actrice que cette Nina Hoss que je ne connaissais pas ! Ses pas hésitants, son sac à main pendant au bout du bras, son air de petit oiseau brisé, ses angoisses vibrant à chaque seconde, la douleur parcourant un pauvre petit corps épuisé, son regard fuyant... Je vivais avec elle la sortie des camps, je revivais avec elle la sortie de l'hôpital après une opération, je lisais dans son regard ce que j'ai vu d'ex-prisonniers au dos voûté qui évitent de regarder les gens de face, j'avais mal avec elle, j'avais peur avec elle... Pour le reste, ce film est plein de choses intéressantes. Il y a cette invraisemblance que tous les critiques ont noté. Mais après tout, et si ce qu'on trouve invraisemblable était tout simplement une preuve de non-amour total d'un homme pour une femme. Nelly chante une chanson de Kurt Weill, le même Kurt Weill qui a écrit Surabaya Johnny dans l'Opéra de Quat'sous. Et que raconte cette chanson ? Je t'aimais tant Johnny, et toi tu ne pensais qu'à l'argent... Tandis que se déroulait le film, je pensais à cette chanson, et maintenant que je l'ai traduite, il me semble évident que l'histoire de Nelly est celle-là, dans un autre décor. Elle l'a aimé follement, était sa chose, et lui en macho impassible, ne se souciait que de ce qu'elle pouvait rapporter. Simplement, là Johnny n'est pas présenté comme un maquereau, mais comme un homme placide et légèrement ambigu, pas très fin, mais doux. C'est au fond cette placidité, cette douceur qui ne collent pas vraiment dans le scénario. L'acteur n'a pas réussi à se dégager de son charme très humain, peut-être, alors qu'il aurait dû jouer le mâle autoritaire un peu brut de décoffrage. Surtout qu'il ne semble éprouver aucun remord pour sa trahison, ce qui collerait parfaitement s'il était présenté comme une grande brute, mais là, cloche un peu avec sa sensibilité. Tandis qu'elle, fragile revenante de l'enfer, et ex-amoureuse transie de la vie d'avant, est tout à fait dans le rôle. Pour preuve, cette scène que je trouve très intéressante, du premier Johnny qu'elle découvre. Parce qu'il porte ce prénom, parce qu'il est autoritaire, elle obéit. Un autre détail intéressant : dans la scène finale, la voix de l'héroïne commence en toute modestie, puis il y a une mue, un passage, un pont traversé, une force renouvelée et la voix, redevenue puissante, s'envole et emplit la pièce. J'ai été impressionnée par la mutation de Nelly en Nelly, au point que je n'arrivais plus à la reconnaître, à me demander si c'était la même actrice. Pour conclure, je dirais : plein de belles choses, d'émotions fortes, et quelques dysfonctionnements. Et maintenant Monsieur le Réalisateur, pourrons-nous avoir la suite de l'histoire ?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 février 2015
    Phoenix est un drame froid et subtil. Porté par l'interprétation hypnotique de Nina Hoss en femme revenue de l'horreur des camps de la mort, ce film brosse une histoire d'amour rendu impossible par la trahison et les blessures béantes laissées par la guerre et l'holocauste. Ce film ne tombe à aucun moment dans l'émotion brut et raconte l'impossible pardon pour les personnes ayant vécu l'enfer dans les camps d'extermination. Un film qui raconte aussi le difficile retour à la vie normale et la difficulté à s'accepter tel que l'on est devenu. Un film simple, tragique et digne qui met la lumière sur la reconstruction de ces personnes marquées pour la vie par l'horreur inhumaine qu'ils ont vécu.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 515 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 février 2015
    Vous avez adoré "Barbara" ? Allez voir "Phoenix", le nouveau film de Christian Petzold avec ses deux acteurs fétiches, Nina Hoss et Ronald Zehrfeld.
    Le réalisateur allemand y poursuit l'étude des traumatismes de son pays. Après l'oppression communiste en Allemagne de l'Est, place au difficile retour des camps de la mort en 1945.
    Nelly en est sortie défigurée. Une chirurgie esthétique lui a donné un nouveau visage. Son amie Lene la pousse à quitter l'Allemagne pour Israël. Mais elle veut d'abord retrouver son mari, Johnny.
    Comme dans "Barbara", Petzold excelle à peindre la confusion des sentiments. D'un côté Nelly, prisonnière de l'amour qu'elle porte à son mari. De l'autre Johnny dont on apprend vite l'étendue de la traîtrise.
    Et un épilogue qui sonne comme un coup de théâtre libérateur.
    alain-92
    alain-92

    322 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2015
    Terrible jeu de manipulation dans le Berlin d'après guerre.

    Dès le début du film un duo de femmes au cœur de l'intrigue qui s'installe avec intérêt.
    Magnifiquement incarnées par la merveilleuse Nina Hoss et Nina Kunzendorf, que je découvre dans ce film.

    "Les morts m'attirent plus que les vivants" déclarera l'une des protagonistes pendant que l'autre ira jusqu'au bout de sa recherche. De femme martyrisée, marquée à tout jamais par les horreurs vécues dans les camps, elle arrivera à recouvrer une allure, et un physique qui confondra celui qui cherche à s'emparer de sa fortune.

    Certes, j'ai eu du mal à comprendre qu'un homme ne reconnaisse en rien celle qui fut sa femme. Qu'à aucun moment, ce manipulateur aveuglé par le gain n'ait eu aucun doute malgré des indices probants. Tels, son écriture parfaitement identique à ce qu'elle était auparavant, le son de sa voix, la forme de ses mains, l'odeur de son souffle.

    La réalisation très démonstrative plombe l'ensemble et devient très lourde.

    En dépit de ces quelques bémols je suis resté scotché de bout en bout grâce à la magnifique interprétation de Nina Hoss, son allure, sa délicatesse, son regard, sa douleur. Sa revanche, enfin, et un retour à la vie, toutefois incertain, devant celui qui comprend qu'il a définitivement tout perdu.

    La dernière image est poignante avec la musique de Kurt Weill et la belle silhouette de Nina Hoss qui s'éloigne.

    Douloureux réveil après des années de martyre et un espoir anéanti.
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2015
    Dès les premières images du film (très impressionnantes d'ailleurs), on sent que ça va être du lourd, du sérieux, du dense. Christian Petzold nous avait séduits avec le très intéressant Barbara. Aujourd'hui, il s'attaque à un sujet difficile: le retour des camps de concentration, et on ne peut pas dire qu'il transforme complètement l'essai, plombé par un scénario d'un mélo abracadabrantesque. Il aurait sans doute fallu un peu plus de perversité, un peu plus d'ambiguïté pour manipuler un thème aussi lourd.

    Nelly est prise en charge par son amie Lene (Nina Kunzerdorf), qui a survécu en se réfugiant en Suisse et se charge maintenant des recherches pour les familles. Au final, le plus souvent, un alignement de morts. Lene est équilibrée, en apparence, elle est forte, elle est persuadée que l'on doit retrouver tous les biens volés, faire payer les voleurs et qu'avec cet argent, les rares survivants pourront se reconstruire une nouvelle vie en Israel. Elle prépare déjà son départ, et celui de Nelly -pour le moment celle ci est hospitalisée dans une clinique où l'on refait son visage, dont la moitié des os ont été brisés. C'est une des solutions pour survivre: le départ vers une nouvelle vie.

    Mais ce n'est pas le choix de Nelly. Nelly veut que le chirurgien esthétique lui refasse exactement son visage d'avant, retrouver son mari, son Johnny, et repartir comme avant. Il était pianiste, elle était chanteuse, juive et de famille fortunée. Ils avaient des amis. Elle veut que tout recommence. Elle est dans la complète négation. Négation ou nouveau départ, quelle était la meilleure solution pour revivre?

    Après la cicatrisation, elle ne se reconnait pas. Mais elle part rechercher Johnny (Ronald Zehrfeld, très bien) dans Berlin en ruines, Berlin ras de terre, où se croisent soldats américains, filles et trafiquants en tous genres, Berlin où la vie se concentre dans des bars à soldats. Elle n'a pas de mal à le retrouver au cabaret Phoenix -vous voyez le jeu de mots entre le nom du cabaret et la jeune femme qui veut renaître de ses cendres.... où il sert et fait le ménage. Johnny, qui s'est empressé de divorcer dès l'arrestation de son épouse, voit tout de suite le parti qu'il pourrait tirer de cette jeune femme qui lui rappelle vaguement la sienne, qu'il pourrait faire passer pour la sienne, inespérée survivante, afin ainsi de récupérer la fortune de la famille qu'ils se partageraient.

    Voilà donc le point de départ du film, très hitchcockien. Faux semblants, jeux de miroir.... Et c'est là où le bât blesse: il aurait sans doute fallu un réalisateur plus pervers, plus sophistiqué, moins réaliste pour l'exploiter complètement. Quant à Nina Hoss, je la trouve aussi moins à l'aise avec son personnage que dans Barbara.

    Film à voir nonobstant car cette thématique de la re-vie à la sortie du monde concentrationnaire n'est pas si facile à traiter -et n'a pas été souvent traitée. Film intéressant, assurément, et puis on se prend au jeu de son côté "thriller", se demandant bien comment tout cela va se terminer!
    Fritz L
    Fritz L

    187 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 février 2015
    Tout ça pour ça… La bande annonce était prometteuse et évoquait la forme épurée du cinéma allemand des années 80, d’une Von Trotta ou d’un Fassbinder. En réalité nous sommes plus proches de celle d’un Herbert Reinecker célébrissime réalisateur de « L’inspecteur derrick » ! Le film d’une incroyable lenteur, peine à installer l’intrigue et dresse un portrait par trop exclusif du couple Nelly/Johnny, sans pour autant y apporter une profondeur et une psychologie nécessaire compte tenu du contexte. Le reste des protagonistes est survolé (notamment Lene, beau personnage en puissance), à la limite de l’esquisse et l’on s’ennuie ferme jusqu’à une fin aussi prévisible que tardive. Techniquement parlant, le cahier des charges est respecté, Petzold apportant un soin tout particulier à recréer des ambiances post conflit, sans pour autant y donner un sens ou du liant. Bien sur on peut saluer le jeu de Nina Hoss et de Ronald Zehrfeld, qui réussissent à faire vivre un peu leurs personnages malgré tout, mais était-ce si difficile tant ils sont creux sur le papier ?
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 février 2015
    Avec le même duo d'acteurs, la même équipe technique et le même souci du cadrage qui ont fait la renommée de son précédent film, Barbara, Christian Petzold signe un nouveau portait de femme en lien direct avec l'histoire de son pays. Une de fois de plus incarnée par Nina Hoss donc, l’héroïne de ce drame est une juive survivante défigurée des camps de concentration désirant refaire sa vie mais se retrouvant face à face avec un mari qui l’a trahie et qui ne la reconnait pas. Métaphore évidente de la difficulté de l’Allemagne d’admettre sa culpabilité dans l’holocauste, cette situation est aussi peu vraisemblable qu’elle est mal exploitée par un scénario qui s’étire dans une mise en scène austère. Jusqu’à la bouleversante scène de fin, le film semble ne faire que répéter les mêmes scènes de dialogues de sourds entre Nelly et Johnny. Dans cette reconstitution du Berlin en ruine de 1945, le seul personnage secondaire à être développé est celui de la meilleure amie de Nelly, une militante sioniste dont le parcours aurait sans nul doute servi de pitch à un film bien plus passionnant.
    coraly
    coraly

    13 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2015
    Magnifique drame sur l'impossible retour, retour à la vie après l'horreur de la déportation, retour de l'amour après une trahison. Une héroïne brisée mais qui arrive à rester forte par l'espoir qui subsiste en elle. Comme souvent le cinéma allemand nous offre ici un très beau film, sobre et poignant. La dernière scène est particulièrement bouleversante.
    leoline
    leoline

    31 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 février 2015
    Oui chef d'œuvre allemand d'un cinéma toujours créatif et expiatoire aussi. Un jeu d'acteurs irréprochables pour une histoire où tout est mêle. Cette fois-ci le film ose l'incroyable gageur de nous transporter dans l' univers des rescapés des camps qui se retrouvent face à leurs dénonciateurs leurs vrais faux amis leur famille reconvertie... le tout vu sans être vu ni reconnu...Jeux d'ombres au miroir de la réalité retrouvée ou il faudra se réinventer... je tourne je tourne pour ne rien dévoiler... Vos nerfs seront à bout.
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    185 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 février 2015
    Un film un brin décevant malgré une bonne interprétation : trop d'invraisemblances.
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